Résumé L’étude porte sur la représentation d’un enfer chinois. Les espaces plastiques et l’équivoque domaine du textuel y sont interrogés. Fruit d’une imagination complexe, liée aux syncrétismes religieux et païens, l’image engendre des formes vivantes inattendues, notamment grâce à la facture de l’imagier. Condamné par les sages chinois comme la source du mal, l’esprit de démesure semble gagner, jusque dans les moindres détails, ces enfers aux châtiments hallucinants.

Résumé Le formalisme relève d’une vision unilatérale et dualiste qui lutte contre les formes. La forme est vivante comme désir conscient et inconscient, matière, couleur, rythme, métamorphose, Gestaltung énergétique et érotique au sens de Klee. Ces perspectives semblent échapper à nombre de théoriciens qui la figent dans ses oppositions traditionnelles avec le contenu et la matière. Refoulant l’événement sensible et corporel qu’elle constitue, les uns l’assimilent au formalisme, les autres élaborent un concept d’informe, tous s’avérant incapables de distinguer la forme (...) du formalisme. (shrink)