Christian Godin | : Le Tout de Lavelle n’est ni celui, panthéistique, de l’univers, ni celui, épistémique, des holismes et des théories du système. Il s’agira donc dans cet article de dégager une présence et un sens diffus, pour tâcher de déterminer la fonction que Lavelle fait jouer à l’idée de Tout dans l’économie générale de sa pensée. | : It is neither the whole of the universe (pantheistic), nor the whole of the holisms and theories of system (epistemic), that (...) concerns Lavelle. This article will seek to bring out a presence and a diffuse sense of the whole, with a view to determining the function which Lavelle makes the idea of the whole play in the general economy of his thought. (shrink)
Les historiens nous permettent d'avoir une connaissance des guerres. Mais peut-on penser la guerre comme un phénomène unifié au-delà de ses multiples formes? La guerre est-elle le destin de l'humanité ou bien peut-on envisager un monde sans guerre? Comment la paix peut-elle à son tour être conçue? Telles sont les grandes questions auxquelles cet ouvrage entend répondre en convoquant les philosophes et les historiens, mais également les écrivains des traditions les plus diverses. Toutes questions qui se résument à celle-ci ; (...) qu'y a-t-il de pensable sur la guerre aujourd'hui? (shrink)
Slogan nazi et stalinien dans les années 1930, le triomphe de la volonté, heureusement débarrassé de son hypothèque totalitaire, est devenu le programme implicite d'une époque qui, ne voulant plus rien recevoir des dieux ou de la ...
La beauté, comme question et comme valeur, a été au centre de la culture occidentale depuis les Grecs jusqu'à l'aube du XXe siècle, en passant par le christianisme et l'âge classique. Elle occupe également il n e place centrale dans les civilisations orientales et arabo-musulmanes. Cet essai, qui contient une dimension historique et sociologique autant que philosophique, a été rédigé avec l'intention d'être lu et compris par le plus grand nombre. La question traitée intéresse en effet tous les gens de (...) bonne volonté, et pas seulement une élite cultivée. Comment, en effet, concevoir sans la beauté un monde véritablement humain, accueillant au plaisir, à la joie et au bonheur? Il semble que, depuis un siècle, cette centralité ait été perdue, les arts, qui l'exaltaient, ont joué à cet égard un rôle pionnier en cultivant des valeurs comme celles d'originalité, d'expressivité, d'étrangeté ou d'authenticité, qui peuvent jouer directement contre la beauté."--Page 4 of cover. (shrink)
La contre-utopie 1 est le double inversé de l’utopie. Elle délivre l’image d’une société de cauchemar là où l’utopie faisait le tableau d’une société de rêve. Les utopies décrivaient des communautés ordonnées et prospères. Elles donnaient à penser que la conjonction de l’abondance2 et de la tranquillité est possible, que les hommes pourraient enfin parvenir..
Fernand Braudel distinguait trois rythmes historiques. Le premier, le plus lent, est lié aux inerties de la géographie et du langage. Le deuxième, plus rapide, est celui des grands faits, à l’échelle des décennies. Le troisième, très agité, est celui des événements. Une revue d’idées comme Cités n’a pas pour vocation de suivre des événements..