In the short decade between 1985 and 1995, the dominant cultural movement of our time, hip-hop culture, has become, seemingly overnight, mainstream American popular culture. This centering of hip-hop art, most specifically rap music, in American popular culture has given young African Americans unprecedented national and international visibility, at a historical time when images via the 21st century’s public square of television, film and the internet are more critical to identity than ever. This visibility, and most certainly the often anti-Black (...) and stereo-typical images that accompany it, forces distinctions to be drawn between today’s Black popular culture and traditional ideas of Black culture, including what is art and what’s at stake in cultural commodification. (shrink)

In this paper we examine Ɔbenfo Mario H. Beatty’s chapter, ‘Maat the Cultural and Intellectual Allegiance of a Concept’ in terms of its articulation of MꜢꜤt ‘Maat’. This examination sets out to delineate how a return to the principles inherent in MꜢꜤt ‘Maat’ can serve to bring about the Wḥm Mswt ‘Rebirth/Renaissance’ of Kmt ‘Land of Black People’ and Kmt ‘Black People’ economically and politically. This research is significant in that it points us away from the semantically vacuous and etymologically (...) opaque terms “Africa” and “Africans” to terminology, principles and practices that restore our original identity as Kmt ‘Black People’. (shrink)

Les cartes donnent souvent l’impression que le monde est saturé et que la surface de notre fragile planète a renoncé à la dimension du mystère. Ce sentiment d’accomplissement est trompeur. Il est le propre de la modernité occidentale. Tout au long de son histoire, l’Occident n’a eu cesse d’affronter les espaces ouverts pour les transformer en lieux clos sans que ce verrouillage eût jamais été décisif. Tant mieux, car, à chaque fois qu’il rouvre sur un horizon nouveau, le monde suscite (...) l’éblouissement. Les Argonautes et Ulysse ont connu cette sidération, de même que Christophe Colomb à sa manière. L’art du lienzo aztèque, les lignes de chant des Aborigènes australiens et la cartographie extrême-orientale confirment que l’Occident ne détient pas le monopole de la vision géographique du monde. Et plutôt que de réserver les océans aux seules caravelles de Colomb, on lancera aussi dans l’aventure Abou Bakari II, empereur malinké, et Zheng He, amiral chinois. Ces tours et détours à travers espaces et lieux d’hier et d’aujourd’hui postulent l’existence d’un monde plausible qui sonnerait le glas des revendications hégémoniques de l’Occident. (shrink)