Το άρθρο αναφέρεται στη φυλή των Αορέων στην Κόρινθο και των Αορών στην Κέρκυρα : μας οδηγούν στην Καρία, όπου, σύμφωνα με το κείμενο της επιγραφής των Κυτενίων στο Λητώον της Ξάνθου, που δημοσίευσε ο J. Bousquet στη REG 101 (1988), συναντούμε τον επώνυμο προγονό τους Άορα, γιό του Χρυσάορος, απόγονο του Βελλερε- φόντη. Οι Αορείς / Αοροί μας οδηγούν στην εποχή του ηρωικού αποικισμού της Ασιατικής Δωρίδας και της Χρυσαορίας, στο τέλος της 2ης χιλιετίας π.Χ., και διευρύνουν τις γνώσεις (...) μας για το πρωτοϊστορικο παρελθόν της Κορίνθου, σε σύνδεση με τα αποικιστικα ρεύματα της μετα-^ηρωϊκής περιόδου. (shrink)

L'étude des formes, celle des thèmes figurés sur les vases grecs ne sont pas sépara ble· d'une connaissance aussi précise que possible des lieux et des conditions de trouvaille des documents considérés. On donnera ici l'exemple des cratères corinthiens dont l'iconographie aristocratique s'explique par le type de vie et l'idéologie funéraire des clients privilégiés de cette série de vases, les notables de Cerveteri.

Si la constatation d'une ressemblance exacte entre l'«Éphèbe agenouillé» de Samos et les personnages de l'Olpè Chigi impose d'y reconnaître une œuvre corinthienne, le type du visage semble à première vue isolé dans le contexte protocorinthien. C'est pour tenter d'en reconstituer la genèse que l'on réexamine ici l'ensemble des représentations du visage dans la peinture et la plastique corinthiennes du vne siècle : après une phase d'expérimentation se constitue progressivement, dès le second quart du siècle, un type de profil anguleux (...) et vertical qui restera longtemps la structure de référence. Et c'est la synthèse, sans doute réalisée d'abord au niveau de la grande peinture dont les miniatures de l'olpè, comme l'avait vu Payne, impliquent l'existence, de cette structure avec un type syrophénicien qui permet d'expliquer le visage original de l'éphèbe d'ivoire. A partir du Corinthien Ancien la coexistence du visage protocorinthien avec des types orientaux devient d'ailleurs de plus en plus fréquente, et conduit à la création de types mixtes, où la structure traditionnelle est fortement orientalisée. Celle-ci n'en traversera pas moins presque intacte toute la première moitié du vie siècle : l'analyse des documents du Corinthien Moyen et Récent montre qu'elle se maintient au moins jusqu'à la fin de la peinture de vases à sujets figurés, sous la forme d'un visage au dessin assoupli, mais strictement fidèle à la structure ancienne. L'une des têtes chryséléphantines de Delphes en fournit un magnifique exemple : l'attribution de cette statue à un atelier corinthien s'impose, et conduit accessoirement à remettre en question l'hypothèse trop vite admise d'une triade, les deux autres statues étant vraisemblablement samiennes. Les reliefs miniaturistes en ivoire également trouvés dans la favissa de Delphes s'intègrent d'ailleurs eux-mêmes, aussi bien par la typologie des visages que par le répertoire iconographique, dans la plus ancienne tradition corinthienne. L'attribution souvent proposée d'une partie d'entre eux à la Laconie s'avère sans fondements solides, et cette constatation conduit à reprendre la question si controversée des origines du Cratère de Vix. Comme l'ont soutenu Gjedesen et Vokotopoulou, le cratère est bien sans doute une œuvre purement corinthienne, mais rien n'interdit de le situer, avec Jucker et Rolley, dans le troisième quart du vr siècle : il y attesterait simplement de l'étonnante stabilité des structures formelles qui caractérise le style corinthien, et qui en rend l'histoire à la fois si difficile et si exemplaire. (shrink)

Le franciscain Guiral Ot inclut, dans son commentaire sur I Corinthiens, des questions discutées aussi dans son commentaire sur l’ Éthique et dans ses questions parisiennes sur les Sentences (1327-1328). Cet article fournit une tabula quaestionum des commentaires de Guiral Ot sur I Cor. et sur l’Épître aux Galates, ainsi que l’édition de deux questions, l’une tirée du commentaire sur l’ Éthique et l’autre des questions sur l’ Éthique et sur les Sentences. Une analyse révèle que les lectures sur (...) I Cor., données à Toulouse entre l’automne 1323 et le printemps 1326, ont suivi la composition du commentaire sur l’ Éthique, également rédigé à Toulouse, probablement pas avant l’année universitaire 1322-1323. (shrink)

L'article analyse 2 Corinthiens 2:14-3:18, et présente la compréhension qu'a Paul de la réalité eschatologique établie par l'événement Jésus-Christ et réalisée dans le vie de ceux qui «se convertissent au Seigneur» . Utilisant les images du monde Gréco-Romain et la révélation de Dieu au Sinaï, Paul annonce le futur de Dieu comme ouvrant le présent, et invite les croyants de Corinthe à entrer dans l'offre eschatologique présente de Dieu. Une attention spéciale est donnée à l'assertion paulinienne, «Car le Seigneur, (...) c'est l'Esprit» . Cette affirmation provocatrice est souvent citée pour mettre en exergue la compréhension qu'a Paul de l'Esprit Saint comme agent de la résurrection de Jésus, et comme celui qui maintenant dispense la vie de Jésus ressuscité à tous les croyants. Cependant, Paul entend-il identifier le Seigneur qui est l'Esprit, comme le Christ ressuscité? Pour déterminer si Seigneur a en priorité un accent théocentrique ou christocentrique, l'article considère le contexte immédiat de cette acclamation: la description que fait Paul de son expérience du «Dieu vivant» , et la transformation eschatologique présente des croyants. (shrink)

En I Corinthiens 13,2, l'apôtre Paul fait une allusion polémique au Commentaire d'Habacuc 7,4-5. Cette allusion, transparente pour certains des destinataires de l'Épître, est masquée à d'autres par des procédés rhétoriques. In I Corinthians 13,2 the apostle Paul alludes polemically to the Commentary on Habakkuk 7,4-5. This allusion is evident to some addressees of the Epistle, but to others it is concealed by rhetorical devices.

L’épître aux Corinthiens, écrite vraisemblablement vers 96, est une clé de lecture et d’interprétation de la construction identitaire de l’Eglise. Dire que Clément intervient dans un contexte d’identité naissante ne doit cependant pas faire oublier qu’une identité n’est jamais figée. Mais comment déterminer ce qui relève d’adaptations ou ce qui menace l’identité ? L’épître de Clément mérite d’être relue en utilisant les concepts proposés par Paul Ricoeur. Les évènements qui agitaient « l’Eglise de Corinthe » furent considérés comme graves (...) car ils relevaient, selon « l’Eglise de Dieu en séjour à Rome », non de « l’identité-mêmeté » mais de « l’identité-ipséité ». Et c’est pourquoi ils portaient atteinte à la construction et à la configuration identitaires de « l’Eglise de Dieu ». Ainsi l’épître est une exhortation qui permet de repérer ce qui commençait à se construire comme « identité-ipséité » d’un « protocatholicisme » succédant au catholicisme primitif. (shrink)

En 1978, dans le quartier de Stratia (Corfou), au Sud-Ouest de Palaiopoli, où se trouvait l'agora de la ville antique, on a fouillé un dépôt de sanctuaire domestique, dédié à une divinité féminine (Héra?) : au-dessus des ruines d'une habitation, on a recueilli 40 objets de caractère cultuel et rituel (figurines, vases, objets métalliques) datant du milieu du vr s. au 1er quart du ve s. av. J.-C. Ils étaient brisés et mêlés à des charbons, des coquillages et des ossements (...) d'oiseaux à moitié calcinés, restes évidents de sacrifices ou de repas rituels. L'offrande la plus remarquable du dépôt est un vase à parfum tripode en bronze, daté du 3e quart du vr s. av. J.-C, et qui, comme on peut le conclure de l'étude de la forme et du décor, doit provenir d'un atelier corinthien de Grande-Grèce. (shrink)

Cet article propose la première publication complète d’un monument consacré par les Thespiens aux Muses dans leur sanctuaire au pied de l’Hélicon, dont les éléments constitutifs sont connus depuis le xixe s., et notamment depuis les fouilles de P. Jamot au Val des Muses. Les statues en bronze de petite taille des neuf Muses se dressaient sur une base en arc de cercle d’une ampleur de ca 10 m, placée dans un écrin architectural largement ouvert sur l’extérieur. Un nouveau lustre (...) est donné à ce groupe statuaire hellénistique exceptionnel à l’époque d’Auguste par la gravure, sous chacune des figures, d’une épigramme descriptive et érudite signée par le poète corinthien Honestos. Est ainsi conservé l’un des rares exemples archéologiques de recueil de poèmes décrivant des œuvres d’art figuré. L’analyse des épigrammes et l’observation détaillée des mortaises de fixation visibles à la face supérieure des blocs de la base permettent d’émettre des hypothèses sur les types utilisés pour la représentation des Muses, mais aussi d’assurer, au‑delà de tout doute, que les statues prenaient place au milieu d’ornements végétaux en bronze qui évoquaient le paysage du Val des Muses. La représentation de la nature comme élément non plus secondaire, mais essentiel d’un groupe sculpté correspond aux recherches nouvelles de la basse époque hellénistique. Faute de fouilles exhaustives du sanctuaire des Muses, l’emplacement du monument ne peut être déterminé avec certitude. Des lettres de remontage nous apprennent en revanche qu’il a été déplacé, peut‑être à l’époque où furent gravés les poèmes d’Honestos. (shrink)

L’article exploite l’occasion rare d’étudier ensemble une statue et la construction où elle était présentée et mise en valeur. Les fragments de la statue comme de son baldaquin ont été trouvés ensemble lors de la fouille de 1931. Le baldaquin consiste en un petit édicule corinthien à deux colonnes, ouvert en façade et sur les côtés, accolé au mur Sud de la curie. La légèreté de sa construction comparée à la massivité de la statue exécutée d’un seul bloc, implique qu’il (...) a été construit autour de la statue, après sa mise en place et son achèvement. La statue assise de Fortuna se présentait de face, tournée vers l’espace qui tenait lieu de basilique civile au forum. L’emplacement où elle se trouve lui donne ainsi tout son sens. L’ensemble a été mis en place au moment des grands travaux de la deuxième phase architecturale du forum, dans le troisième quart du iie s. p.C., et détruit par le séisme qui a gravement affecté les bâtiments du forum vers le début du vie s. (shrink)

Un nouveau morceau de FD III 1, 510 révèle que l'épigramme inscrite célèbre les victoires des chevaux de Callias III fils d'Hipponicos, le riche Athénien ami de Socrate et des sophistes. La victoire olympique a échappé à Callias, mais les deux premiers Callias l'avaient obtenue. L'épigramme éclaire le sens d'un passage des Helléniques de Xénophon (VI 3, 3). — Épigramme de cinq distiques élégiaques d'un tombeau collectif à Ambracie (vie s.). Texte repris de YArchDelt (1986), avec nouvelle lecture et commentaires. (...) Une ambassade de Corinthe avec son escorte d'Ambraciotes a été assassinée entre le port et la ville par un clan indigène. Caractères corinthiens, stoichedon et boustrophedon. (shrink)

Quel est l'intérêt philosophique d'une réflexion sur le "bien" dans le Phédon de Platon, et sur les "origines de la crise" développée par Parménide d'Elée dans son Poème et Paul de Tarse dans sa Première Lettre aux Corinthiens? Il s'agira d'abord de voir comment le "bien" du Phédon de Platon est en mesure d'offrir, du haut de sa transcendance et d'une manière étonnante, une solution inédite au problème de la "séparation" (chôrismos) dans le but d'assurer la cohésion de l'univers, (...) de sauvegarder l'unité de l'homme et de fonder tout discours logique. Une telle étude aurait notamment pour résultat de remettre en cause l'idée reçue selon laquelle Platon développe une philosophie dualiste dans le Phédon. La deuxième partie de l'ouvrage propose de voir comment la "crise" (krisis) provoquée par le logos (raison) philosophique de Parménide d'Elée opère une critique des valeurs mondaines de son temps, et en quoi cette critique demeure valable pour l'homme d'aujourd'hui, afin d'examiner, par la suite, l'apport spécifique de Paul de Tarse au traitement de la "crise" corinthienne qu'il rencontre et qu'il tente de résoudre à partir de son logos (langage) spirituel, tout aussi critique que celui de la philosophie. Peut-on soutenir que ce logos est également en mesure de servir, aujourd'hui, de garde-fou salutaire à toute forme de débordement et d'excès? De quels excès s'agit-il? De quelles façons chacun de ces deux types de logos philosophique et spirituel procure-t-il à l'homme un sens du discernement nécessaire à sa vie? Telles sont certaines des questions auxquelles le présent ouvrage tente de répondre. (shrink)

t. 1. Introduction générale, témoignages, discours aus Corinthiens, sur la fortune.

The episode related by Herodotus (III 48) of the three hundred young Corcyreans saved from being castrated by the Samians is obviously the aition of a Samian festival in honour of Artemis. One has only to translate the elements of the account in terms of ritual to obtain a precise picture of this festival: altar robbery with fighting. A compari- son with Spartan flagellation at the altar of Artemis Orthia supports the initiatory cha- racter of this ritual, which was equally (...) modelled on a real practice, that of bomolochia. A more hypothetical explanation can be given for the presence in the aition of the Corcyreans, Corinthiens and Lydians. (shrink)

La première lettre de Paul aux Corinthiens (11/2-16) est le premier écrit issu des religions monothéistes à avoir lié le voile des femmes à leur relation à Dieu. Ce passage, comparé à d'autres textes de Paul et aux coutumes païennes de son temps, permet de distinguer deux courants : la tradition théologique de Paul et les coutumes du monde. Le voile des femmes étant le signe visible de leur subordination, Paul n'a pas réussi àconcilier sa tradition théologique d'égalité fondamentale (...) entre les baptisés avec la coutume du voile. (shrink)

La première lettre de Paul aux Corinthiens (11/2-16) est le premier écrit issu des religions monothéistes à avoir lié le voile des femmes à leur relation à Dieu. Ce passage, comparé à d'autres textes de Paul et aux coutumes païennes de son temps, permet de distinguer deux courants : la tradition théologique de Paul et les coutumes du monde. Le voile des femmes étant le signe visible de leur subordination, Paul n'a pas réussi àconcilier sa tradition théologique d'égalité fondamentale (...) entre les baptisés avec la coutume du voile. (shrink)

A. Oikonomou, Lampes paléochrétiennes d'Argos. P. 481-502 En 1983, à Argos, une fouille d'urgence dans un cimetière paléochrétien a donné 116 lampes qui copient ou imitent des modèles corinthiens du me et du ive s., des types nord- africains, siciliens ou d'Asie Mineure. Elles ressemblent beaucoup quant à l'argile, la technique et le décor à des exemplaires de la «Fountain of Lamps» du Gymnase de Corinthe. Certaines d'entre elles sont d'origine argienne, d'autres des importations corinthiennes.

Le lécythe à épaule, qui apparaît pour la première fois à Athènes peu avant le milieu du VIe siècle, n'est pas une forme empruntée à des modèles corinthiens. Ses analogies avec la forme Β des « lécythes samiens » en font l'héritier direct. A l'origine des séries on trouve les vases à parfum présents en Lydie et dans les cités d'Éolide et d'Ionie au temps d'Alyatte et de Crésus.

In this comparative study the author accounts for the interpretative bases of 2 Corinthians 13:5. The process of the study follows the following structure: A. Approaching the genesis of the work; B. Diachronic and synchronic reading of the text; C. Pragmatic reading and philosophical applications; D..