Abstract
Une question souvent posée par les spécialistes de la culture byzantine est celle qui concerne les relations entre littérature et réalité à Byzance - relation réputée «obscure» (comme si la dite relation était «claire» ou «évidente» pour les autres littératures). Le mélange entre théologie et paganisme, intellectualisme et passion, haute culture et amoralisme, réalisme et abstraction, continue à poser des problèmes, jadis escamotés sous le nom de «byzantinisme». Dans ce cadre général, on doit inclure une question plus concrète sur la philosophie et son exercice à Byzance et, plus précisément, celle qui concerne la «persona» du philosophe, ses attributs et sa vocation. En tant que cas exemplaire, et en même temps extraordinaire, nous avons choisi le destin de Jean Italos.