Abstract
In this paper, I argue that there is a paradigm shift in George Berkeley's philosophy between his early, unpublished manuscripts (1707-1708) and the Theory of Vision (1709). If so, the traditional method of mixing published and unpublished material will lead to a confused picture of both his early, unpublished view and the doctrine that he published. Cet article montre qu'il y a eu un changement de paradigme dans la philosophie de Berkeley entre ses premiers manuscrits, non publiés, de 1707-1708 et la Théorie de la vision de 1709. Dans ces conditions, la méthode d'analyse traditionnelle consistant à mêler textes publiés et non publiés ne peut conduire qu'à fausser la représentation tant de ses premières idées restées inédites que de la doctrine qu'il a publiée.