The ontology of Toni Negri, as political philosophy of the multitude, supposes a very speck relation between philosophy and politics, determined by the non-difference between the two of them, while refusing, at the same time, to make the one proceed from the other, or to médiatise them and to unite them by a third necessity. They unite there only by the univocity of freedom that registers the political-philosophical indeterminacy. Hence the difficulty of making them into a political programme, of «organizing» (...) the multitude as a political subject. But the notion of void, concomitant this univocity and defined as the very possibility of any qualitative change, establishes the philosophical-political particularity of the negrian ontology related to 1) the deconstructionist founding of the political and democracy and 2) Alain Badiou’s ontology. Far from being incapable of presenting a politics, Negri’s void designs a way to act « doing and saying at the same time » in politics. (shrink)

Résumé Comment envisager aujourd’hui la peinture comme une activité spécifique, et sous quelles conditions? L’approche qui en est faite dans ce texte part de la simple notion de « recouvrement », prise dans son sens le plus littéral, pour en poser quelques articulations particulières. Tout d’abord, celle de la construction d’un objet pictural fondé par ses composantes matérielles, et la valeur de mise en espace spécifique qu’il constitue dans le rapport à la frontalité. De là, l’affirmation d’une notion de (...) « distance » que permet cet objet, distance mise en opposition à des données d’immersion, qui présenterait un fonctionnement basé sur la mise en œuvre constante d’un écart. Arguments dont on voit bien évidemment la dimension moderne, pour ne pas dire moderniste, dont ce texte interroge, dans la situation contemporaine, une possible remise en jeu. (shrink)

Comment lire Kant? Et plus précisément, comment aborder l’imposant massif constitué des trois sommets philosophiques que sont la Critique de la raison pure (1781/1787), la Critique de la raison pratique (1788)et enfin la Critique de la faculté de juger (1790)? Cette seconde question, ainsi recentrée sur la période critique de la philosophie kantienne, n’est en rien une simplification et la réponse qu’on peut lui apporter est loin d’être univoque. En effet, il est manifeste que la question d...

Les changements profonds apportés aux concepts fondamentaux de la science par la logistiepie, la relativité et la théorie des quanta ont fait apparaître de nouveaux aspects du problème psychophysiologique dont plusieurs nettement défavorables au parallélisme. Ces postulats concernant l’équivalence, l’identité, et l’indépendance causale des séries psychologique et cérébrale paraissent ébranlés si l’on tient compte des notions nouvelles d’identité numérique, de simultanéité relative et d’indétermination quantique.

En quoi la mathématique et l’informatique peuvent-elles concerner les philosophes et les penseurs de la politique ?Naguère, la réponse eût consisté à dire que les structures de l’autorité et du pouvoir trouvaient leur représentation formelle la plus simple dans des structures d’ordre typique, largement répandues dans ces disciplines, comme, par exemple, la structure d’arbre1...

Je viens tout juste de terminer une nouvelle édition ainsi qu’une traduction française intégrales du texte de la grande condamnation promulguée par l’évêque Tempier en 1277. Depuis quelques années déjà, des médiévistes tels que Roland Hissette et Luca Bianchi souhaitaient que l’acte de censure parisien soit ainsi établi sur la base d’une véritable enquête critique auprès de la tradition manuscrite qui nous a transmis ce document.

L'auteur édite d'abord un fragment, conservé au Musée d'Argos, où il reconnaît un reste des décrets argiens pour Pallantion. L'article publié par M. Piérart dans le tome 106 de la même revue l'amène ensuite à exposer les résultats auxquels il était parvenu de son côté en étudiant l'inscription IG IV 616. Des notes additionnelles traitent enfin : 1° d'un passage d'Énée le Tacticien que l'on a rapporté à tort aux institutions d'Argos ; 2° de la datation par l'écriture ; 3° (...) de nouvelles phratries et kômès argiennes ; 4° de quelques textes d'Argos récemment édités ; 5° de diverses corrections à la série de décrets Mnem. 43 (1915), p. 366-382. (shrink)

[421] Pour indiquer le sujet de ce mémoire, je commencerai par rapporter ce qui m’en a fourni l’occasion. C’est la lecture de Longin et la comparaison de ce qu’il dit sur le sublime avec ce que d’autres auteurs en ont dit. Longin commence par faire souvenir son ami Terentianus du petit traité de Cecilius, qui roule sur la même matière, et du peu de satisfaction que leur a causée la lecture de cet ouvrage. Il taxe le style de Cecilius de (...) bassesse et de répondre assez mal à la dignité de son su... (shrink)