Iris 31:171-179 (
2010)
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Abstract
Le célèbre ouvrage de Gilbert Durand, Les Structures anthropologiques de l’Imaginaire, propose une élucidation des fondements de l’imaginaire, c’est-à-dire de l’essence à partir de laquelle se dresse l’arborescence de la fantastique. Nous pensons que ces fondements — espace a priori et euphémisme — loin d’émerger d’une phénoménologie rigoureuse, au contraire découlent de présupposés psychanalytiques parasitant le projet initial. Le présent article n’a d’autre but que d’ouvrir la réflexion sur les fondements de l’imaginaire à la phénoménologie henryenne : l’affectivité comme identique à l’être même, semble toute désignée pour compléter la fantastique transcendantale durandienne et ainsi offrir un renouveau aux structures de l’imaginaire.