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Archai: Revista de Estudos Sobre as Origens Do Pensamento Ocidental 11:65-68 (2013)
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Abstract

On pense souvent l’éthique comme un fait strictement humain : les hommes et eux seuls auraient des préoccupations éthiques ; seuls les comportements humains auraient à obéir à des règles éthiques; les règles en question concerneraient au premier chef, pour ne pas dire exclusivement, la relation des agents humains entre eux. La même chose peut être répétée, mutatis mutandis, au sujet du droit. Dans cette perspective, traditionnelle, les animaux sont au mieux des exclus : ni agents éthiques, ni bénéficiaires sinon marginalement (quand, par exemple, le respect des droits du propriétaire leur assure une protection contre certains mauvais traitements) ; ils jouent le rôle de faire-valoir : si les humains sont des agents éthiques, ou si l’éthique les protège vis-à-vis de certains agissements, c’est précisément en vertu du fait qu’ils ne sont pas de simples animaux ; en vertu de ce qui les différencie des « bêtes » ou des animaux non-humains. La valeur que reconnaît l’éthique, peu ou prou, s’identifie à la part de la non-animalité de la « personne » humaine

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