Abstract
Le moi humain dure en s’usant, comme un organisme, mais aussi sans s’user, d’une durée spirituelle.A un niveau déjà profond de cette durée consciente apparaissent les jugements de valeur, immanents et transcendants.Nourrie des valeurs intellectuelles et morales, l’âme participe à leur pérennité ; elle est naturellement immortelle.Mais il faut à l’action moralisatrice des valeurs un principe réel, souverainement réalisateur, Dieu. Plénitude ou sommet des valeurs, Dieu est personnel à la perfection, et le mal ne témoigne pas contre son existence.