« Le machamba, c’est pour la vie ». Les contradictions de la paysannerie au Mozambique, dans un contexte de précarité

Actuel Marx 72 (2):41-58 (2022)
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Abstract

Les dynamiques de classe du changement agraire en Afrique ont fait l’objet de débats importants. Dans son ouvrage de référence, Femmes, greniers et capitaux, Meillassoux prédisait en 1975 la cannibalisation de la paysannerie, avec la domination croissante des relations capitalistes dans les campagnes. Pourtant, près d’un demi-siècle plus tard, la paysannerie reste une construction sociale, économique et politique pertinente. En s’appuyant sur le cas du Mozambique, cet article explore les significations contradictoires de la paysannerie dans le capitalisme contemporain. La première section retrace la création du paysan-prolétaire en Afrique australe, en s’appuyant sur les travaux de Meillassoux sur la « communauté domestique ». La deuxième partie explore les différentes manières dont les camponeses improvisent leur subsistance à travers trois cas. L’article conclut que la paysannerie incarne un ensemble contradictoire de significations qui reflètent les processus de production de marchandises plutôt qu’un passé précapitaliste.

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