Callistique naturaliste et théorie humaniste de la peinture

Cahiers de Philosophie de L’Université de Caen 51:41-54 (2014)
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Abstract

Il s’agit de montrer les tensions entre les textes de Diderot visant à proposer une théorie naturaliste du beau – comme les Recherches philosophiques sur l’origine et la nature du beau – et les écrits sur l’art – en particulier les Salons. N’y a-t-il pas contrariété entre cette tentative de naturaliser le beau, et le maintien d’une conception humaniste et morale de l’art? Le terme de « callistique » doit montrer que le beau n’est pas réduit par Diderot à sa dimension seulement esthétique. Pour employer un concept contemporain, le beau est selon Diderot une propriété dispositionnelle. Or, la nature est « bonne et belle quand elle nous favorise », pour reprendre l’expression du Salon de 1767. La naturalisation de la beauté s’avère ainsi le fondement d’une conception humaniste de la peinture apparemment des plus classiques, justifiant une critique éthique de l’art. Le contenuisme diderotien est donc le revers d’une conception dispositionnelle et naturaliste du beau.

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Carole Talon-Hugon
Université de Nice - Sophia Antipolis

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