De la fin de la philosophie aux limites de la déconstruction

Ithaque 21:1-23 (2017)
  Copy   BIBTEX

Abstract

Le problème abordé dans cet article est celui de la nécessité de transformer la conceptualité, la logique et le fonctionnement du discours philosophique traditionnel, à une époque où l’émergence et l’extension des sciences humaines semblent remettre en question les présuppositions métaphysiques qui commandent l’entreprise philosophique. Cette nécessité, qui s’est fait sentir dès les années 1960, a profondément travaillé la pensée française d’alors, et a parfois pu laisser croire que le seul avenir de la pensée se trouvait dans la critique ou la déconstruction de la métaphysique. Cet article tente de montrer qu’il n’en est rien, en interprétant le geste déconstructeur de Jacques Derrida non seulement comme une opération critique, mais surtout comme une tentative de renouvellement de la pensée, confrontée aux limites de la philosophie ou de la métaphysique. Si la pensée grammatologique élaborée par Derrida ne semble pas parvenir au terme de ce projet, la pensée organologique élaborée par Bernard Stiegler paraît quant à elle en constituer un prolongement fécond, qui pourrait conduire à la transformation de la pensée dont Heidegger avait montré la nécessité, à la fin de la philosophie.

Links

PhilArchive



    Upload a copy of this work     Papers currently archived: 93,891

External links

Setup an account with your affiliations in order to access resources via your University's proxy server

Through your library

Analytics

Added to PP
2017-12-12

Downloads
13 (#1,041,284)

6 months
13 (#277,191)

Historical graph of downloads
How can I increase my downloads?

Author's Profile

Anne Alombert
Université Paris 8

Citations of this work

No citations found.

Add more citations

References found in this work

No references found.

Add more references