Clio 33:125-137 (
2011)
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Abstract
Alors même que les Grecs, dans l’Égypte des Ptolémées (323-330 av. nè), se trouvaient globalement dans une situation de « minorité dominante », il est généralement admis que la condition des femmes grecques était inférieure à celle des femmes égyptiennes en raison de l’obligation qui leur était faite d’être assistées en certaines matières par un représentant légal, leur kurios. Dans la pratique néanmoins, le kurios n’est pas nécessairement le signe d’une incapacité juridique de la Grecque d’Égypte. Avoir un kurios pouvait même être le moyen d’afficher une appartenance à l’élite de la société ptolémaïque.