Le Discours de métaphysique de 1686 offre, dans la densité de son texte, une synthèse de réflexions jusqu'alors dispersées. Par lui-même, il constitue un exposé d'ensemble - le premier en date et sans nul doute l'un des plus complets - où se trouve ramassée en formules singulièrement fortes une doctrine que reprendront bientôt d'innombrables opuscules et qui inspirera plus tard les grandes œuvres de la vieillesse : il en présente, sous une forme serrée, tous les thèmes essentiels. De 1686 à (...) 1690, il se prolonge par une série de lettres, quelquefois fort longues et toujours très riches, dont le but immédiat est de répondre à quelques objections d'Arnauld, mais dont le développement donne occasion à des reprises ou à des commentaires d'une importance majeure : rien n'éclaire de façon plus profonde l'ouvrage lui-même. On ne peut comprendre le Discours de métaphysique, dans toute sa richesse et sa plénitude, qu'à condition de ne pas le séparer de la Correspondance qui lui fait suite. (shrink)

Tout au long de sa vie Leibniz remettra sur le metier le projet d'un calcul geometrique qui exprime directement, et non par le biais des equations de l'analyse, les relations purement geometriques et leur degre zero, la situation ou situs. Dans cet echantillon de caracteristique universelle il n'est guere difficile d'identifier les premisses de la topologie moderne. Nous trouvons ici un apercu quasi complet (et en grande partie inedit) de la premiere phase des travaux leibniziens, dont l'objectif initial est a (...) lui seul une gageure, la reforme de l'axiomatique euclidienne. (shrink)

Bd.l. Muttersprache und völkische Gesinnung.

This is an edition of what are arguably Leibniz's three most important presentations of his metaphysical system: the Discourse on Metaphysics, from 1686, and The Principles of Nature and of Grace and The Monadology, from 1714. Based on the Latta and Montgomery translations and revised by the editor, these texts set out the essentials of Leibniz's mature metaphysical views. The edition includes an introductory essay and a set of appendices of seventeenth- and eighteenth-century texts, which help illuminate and contextualize Leibniz's (...) ideas. Among these are extensive passages from Leibniz's Theodicy, many of which are cited in The Monadology. (shrink)

Leibniz construit, teste et vérifie sans cesse la pertinence et la cohérence de sa philosophie en la rapportant aux conclusions des autres disciplines. Cette méthode heuristique nourrit son dialogue avec les sciences mathématiques et physiques; moins connus, les enjeux révélés par la réforme moderne de la médecine et la chimie suscitent une interrogation sur la vie et la qualité. Ces sciences expérimentales s'avèrent en effet cruciales pour une philosophie de la nature qui cherche à concilier le mécanisme et le finalisme (...) à travers les concepts d'entéléchie et de monade. Elles obligent en outre à préciser la logique de l'expérience, la fonction de la raison, le statut des principes explicatifs (loi, cause, éléments, analogie). Enfin, elles exigent un fondement qui permette de rapporter les phénomènes organiques à leur véritable origine: la vie. Ce programme se réalise de façon systématique dans la controverse qu'entretiennent Leibniz et Stahl au sujet d'une philosophie de la nature capable de prendre acte des découvertes modernes de la médecine et de la chimie, tout en fondant ces connaissances sur une théorie générale de la substance et de la vie. (shrink)

Let AC be a ray coming from the medium DC into the medium CE, and let the density of the former to the latter be as d to e. It is asked, how should the ray ACB be directed so that it is the easiest path of all, or that (AC x d) + (CB x e) is a minimum. Let DC = l, and EC = m. It is given also that FG = f, and let AD = FC (...) = x, CG = EB = f – x. Therefore, AC = √(l2 + x2) and CB = √(m2 + f2 +x2 – 2fx). 2 It will then be the case that d√(l2 + x2) + e√(m2 + f2 + x2 – 2fx is equal to a minimum. Therefore, through my method of tangents it is the case that: (2dx/(√(l2 +x2)(AC))) + ((2ex -2ef)/ (√(m2 +f2 +x2 +2fx)(BC))) = 0. That is, it will be the case that AC/BC = dx/e(f-x). Now if we suppose that AC and BC are equal, it will be the case that f – x is to x, as d to e. Therefore, if a circle, with its center at C, is described by the ray CA or CB, AD or “x,” – the sine of the angle of incidence – will be to BE or “f – x,” – the sine of the angle of refraction – as e, the density of the medium of refraction, will be to d, the density of the medium of incidence, that is, the sines of the angles will be in reciprocal relation to the mediums or densities. (shrink)

In seinem Briefwechsel mit Des Bosses – geführt in den letzten zehn Jahren bis zu seinem Tod – erörtert Leibniz alle Aspekte seines komplexen philosophischen Systems von der Metaphysik über die Ontologie bis hin zur Religionsphilosophie. Ein ›Muߋ für jeden Leibniz-Interpreten. Diese Ausgabe erfüllt ein Desideratum: Sie bietet erstmalig eine durchgängige Übersetzung und Aufarbeitung des Briefwechsels zwischen Leibniz und Des Bosses aus den Jahren 1706 bis 1716, eine der wichtigsten Grundlagen für das Verständnis der Philosophie Leibnizens im Stadium ihrer Vollendung! (...) Die Ausgabe von Cornelius Zehetner reiht sich würdig an frühere kommentierte Übersetzungen: den durchlaufenden Gedanken, i.e. die Herauslösung des dynamisch gestuften verbindlichen »vinculum substantiale« – ein zweifaches, oft esoterisch entrücktes Komplement zu Erkenntnislehre, Ontologie und Metaphysik sowie zu Religionsphilosophie, Unionstheologie der pax fidei und Theodizee – zu Tage zu bringen, ist jetzt durch die umfassende Wiedergabe der Korrespondenz in ihrer ursprünglichen Folge gelungen. Erst durch diese Präsentation und die beigegebenen Analysen, befruchtet durch das weit verzweigte Schrifttum, sind nun Leibniz’ späte Einsichten auch für deutschsprachige Leser eröffnet: Themen und Wendungen, welche aus logisch-mathematischen, naturwissenschaftlichen, gesellschaftstheoretischen wie geisteswissenschaftlichen Erkenntnissen in steter Auseinandersetzung mit offen liegenden als auch verborgenen Strömungen philosophischer und theologischer Denkmuster resultieren. Lösungsstrategien wie die im vernetzten Dialog mit dem Pater Bartholomé SJ aufbrechenden Kontroversen manifestieren sich in diesem einzigartig nachdenklichen, sowohl freundschaftlichen wie unnachgiebigen Austausch aus peripatetischen und suarezianischen gegenüber postcartesianischen Ansätzen. (shrink)

Die Ausgabe eröffnet den Zugang zu einem der ersten Versuche in der europäischen Geschichte, die andere Kultur Chinas zu begreifen und zu bewerten. Zugleich zeigt sie auf, daß Leibniz, der große Rationalist, letztendlich doch noch so sehr der christlich geprägten Tradition des Abendlandes verbunden war, daß er die Erkenntnisse, die er aus seinem Briefwechsel mit den Missionaren in China hätte ziehen können, nicht gelten lassen wollte.

Redigee en 1666 a des fins universitaires (obtention d'un doctorat dans les deux Droits), la Disputatio De Casibus Perplexis in Jure de Leibniz aborde la question de l'ordonnancement juridique, a l'occasion d'une etude consacree aux enonces circulaires apparaissant dans le cadre des affranchissements, des legs et des suretes. Elle montre que leur suppression consiste a retablir un ordre de priorite chronologique ou normatif entre les termes en presence, par la maitrise des relations genre/espece et la formulation de regles justifiant les (...) exceptions. La hierarchie des normes et l'insertion des dispositions derogatoires dans un veritable jus commune, deviennent alors les pierres de touche d'une analyse encore actuelle, dont l'originalite tient au fait qu'elle applique les techniques d'interpretatio legis des Commentateurs du mos italicus, et parvient a les integrer dans une veritable organisation classificatrice du Droit conduisant directement a la codification. Le rationalisme juridique de cette Disputatio devient ainsi l'expression par excellence de trois siecles de doctrine consacres a l'argumentation topique et a la suppression des cas perplexes par l'introduction des circonstances dans l'evaluation des rapports sujet/predicat. (shrink)

Leibniz hat eine große Anzahl von Fragmenten zur Logik verfaßt. Der umfangreichste dieser Texte sind die Generales inquisitiones (1982 als Band 338 der PhB erschienen). Leibniz hat jedoch verschiedene Systeme der Logik entworfen, von denen das in den Generales inquisitiones dargestellte nur eines ist, an dem er zudem später noch weitergearbeitet hat. Es lag daher nahe, weitere Texte zur Logik von Leibniz in einer ähnlichen Ausgabe zu bearbeiten, in denen einerseits diese Weiterentwicklungen exemplifiziert und andererseits weitere Systementwürfe vorgestellt werden. Diese (...) neue Ausgabe enthält zehn Texte aus den Jahren 1683-1690 zur Allgemeinen Wissenschaft (Scientia generalis), zur Allgemeinen Wissenschaftssprache (Characteristica universalis) und zum Logischen Kalkül (Calculus logicus). Im Bereich der Logikkalküle werden Texte zum sogenannten Identitätskalkül vorgestellt, die eine Weiterentwicklung der Generales inquisitiones darstellen, sowie Texte zum sogenannten Plus-Minus-Kalkül. Innerhalb beider Gruppen ist jeweils ein Text enthalten, der eher als Vorstufe angesehen werden kann, der also Leibniz "bei der Arbeit" zeigt. (shrink)

Le calcul peut-il établir que le nombre des “vérités”, puisqu’exprimées à l’aide des ressources d’un alphabet fini, est lui aussi fini et que les hommes en viendront à la longue à ne rien pouvoir dire qui ne soit une redite? Alors serait atteint l’Horizon de la doctrine humaine, sur lequel Leibniz médite en 1693.Mais le réel ne se laisse pas enfermer dans les arrangements finis de l’alphabet. Pour qui connaît le détail des choses, le monde ne peut être astreint à (...) l’éternel retour. Le progrès des esprits est dans la croissance sans fin du bonheur de mieux savoir, plus ultra.Les deux opuscules sont publiés ici avec d’autres fragments qui en éclairent les tenants et aboutissants. (shrink)

Jakub Thomasius był jednym z najbardziej wpływowych nauczycieli Leibniza z okresu jego studiów filozoficznych w Lipsku. Pod jego kierunkiem młody filozof sporządził swą bakalaureacką Rozprawę o zasadzie indywiduacji. W latach 1663–1672 wymienili szesnaście listów, które zdradzają, jak wielki szacunek żywił Leibniz do swojego mistrza. Stanowią też główne źródło poznania wczesnego okresu twórczości tegoż filozofa.