Abstract
La mondialisation a pour effet de rendre indispensable non seulement le recours à la traduction, mais souvent aussi à l’adaptation. C’est en particulier le cas pour les ressources audiovisuelles numériques et leur republication, dont l’importance ne fait que croître. Le texte audio-visuel est en réalité à considérer comme un objet sémiotique pouvant avoir une extrême complexité, en raison des différentes strates dont il se compose. En particulier, chacun des plans que l’on peut y distinguer peut être l’objet d’une traduction culturelle spécifique, car autrement les informations véhiculées risqueraient d’être mal interprétées par les récepteurs. Pour aborder cette problématique, l’article s’appuie notamment sur les travaux effectués dans le cadre du projet de recherche « Atelier sémiotique audiovisuel » financé par l’Agence nationale de la recherche .One effect of globalisation has been to make not only translation essential, but also adaptation. This is particularly true in the case of digital audiovisual resources and their re-publication, which are greatly increasing in importance. Audiovisual text should in fact be considered as a many-layered semiotic object whose complexity can be extreme. Each of these layers may require a specific cultural translation, failing which the information conveyed can be wrongly interpreted by those receiving it. In addressing this problem, this paper draws in particular on the work carried out under the “Audiovisual Semiotics Workshop” research project financed by the French National Research Agency