Abstract
Le moi psychologique est, pour certains philosophes, un arrière- plan permanent de la vie mentale ; d’autres, ne le voient, selon l’observation intérieure, qu’apparaissant par intermittence, comme un visiteur fortuit. Il en est de même du sujet de la conscience : tels philosophes ne peuvent concevoir la conscience sans la relation sujet-objet, d’autres considèrent la notion du sujet comme superflue. La raison de ces différences doit se trouver dans la constitution mentale de chaque observateur.