Abstract
Les maladies de l’âme, dans les textes médicaux arabes des IXe-XIe siècles, jouent un rôle important dans la réflexion des médecins sur la nature de l’âme et ses rapports au corps. Au IXe siècle et au début du Xc siècle, la conception platonicogalénique formait la base de cette anthropologie médicale. Mais, avec le tournant aristotélicien qui marqua la philosophie arabe au Xc siècle, les bases de cette anthropologie furent remises en question, ainsi que la place du savoir médical et sa relation à la philosophie naturelle.