Doit-on nous enseigner la globalisation ?

Synthesis Philosophica 24 (2):281-295 (2009)
  Copy   BIBTEX

Abstract

Ricœur pose une définition intéressante de l’utopie et de l’idéologie. Afin de rester plus ou moins stable, chaque société doit atteindre l’équilibre entre les deux. En s’appuyant sur sa définition, nous tenterons de qualifier la notion de globalisation dans l’enseignement. La question est de savoir s’il s’agit d’une approche idéologique ou plutôt d’une approche utopiste des politiques scolaires actuelles. Nous portons un intérêt particulier à la question de savoir à qui profite l’unification de l’enseignement, de plus en plus manifeste, en examinant de plus près l’exemple du processus de Bologne. S’agit-il d’un concours d’intérêts économiques, ou d’un besoin qui caractérise l’homme en tant qu’individu qui possède des droits, si l’on met l’accent dans le processus d’enseignement sur la généralité, l’unicité, la comparabilité et la compétence ? La globalisation dans le domaine de l’enseignement, n’est-elle rien d’autre qu’un défi d’une époque, ou répond-elle aux demandes de certains intérêts économiques qui relèvent d’un certain système complexe de capitaux ? Il semblerait que nous soyons à nouveau partagés entre l’utopie de l’attente d’une fraternité universelle et l’idéologie de la justification des intérêts de certains groupes

Links

PhilArchive



    Upload a copy of this work     Papers currently archived: 93,779

External links

Setup an account with your affiliations in order to access resources via your University's proxy server

Through your library

Analytics

Added to PP
2013-12-01

Downloads
10 (#1,204,152)

6 months
2 (#1,445,278)

Historical graph of downloads
How can I increase my downloads?

Citations of this work

No citations found.

Add more citations

References found in this work

Histoire et Vérité.Paul Ricœur - 1959 - Revue de Métaphysique et de Morale 64 (2):245-245.

Add more references