Dialogue 52 (2):287-304 (
2013)
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Abstract
BonJour affirme qu’il a trouvé un moyen de sortir du dilemme sellarsien de la justification non-doxastique. Dans cet article, je soutiens trois thèses afin de montrer que sa solution alléguée échoue. Tout d’abord, il y a deux exigences pour qu’une raison soit bonne, et la notion de prise de conscience non-conceptuelle de l’expérience sensorielle développée par BonJour donne lieu à un dilemme sérieux en ce qui concerne ces exigences. Deuxièmement, il tire son idée de la soi-disant «prise de conscience constitutive du contenu» de sa conception de la croyance consciente et occurrente. Mais cette conception conduit à un dilemme analogue à l’égard de ces exigences. Troisièmement, son explication se heurte au problème de la représentation.