Abstract
Cet article cherche à mettre en évidence, au sein de l’histoire du spiritualisme, la fonction transcendantale d’un possible basculement vers l’idéalisme. Au travers de la comparaison et de la confrontation des philosophies de Ravaisson, de Lachelier et de Brunschvicg, on cherchera ainsi à interroger la légitimité de ce passage. En effet, si le spiritualisme refuse dans un premier temps l’idéalisme, c’est pour le considérer ensuite comme un moyen nécessaire afin de dépasser les apories initiales de la philosophie de Ravaisson. Le passage à l’idéalisme a-t-il signé la trahison du spiritualisme, ou a-t-il au contraire permis sa poursuite la plus adéquate?