Abstract
Le posé-sol, Dans mes installations, touche à l'origine du mouvement qui me porte. Si je puis rêver un détail achevé, c'est bien celui de ce délicat contact. Mâture : le touché Elle pèse et appuie, mais sans bruire Un touché sans blesser Un posé, mais léger De bambous, infondés Non encastrés, enfoncés, enterrés La surface n'est ni creusée, ni troublée Le mat est creux Sa trace est — moins qu'un disque — un anneau A sa disparition, sur le gazon, ce seul signe Griffe d'un visiteur fugace - Résidence numérique — François Villais