One of the main concerns of New Institutional Economics is to explain the pervasive existence of inefficient political or economic arrangements. However, quite different explanations of this phenomenon are offered. Some authors consider it a result of formally established rules, others think it is caused by traditional cultural beliefs, yet others ascribe it to evolved social relations. But each of these approaches can only cover part of the truth. In this paper I suggest that societal development and endurance can only (...) be explained if we consider the dynamic interactions between formal, cultural and social institutions. In applying this theoretical framework to the development of the Chinese economy during the past thirty years, I will argue that the special relations between the socialist political system, Confucian familist culture and social relationships namely Guanxi have contributed to the rise and concomitant problems of the Chinese economy. On this basis it might be possible to answer two questions that have troubled scholars for decades: How could the Chinese private economy flourish without well-defined property rights? Why did the Chinese entrepreneurs fail to lead China to further political reform after having achieved huge success on the market? (shrink)

Quelle politique peut-on faire quand on est un idiot? Loin d'être saugrenue, c'est bien la question qu'on est conduit à se poser inévitablement en lisant l'oeuvre de Gilles Deleuze. L'"idiot" joue, en effet, un rôle incontournable et essentiel dans la philosophie de Deleuze. Il est le personnage conceptuel qui fait tenir cette philosophie dans sa consistance propre. Il se situe à la charnière de l'image de la pensée que le philosophe invoque et suppose plus ou moins implicitement et de la (...) création de concepts qu'il produit explicitement. Aussi, faire de la philosophie, tout comme agir et penser politiquement, c'est toujours une manière de faire l'idiot. Les conséquences de cette approche sont capitales, du fait des questions posées à la réflexion politique classique centrée sur le Droit et l'Etat, du fait aussi des problématiques qui se voient invalidées dans ce champ. La place qui revient au contrôle et au bio-pouvoir, aux zones d'indétermination et aux espaces lisses, permet de prendre une saine distance vis-à-vis de la politique "majoritaire" et de faire apparaître, comme déjà de vieux clichés, bon nombre de thèmes et de concepts revendiqués par les organisations alternatives, mondialistes et subversives récentes. C'est une tout autre idée de la politique, centrée sur les devenirs, que nous invite à méditer la politique deleuzienne de l'idiot. Elle nous ouvre à d'autres espérances, nouvelles, en lien avec un "peuple absent" qui naîtrait avec chaque devenir. (shrink)

Le nom de Deleuze est associé à d'étranges concepts (machines désirantes, ritournelle, machine de guerre ou lignes de fuite). Or ces notions impressionnantes s'expliquent simplement, à partir du moment où l'on dispose de l'intuition qui ordonne son oeuvre. Cet ouvrage nous fait accéder à la compréhension du fil qui noue la pensée de Deleuze, notamment à partir de personnages littéraires tels que Bartleby, Lancelot ou la Princesse de Clèves. Deleuze apparaît alors comme non dogmatique, lui-même ouvert à la variation et (...) à l'invention d'une multiplicité de sens possibles de la vie. (shrink)

En este artículo retomo el concepto de biopoder (Foucault) y su reformulación como control digital (Deleuze) para reflexionar sobre la actual mutación social por la pandemia de COVID-19. Creo necesario cuestionar los términos del debate en torno a la restricción de las libertades, dado que se asienta en la suposición de que permanecemos en el horizonte de un poder político soberano, ignorando su mutación en poder disciplinario y luego en biopolítico. Sostengo que el control alcanza su apogeo con el poder (...) sanitario y médico, pues en la gestión médica global ha encontrado el modelo tecnológico para ejercer la nueva dominación. En este contexto, sugiero retomar la pregunta filosófica sobre nuestra concepción de la salud siguiendo a Nietzsche y a Canguilhem. (shrink)

Ce livre ne présente pas la philosophie de Gilles Deleuze, ni encore moins il ne la résume. Il s'en sert en l'appliquant à des problèmes spécifiques politiques et esthétiques, pour en montrer concrètement, sur des exemples précis, des cas, la pertinence et la fécondité. Ainsi à travers le masochisme de la Vénus à la fourrure, la peinture du Lorrain, l'espace public démocratique du contrat social, et l'étrange athéisme de Sade, on peut voir la force de révélation que détiennent les concepts (...) deleuziens d'espace lisse et de lignes de fuite. Mais en même temps qu'on verra jouer concrètement ces concepts, leur parenté très grande avec ceux de Lacan apparaîtra clairement. Le travail d'analyse, la clinique, quand il est concret et précis, dissout les gros concepts et, au-delà des oppositions d'opinion massives, ouvre et trace des lignes de sens et des perspectives de lecture radicalement nouvelles, où les vieux antagonismes deviennent désuets. D'où la richesse atypique de la philosophie deleuzienne."--Page 4 of cover. (shrink)

La philosophie peut-elle faire la guerre, comme Bernard-Henri Lévy dans un récent ouvrage le revendique pour sa propre philosophie? Les notions de guerre et de paix sont-elles ici à prendre au pied de la lettre? Ou ne sont-elles que métaphores se référant aux luttes, aux réfutations, aux disputes où peuvent s'engager les philosophes? S'il n'est guère possible de définir la philosophie comme une guerre réelle, il ne paraît pas plus pertinent de la définir comme une guerre de papier. Plutôt que (...) de tracer des lignes de combat et d'affronter des ennemis, les philosophes semblent plus soucieux de tracer des lignes souples, des "lignes de fuite" à la manière de Gilles Deleuze. Ces lignes évacuent les oppositions et les combats pour préférer les connexions entre différences et hétérogénéités. Ce sont en fait d'étranges liens d'amitié que tissent les philosophes. Et c'est bien de cela dont nous parle, depuis Platon, ce philein qui est au coeur du mot même de "philosophie". A l'arrière-plan de cette affaire d'amitié se dessine le moment socratique du non-savoir : débatteurs ou combattants, confrontés au vide du savoir, y abandonnent irrésistiblement la guerre des idées. C'est sans doute là toute la portée, modeste mais indiscutablement philosophique, d'une pratique comme celle du café-philo. (shrink)

The principal argument advanced here is that the principle of immanence, common to Deleuze and Spinoza, will — if we follow its political radicalism — lead to a revalorization of existing Western democracy, to the degree that it allows for an internal and permanent self-reflexivity . The principle of the discontinuity of spheres of rationality, the emotive basis of all political power, and the principle of multiple and incomplete association distinguishes this idea from the Habermasian public sphere. Confrontation with the (...) void of the political, as much as the absence of a substantive People and knowledge of justice, is the key aspect of a democratic politics of multiplicity and heterogeneity. (shrink)

In Utopies et devenirs deleuziens (Utopias and Deleuzian becomings), Philippe Mengue reflects on the complex and sometimes problematic relationship between the French philosopher Gilles Deleuze and the concept of utopia. As argued by Mengue, Deleuze’s position on utopia is distinctive and can bring interesting insights into contemporary discussions on both philosophy and utopias. While Mengue is not a specialist of utopias, he certainly presents a respectable expertise on Deleuze and his thought, making this book an original contribution (...) to the field. Mengue’s project emanates from lectures given at L’Université Populaire d’Avignon in 2008. Utopies et devenirs deleuziens targets a rather wide audience of .. (shrink)

This article responds to Philippe Mengue's claim that Deleuzian political philosophy is fundamentally hostile to democracy. After outlining key elements of the attitude towards democracy in Deleuze and Guattari's work, it addresses three major arguments put forward in support of this claim. The first relies on Deleuze's rejection of transcendence and his critical remarks about human rights; the second relies on the contrast between majoritarian and minoritarian politics outlined in A Thousand Plateaus; and the third relies on the antipathy (...) of philosophy towards opinion as outlined in What is Philosophy? After responding to each of these arguments in turn, I outline an alternative and more positive account of Deleuze and Guattari's critical engagement with opinion by way of a contrast with Rawls. (shrink)

Deleuze and Philosophy provides an exploration of the continuing philosophical relevance of Gilles Deleuze. This collection of essays uses Deleuze to move between thinkers such as Plato, Aristotle, Husserl, Hume, Locke, Kant, Foucault, Badiou and Agamben. As such the reader is left with a comprehensive understanding not just of the philosophy of Deleuze but how he can be situated within a much broader philosophical trajectory. Constantin Boundas has gathered together recent scholarship on Deleuze's philosophy by an acclaimed line-up of international (...) contributors, all of whom seek to provide new and previously unexplored theoretical terrains that will be of interest to both the Deleuze specialist and student alike. Three of the essays are by key French Deleuzians whose work is not widely available in translation. This enticing collection is essential reading for anyone interested not just in Deleuze but in the history of philosophical ideas. Contributors include: Zsuzsa Baross, Veronique Bergen, Ronald Bogue, Bruce Baugh, Rosi Braidotti, Claire Colebrook, Bela Egyed, Philippe Mengue, Dorothea Olkowski, Davide Panagia, Daniel W. Smith, Jeremie Valentin, Arnaud Villani. (shrink)