Abstract
Foucault considérait l'auteur comme un principe de raréfaction des discours empêchant le livre de mener sa propre existence. Mais, à propos de son oeuvre et à partir d'une certaine époque, il adopte la posture de l'auteur. Pourquoi, donc, l'apologie de la dispersion textuelle s'efface-t-elle au profit de la maîtrise unificatrice du discours? Répondre à cette question oblige à approfondir certaines notions maîtresses de la pensée de Foucault, en particulier le sujet, la vérité et le pouvoir, ainsi que leur articulation.