This is both a rigorous and accessible book which leads the reader to search for personal answers to his or her everyday questions and uneasiness. Many people are inclined to think, on certain occasions, that if everyone in our society pursued his or her own projects without harming others, or preventing them from realizing their own pursuits, then each one of us would be living the happiest life possible. The author of this work is guided by the intuition that it (...) should not be necessary to know if a particular act is in itself just or unjust, or if its consequences will be the least harmful, in order to know whether or not we would be doing something unjust in producing it. Immediate decisions demand a knowledge of another point of reference which provides an amount of certainty about an action void of injustice. This book tries to offer possible answers to questions of government's involvement, concrete and abstract, with individual pursuit of happiness and the implications of free agency. Much is expected of a government and an individual must separate illusion from justified complaintóor praise. Contents: The Impossible Government; Injustice and Contempt; Justice and the "Sufficient"Reasons; Contempt and Liberty; Justice and the Happy Life; What Could Citizens Expect From Their Governments? (shrink)

Plusieurs L'Ont déjà dit. Marx, Freud, Lévi-Strauss, Skinner, par exemple, l'ont affirmé d'une façon ou d'une autre. On peut toutefois se demander s'ils l'ont vraiment pense, ou si, plutot, ils ne voyaient pas comment il serait possible á l'homme d'intervenir dans le cours du monde. Personne ne semble avoir voulu pousser tres loin, ni tres longtemps, 1'interrogation et la recherche a ce propos, avec le resultat qu'on s'en tient a des affirmations — tout au plus a des croyances — sur (...) la possibilité ou, au contraire, l'impossibilité que l'homme intervienne dans le monde physique, psychologique, ou social, pour le changer. (shrink)

On pourrait dire que parler, c'est d'abord produire des sons conventionnels pour faire comprendre à quelqu'un ce qu'on voudrait lui faire comprendre. Même si l'on constate que la parole est souvent utilisée non seulement pour faire comprendre, mais aussi pour promettre, ou commander, ou avertir, etc., il n'en demeure pas moins que l'on promet, par exemple, en parlant, et que promettre, c'est promettre, alors que parler, c'est autre chose. Par contre, il nous arrive aussi de dire qu'un magnétophone parle, qu'un (...) rêveur ou un perroquet parlent, qu'une peinture ou un paysage naturel « nous parlent », etc. On estime cependant que plusieurs de ces « paroles » sont seulement métaphoriques: elles ne seraient pas des paroles au sens « fort », mais plutôt par extension, par analogie, ou entendues dans un sens restreint. Et l'on voudrait préciser ce sens fort, « prégnant », c'est-à-dire celui qui correspondrait au parler véritable, à l'essence de la parole. (shrink)