Presented here is the German translation of Jan Patočka’s fragment Nitro a svět which was written in the 1940s and belongs to the so called „Strahov Papers“. The fragment reflects Patočka’s early attempts towards a thinking of subjectivity and the world. Thereby Patočka’s approach is phenomenological, but also integrates motives of German Idealism. The critical impact of the fragment lies in its orientation against the scientific biologism of its times.

An essay of Jan Patočka on Dostoevsky's short story "The Dream of a Ridiculous Man".

A Text from Jan Patočka's Archive in Vienna on "The function of the literature in society", translated from Czech into German by Ludger Hagedorn.

Body, Community, Language, World, here made available in English for the first time is Patocka's presentation of phenomenology as a living tradition - as a philosophical heritage that requires to be rethought and redirected in light of possibilities that it has itself uncovered. Jan Patocka lived for most of his adult life in Communist Czechoslovakia where he was at times banned from publishing or teaching. Mentor of Vaclav Havel, Patocka defied the regime as one of the spokespersons for Charta 77, (...) and died in 1977, following two months of police interrogation. (shrink)

History begins inseparably with the birth of the polis and of philosophy. Both represent a unity in strife. History is life that no longer takes itself for granted. To speak, then, of the meaning of history is not to tell a story with a projected happy or unhappy ending, as Western civilization has hoped, at least since the French Revolution. History's meaning is the meaning of the struggle in which being both reveals and conceals itself. Technological society represents both the (...) triumph of historicity and its implosion, since here humans turn from reaching for the sacrum imperium - life lived in the perspective of truth and justice - to the mundane satisfaction of mundane needs, to life lived for the sake of catering to life. (shrink)

The essay “The Phenomenology of Afterlife” was left unfinished by Patočka and was never published during his lifetime. In fact, we still do not know exactly when it was written, though it was clearly written sometime during the latter part of his life. In the essay, Patočka attempts to analyze the question of afterlife phenomenologically. He rejects the traditional notion concerning the immortality of the soul and instead seeks to give a purely phenomenological and existential account of how the other (...) lives on in us after his death, and of how we are affected by the death of a loved one. In order to do this, Patočka bases his understanding of the afterlife on a phenomenological analysis of our constitutive intersubjectivity with others. (shrink)

In this essay, Domenico Jervolino summarizes twenty years of Ricoeur’s reading of Patočka’s work, up to the Neapolitan conference of 1997. Nowhere is Ricoeur closer to Patočka’s a-subjective phenomenology. Both thinkers belong, together with authors like Merleau-Ponty and Levinas, to a third phase of the phenomenological movement, marked by the search for a new approach to the relation between human beings and world, beyond Husserl and Heidegger. In the search for this approach, Patočka strongly underlines the relation between body, temporality (...) and sociality. Central to this new encounter of Patočka and Ricoeur is the discovery of an idea of inter-human community based on a a-subjective conception of existence. (shrink)

L'une des grandes contributions a l'etude de la philosophie d'Aristote inspirees par la pensee moderne et oeuvre majeure sur l'histoire du concept de mouvement en general - des presocratiques jusqu'a Hegel -, Aristote, ses devanciers, ses successeurs de Jan Patocka est lui-meme l'expression d'un double mouvement. Porte, en tant que recherche sur la philosophie aristotelicienne de la nature et sa signification pour les sciences modernes, par des motifs phenomenologiques, il entreprend en meme temps, a partir d'Aristote, une reevaluation des points (...) de depart de la phenomenologie et de la philosophie de l'existence, de facon a orienter la philosophie moderne sur le concept de mouvement comme accomplissement de la vie. Livre charniere donc, qui aura attendu pres de cinquante ans avant d'etre traduit. (shrink)

Dans cet ouvrage, Jan Patocka nous propose un cheminement, une « tentative d'introduction aux questions générales d'orientation dans la situation présente du monde ».Remontant aux fondements spirituels de l'Europe et aux racines mêmes de la métaphysique chez Platon, il met le thème platonicien du soin de l'âme en parallèle avec la méthode de la phénoménologie de Husserl et le questionnement renouvelé par la pensée de Heidegger. Il s'interroge à la fois sur notre héritage et sur notre avenir.La fin de la (...) philosophie est-elle possible?La philosophie - non pas celle qui s'est rendue tributaire de la science ou de la praxis révolutionnaire, mais celle des « hommes pris à la gorge par la nécessité vitale de s'expliquer avec la détresse fondamentale de la vie », l'aspiration vers la « vie bonne » dont l'Europe est issue - n'est-elle pas à même de nous fournir, aujourd'hui encore, un appui et une arme contre le déclin? N'y-a-t-il pas un autre « engagement » que celui qui, se cantonnant dans le domaine du quotidien, s'égare fatalement, victime de prophètes antithétiques?S'interroger sur le sens et les possibilités de la philosophie, c'est s'interroger sur le rôle qui pourra encore revenir à l'Europe dans l'histoire. Le message de Patocka est fait de lucidité et d'espoir. (shrink)

Conçue et écrite dans le milieu des années soixante, cette Introduction à la phénoménologie de Husserl marque les retrouvailles de Patocka avec la phénoménologie après la césure de la guerre et des années cinquante. Ayant fait l'objet d'un cours à Prague et à Mayence, ce texte ne vaut pas seulement par ses vertus pédagogiques, mais surtout par la remise en perspective globale, historique et critique, qu'il propose de la problématique du fondateur de la phénoménologie. Exposé en forme de bilan, repartant (...) des origines dans la Philosophie de l'arithmétique et les Recherches logiques, et allant jusqu'à la réduction phénoménologique, la conscience intime du temps et la question de l'intersubjectivité, il est remarquable par son sens des nuances et des difficultés, le plus souvent inaperçues dans des présentations plus doctrinales : on y retrouve tout l'"esprit de finesse" si caractéristique de Patocka. Destiné à tous les publics intéressés par la phénoménologie, cet ouvrage, rédigé par un familier de Husserl, de Heidegger et de Fink, vaudra tant par la puissance que par la subtilité de sa remise au point. Le cours est suivi d'un manuscrit de travail, daté de 1976 par les Archives Patocka, et intitulé "la Phénoménologie transcendantale de Husserl après révision". C'est dire que Patocka ne s'est jamais estimé quitte de l'œuvre de Husserl, dans ses efforts pour en prolonger la portée. (shrink)

Rassemblant douze textes rédigés entre 1934 et 1976, ce recueil remet les Essais hérétiques en perspective en permettant de saisir quelques-unes des principales lignes de force qui font l'unité intime de l'œuvre de Patocka et communiquent à sa pensée la tonalité et la tension éthiques qui lui donnent son éclat particulier à l'intérieur du mouvement phénoménologique. Ligne de force de la liberté en tant qu'expérience fondamentale de l'être historique qu'est l'homme, transcendance qui, dans sa négativité, rejoint le " pas en (...) arrière " des analyses phénoménologiques. Ligne, négative là encore, de la problématisation socratique. Ligne du destin qui s'ensuit et qui, incarnation exemplaire du conflit de la philosophie avec le monde comme il va, renvoie en direction du " sacrifice radical " à travers lequel la liberté, reniée à force de trop se revendiquer, refait signe à l'époque moderne, poussant Patocka, dans un regard qui embrasse toute l'étendue de l'histoire spirituelle de l'Europe, à considérer le Gestell heideggérien à travers le prisme du polemos dont parlait Héraclite. Écrits " polémiques " donc et " pathétiques ", autant que " politiques ", qui nous parlent de l'humanisme, de la modernité et de ce qui ne prétend pas " sauver ", mais qui résiste dans l'expérience philosophique vécue en tant que " soin de l'âme " - à la fois ébranlement radical et mode fondamental de la responsabilité vis-à-vis d'un sens à jamais problématique. (shrink)

Presented here is the German translation of Jan Patočka’s fragment Nitro a svět (The Inner and the World) which was written in the 1940s and belongs to the so called „Strahov Papers“. The fragment reflects Patočka’s early attempts towards a thinking of subjectivity and the world. Thereby Patočka’s approach is phenomenological, but also integrates motives of German Idealism. The critical impact of the fragment lies in its orientation against the scientific biologism of its times.

Presented here is the German translation of Jan Patočka’s fragment Nitro a svět (The Inner and the World) which was written in the 1940s and belongs to the so called „Strahov Papers“. The fragment reflects Patočka’s early attempts towards a thinking of subjectivity and the world. Thereby Patočka’s approach is phenomenological, but also integrates motives of German Idealism. The critical impact of the fragment lies in its orientation against the scientific biologism of its times.

Presented here is the German translation of Jan Patočka’s fragment Nitro a svět (The Inner and the World) which was written in the 1940s and belongs to the so called „Strahov Papers“. The fragment reflects Patočka’s early attempts towards a thinking of subjectivity and the world. Thereby Patočka’s approach is phenomenological, but also integrates motives of German Idealism. The critical impact of the fragment lies in its orientation against the scientific biologism of its times.

A book review of Rudolf Bultmann's Primitive Christianity in its Contemporary Setting - translated from Czech into German by Ludger Hagedorn.