Paris,: Beauchesne. Edited by Brigitta Galen (
1972)
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Abstract
Le traite sur les vertus, a moins d'etre simplement un traite sur des valeurs differentes, n'a sa place que dans une ethique finaliste, c'est-a-dire dans une ethique quie considere l'action morale comme un phenomene interieur, destine a perfectionner l'homme. C'est a partir de la qu'on peut se demander comment l'homme prepare son action, en acquerant des forces "doublant" la nature. Quant a savoir quelles sont les capacites naturelles exigeant une vertu, cela depend principalement de la question de savoir dans quelles puissances la spontaneite naturelle ne forme pas suffisamment la fermete de caractere, necessaire a la recherche du bien. Pour Thomas d'Aquin, comme pour Aristote, la raison pratique, la volonte et les appetits sensibles sont le siege des vertus. Pour ce qui est de la raison pratique et de la volonte. l'experience commune suffirait a verifier cette opinion. en ce qui concerne les appetits sensibles, il faut d'abord resoudre la question de savoir s'ils ont vraiment un caractere moral, ou s'ils sont simplement des phenomenes psychiques. Dans ce dernier cas ils ne font que suivre les directives de la volonte morale comme les forces motrices physiques. Nous avons essaye de montrer que les appetits sensibles (Passions) ont un caracter moral.