Abstract
Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau prétendent écarter tout précédent mais le modèle, pour être refusé, est bien là: celles d' Augustin relatent déjà les premières rencontres avec le Mal. Ces rencontres doivent, pour Rousseau, aboutir à sa disculpation, cela au prix de la tâche impossible et sans cesse réitérée d'être, en l'absence de Dieu, tant l'instance qui juge que celui qui est jugé. Rousseau's claim, in the Confessions, that he aims at "an undertaking which has no precedent" is unconvincing, since he echoes Augustine's own Confessions. Both books cope with the question of Evil, both display narratives of early encounters with it. But Rousseau's endeavour to prove himself at all times guiltless jeopardizes his goal of showing a man in all the truth of his nature.