Michel Henry, lecteur de Husserl

Cahiers Philosophiques 126 (3):82-94 (2011)
  Copy   BIBTEX

Abstract

De Husserl à Henry, l’essence de la phénoménalité a changé de lieu, quittant le monde de la manifestation dans lequel l’être est à la fois caché et livré par des apparences, pour la pureté d’une auto-affection qui ne saurait s’y révéler comme telle, étant donné que son déploiement est purement immanent. Si la phénoménologie husserlienne ne peut, selon Michel Henry, que contribuer à « étendre le règne de l’apparence », la philosophie henryenne ira jusqu’à remettre en question le statut de la phénoménalité à partir de la vie transcendantale incarnée. Le paraître se videra ainsi progressivement de la vie transcendantale dont il s’était fait l’expression sensible chez Husserl. En revenant de Henry à Husserl, nous essayons de montrer que si l’apparence est considérée comme la voix sensible de l’apparaître, ce dernier ne cesse pas pour autant de vivre.

Links

PhilArchive



    Upload a copy of this work     Papers currently archived: 93,774

External links

Setup an account with your affiliations in order to access resources via your University's proxy server

Through your library

Analytics

Added to PP
2019-11-23

Downloads
9 (#449,242)

6 months
8 (#1,326,708)

Historical graph of downloads
How can I increase my downloads?

Author's Profile

Delia Popa
Villanova University

References found in this work

No references found.

Add more references