La révision d'un règlement sacré de Callatis (F. Sokolowski, LSCG 90) a conduit à une tout autre disposition des deux fragments qui composent l'inscription. Selon la nouvelle restitution, il s'agit d'un règlement sacré (IIe s. av. J.-C.) concernant le régime des sacrifices offerts à Dionysos et le partage des victimes sacrifiées à l'occasion de différentes fêtes. Le sanctuaire attesté (Δασυλλεΐον) tire son nom de l'épiclèse mégarienne de Dionysos (Pausanias, I 43,5). Commentaires sur les sacrifices, la distribution des portions des victimes (...) immolées et les interdictions. (shrink)

Les auteurs publient huit tablettes de malédiction de plomb conservées d'une manière plus ou moins fragmentaire, trouvées fortuitement dans la nécropole tumulaire d'Istros et datant du IVe siècle av. J.-C. La première est manifestement une defixio iudiciaria, les nos 2-4 sont des listes de noms (sans doute toujours des defixiones iudiciariae), les nos 5-7 sont presque illisibles, alors que le n° 8 est un couvercle de plomb inscrit. Le texte le plus important est révélé par le n° 1. Le commentaire (...) porte surtout sur le verbum devotorium γράφειν, la forme συνεπιόντων, les personnes concernées par la malédiction et leurs noms. Les nos 2-3 révèlent plusieurs anthroponymes plutôt rares commentés en détail. Le n° 8 semble être un fragment d'une cassette de plomb qui aurait pu abriter une « figurine vaudou ». On ne connaissait jusqu'ici que cinq cassettes de ce genre : quatre en Attique et une en mer Noire. (shrink)