Abstract
Si le XXe siècle a entériné la « mort de Dieu » clamée haut et fort depuis le siècle précédent, il n’en a pas moins réinvesti aussi, et comme en contrepoint, de manière oblique ou frontalement, la dimension du sacré. Cela peut étonner, et, à vrai dire, cela étonne, ce qui signifie qu’il y a ici matière à philosopher. C’est ainsi qu’avec Rudolph Otto et Mircea Eliade, l’anthropologie s’est mise à étudier savamment les distinctions entre profane et sacré mises en place par « l’homo religiosus »...