Among emotions, surprise has been extensively studied in psychology. In linguistics, surprise, like other emotions, has mainly been studied through the syntactic patterns involving surprise lexemes. However, little has been done so far to correlate the reaction of surprise investigated in psychological approaches and the effects of surprise on language. This cross-disciplinary volume aims to bridge the gap between emotion, cognition and language by bringing together nine contributions on surprise from different backgrounds - psychology, human-agent interaction, linguistics. Using different methods (...) at different levels of analysis, all contributors concur in defining surprise as a cognitive operation and as a component of emotion rather than as a pure emotion. Surprise results from expectations not being met and is therefore related to epistemicity. Linguistically, there does not exist an unequivocal marker of surprise. Surprise may be either described by surprise lexemes, which are often associated with figurative language, or it may be expressed by grammatical and syntactic constructions. Originally published as a special issue of Review of Cognitive Linguistics 13:2 (2015). (shrink)

Nous étudions dans cet article les différentes formes de prédication seconde détachée en position initiale dans un corpus comparable composé de textes d’économie en anglais et en français. Ce corpus a été annoté sous le logiciel Analec. L’enjeu est de montrer en quoi un même phénomène syntaxique est exploité, sur le plan discursif, de façon divergente dans chacune des deux langues. Une étude qualitative et quantitative des prédications secondes du corpus montre que la prédication seconde prend le plus souvent la (...) forme d’une participiale en –ing en anglais, où elle se spécialise dans un rôle méta-énonciatif de balise textuelle pour le lecteur, ce qui n’est pas le cas en français. (shrink)

Dans le cadre d’une approche pragmatique, centrée sur l’usage en contexte des formes linguistiques, nous opérons une disjonction fondamentale entre fonction d’exclamation et formes d’exclamation. Le corpus choisi illustre la grande diversité des formes d’exclamation en anglais, qui ne se réduisent pas aux exclamatives en what et how. En nous appuyant sur divers travaux pragmatiques, nous montrons que la fonction d’exclamation est éminemment complexe, liée à l’expression de la subjectivité du locuteur mais également à des paramètres intersubjectifs : elle exprime (...) prototypiquement un décalage cognitif entre un état de fait et des représentations, ou entre deux états de fait, mais elle peut aussi être motivée par des conventions sociales, ou participer d’un positionnement expressif particulier d’un locuteur vis-à-vis de son interlocuteur. (shrink)