Abstract
La théologie contemporaine s’interroge à nouveaux frais sur le rôle et la normativité des premiers conciles œcuméniques. Après une mise en perspective de la question, l’article propose une réponse en deux thèses : la première s’insère dans la problématique plus vaste de la fonction et de la structure de la théologie de manière à suggérer une valorisation, une relativisation et une intégration des énoncés conciliaires ; la seconde thèse inscrit la réception des premiers conciles sur l’horizon de la validité et la portée du discours théologique à l’issue du tournant herméneutique et linguistique, et c’est l’occasion, en convoquant les registres de l’historicité, de la Tradition et du langage, de réfléchir à l’agenda de la théologie