Abstract
Dans un premier temps, l’auteur accuse le ministère canadien de la Santé de travailler insidieusement au démantèlement de la Direction générale de la protection de la santé pour dorénavant confier la responsabilité de veiller à la sécurité des aliments et des médicaments à l’industrie privée. Face à cette dangereuse déresponsabilisation des pouvoirs publics, l’auteur reproche ensuite aux instances éthiques leur instrumentalisation politique. Par opposition, il importe de mettre en place une éthique de la responsabilité, chien de garde des instances publiques de recherche, d’examen et de contrôle.