Abstract

Cet article confronte la réception du sublime kantien chez Schiller et chez Schelling, ainsi que leurs analyses du tragique, en particulier du héros tragique. Ce dernier incarne pour les deux auteurs la réalisation sublime de la liberté humaine. Toutefois, malgré les similitudes qu’offrent leurs pensées, des différences majeures existent. L’article vise à faire voir ces différences et à les comprendre en faisant appel aux positions philosophiques plus larges aussi bien de Schelling que de Schiller concernant la liberté humaine. Ce faisant, l’article analyse également les appropriations et réinterprétations par Schelling de certaines des pensées de Schiller sur le sublime.