Le meilleur est le plus trompeur. Quelques remarques à propos des Dissoi logoi 3

Revue de Philosophie Ancienne 1:3-25 (2020)
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Abstract

Les Dissoi logoi posent de nombreux problèmes d’interprétation. Partant du troisième chapitre du traité, cette étude cherche à montrer que la soi-disant « thèse de l’identité » n’établit pas l’identité des prédicats opposés, mais leur relativité : certaines actions, telles que mentir, voler ou tuer, pourraient être considérées comme tantôt justes, tantôt injustes selon le kairos, c’est-à-dire le moment précis où il faut agir. Les vers de Cléobuline et d’Eschyle cités en faveur de celle-ci non seulement transmettent des exemples d’actions normalement jugées injustes qui, dans certaines occasions, devraient être considérées comme justes, mais montrent aussi que la tâche créative des poètes et poétesses est un exemple de tromperie juste, ce qui constitue un argument additionnel en faveur de la thèse mentionnée.

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