Using Biblical quotes and his own personal beliefs, the author presents analysis and a critique on some of the contemporary viewpoints presented to the public by the popular media, educational leaders, scientists, and politicians.

Appartenir à une discipline - envisagée comme une forme particulière de culture -, c'est adhérer à des valeurs épistémologiques communes, qui unissent les spécialistes dans leur façon de définir la « bonne » connaissance et d'en prescrire les théories et les méthodes. Des chercheurs d'horizons divers racontent ici leur parcours hors frontières.

Deux documents sont analysés dans cet article : la photographie d’une famille française dans laquelle le plus jeune enfant est porté par la « nénène » malgache (1903) et un extrait d’entretien réalisé auprès d’une femme née de deux parents métis en 1931, évoquant les liens avec sa nourrice. Ces deux documents permettent de mettre en lumière les types de sources mobilisables pour écrire une histoire des domestiques à Madagascar aux xixe et xxe siècles mais aussi d’analyser les rapports de (...) domination et d’affection qui ont pu se jouer dans l’intimité du lien entre la « nénène » et les différents membres de la famille, en particulier les enfants et leur mère. L’entretien permet aussi d’éclairer la manière dont le recrutement pouvait s’effectuer, reposant avant tout sur des qualités morales plutôt que sur des compétences reconnues et valorisées. (shrink)

Ce compte rendu a déjà paru sur le site de la revue Études. A. Sueur, Vie de Joachim Burmeister, Paris, Rhuthmos, 2019, 103 p. Joachim Burmeister est connu, dans toutes les histoires de la musique, comme celui qui, le premier, a proposé, autour de 1600, une analyse rhétorique des œuvres musicales : celles-ci ne sont plus désormais comprises comme de belles formes reproduisant la splendeur et l'unité des structures du monde, selon la grande approche médiévale, mais comme des discours - (...) Recensions. (shrink)

Les Quatre Saisons de Vivaldi imitent-elles les bruits du monde? Peut-on penser l'histoire de la musique comme une libération progressive de la contrainte imitative, d'un ancrage naturel ou même naturaliste? Beethoven, Berlioz, Schumann, Wagner ou Debussy constituent-ils les étapes qui aboutissent à une musique pure? Le romantisme a fait de la musique le paradigme de l'Art en la concevant comme un langage délivré du poids du sens, un art abstrait » parce qu'autonome. Par la richesse savante des auteurs et des (...) œuvres examinés, par les repères chronologiques et théoriques mis en lumière, l'anthologie proposée ici est une véritable histoire de la pensée sonore et de la pratique musicale du XVIIIe siècle au début du XXe siècle. Le mélomane, le musicologue, comme l'historien ou le philosophe de l'art, pourront évaluer d'un œil neuf les liens de l'imitation et de l'expression, la dispute de l'abstraction et les rapports que les arts entretiennent à la signification. (shrink)

Cet article présente un bref historique de la théorie de l’attachement, une définition des concepts, et les développements ultérieurs, tant sur le plan de la recherche que sur le plan plus actuel de la pratique, des liens avec la psychopathologie et des répercussions sur le cadre thérapeutique. Il s’agit de mettre en évidence les bases théoriques et de comprendre leur place dans le champ clinique.

En hommage à Violaine Houdart-Merot, cet ouvrage rassemble des textes qui convergent vers une approche vivante de la littérature où l'esthétique du divers apparaît orientée par une logique de recherche, mais aussi par la ligne de force d'une réflexivité commune sur la nature des Humanités contemporaines. Ces contributions donnent ainsi le ton d'une ultime réconciliation des Anciens et des Modernes et signent l'entrée dans une ère où la considération du littéraire accepte l'expérimentation créative.

Cet ouvrage collectif issu de séminaires de l’Université de Lausanne présente des travaux portant sur le rapport des femmes au pouvoir dans trois aires linguistiques et culturelles de l’antiquité : l’Egypte pharaonique, le monde grec et le monde romain. La problématique d’ensemble rappelée dans l’avant-propos renvoie aux travaux de Fanny Cosandey sur la reine de France (La reine de France, symbole et pouvoir, Paris 2000). Il s’agit de souligner le caractère temporaire de l’autorité lorsqu’ell...

Avant le début des années 1990, les héroïnes étaient souvent considérées comme des versions affadies d’une catégorie générique bien plus glorieuse, celle des héros grecs. A la limite l’héroïsme ne se pensait même pas au féminin. Depuis, deux livres ont corrigé la perspective en faisant valoir l’importance des cultes dirigés vers des personnages féminins tout en tentant de souligner les spécificités de ce type d’héroïsme en Grèce ancienne. En choisissant de travailler sur les héroïnes cultuell...

En choisissant de publier ce recueil d’articles (écrits et publiés entre 1977 et 2008) sur les femmes et le genre dans la collection dont Hélène Rouch fut l’une des fondatrices, Pauline Schmitt Pantel salue le rôle joué par la recherche féministe dans le renouvellement de l’historiographie de l’antiquité. Dans un avant-propos qui rappelle combien la recherche se nourrit de l’engagement de son auteur-e, elle dévoile discrètement quelques traces d’une autobiographie qui comporte, on s’en doute,...

Érotiques, le titre du dossier du numéro 31 de Clio HFS peut intriguer. D’emblée, disons qu’il ne s’agit pas d’un adjectif qui caractériserait les femmes et les hommes dont il sera question dans ce numéro, comme d’autres titres de la revue pourraient le suggérer. Pas davantage celles et ceux qui y ont contribué. Il ne dénote pas non plus le ton des articles du dossier qui reste, on le déplorera peut-être, d’autant plus marqué par l’austérité universitaire que le sujet paraît (...) ne pas l’être. En... (shrink)

«Color siderum ». Η χρύσωσις των ελληνικών πήλινων ειδωλίων κατά την ελληνιστική και ρωμαϊκή εποχή. Η έρευνα που διεξάγεται εδώ και δεκαπέντε χρόνια στο Μουσείο του Λούβρου σχετικά με την πολυχρωμία των ελληνικών πήλινων ειδωλίων επικεντρώθηκε στη μελέτη της τεχνικής της χρύσωσης. Το άρθρο πραγματεύεται ένα σύνολο είκοσι ειδωλίων, που χρονολογούνται από τον 4ο αι. π. Χ. έως το 2ο αι. μ. Χ. και προέρχονται κυρίως από την ηπειρωτική Ελλάδα (Αττική, Βοιωτία) και τη Μικρά Ασία. Γίνεται προσπάθεια, μέσω της εξέτασης (...) των επιφανειακών υπολειμμάτων μετάλλου, να αναγνωριστεί το μέρος της δουλειάς που αναλογεί στο ζωγράφο και/ ή στον επιχρυσωτή. Η ξέταση με βιντεομικροσκόπιο και η μη καταστροφική σωματιδιακή και δομική ανάλυση του φύλλου χρυσού, των στρωμάτων της βάσης και της προετοιμασίας οδηγούν στην αποκατάσταση των βημάτων της διαδικασίας της χρύσωσης και στην αναγνώριση της υψηλής εξειδίκευσης των εργατών. Η μελέτη αυτή επιτρέπει την επανεξέταση της σημασίας των έργων. (shrink)

I have never read the two great stanzas of Odes III. 3 without a feeling that the above phrase was rather inadequate, according to what I suppose to be the accepted translation. I base the word ‘accepted’ on Forcellini, and Lewis and Short, who give the reference under the head of propositum, ‘purpose,’ ‘intention,’ ‘resolution,’ ‘design.’ But the capacity of sticking to some particular purpose is not a very noble quality, and if we take the phrase in the wider sense (...) of general tenacity of purpose, I do not feel that we get the ‘iustus’ of the ode, though we may perhaps get a person who is likely to succeed in life. Taken in this way, ‘tenax propositi’ suggests the portrait of Henry VIII., with his gross face and striding legs, dominating the English Church and the High Table of Trinity. I shall perhaps be told that the context shows the meaning. It may no doubt prevent the phrase from being misleading, but it does not make it worthy of its setting. I may add that in the other two places, where I know of its occurring, it has no very lofty meaning. In Ovid Met. X. 415, ‘propositi tenax’ is used to describe the persistent efforts of Myrrha's nurse to find out what is the matter. In Quintilian XI. 1, 90, in a discourse on mild equivalents, we are told that the ‘pertinax’ may be spoken of as ‘ultra modum propositi tenax.’. (shrink)

Reasonning in naive set theory (with unlimited comprehension), we derive a paradox (a formal contradiction) which can be seen as a variant of the Burali-Forti paradox.

In January, 1914, I published in the Classical Quarterly an article on t1he Five Grammatical Chapters of Quintilian, in which I endeavoured to set out the general scheme of the writer and his relation to the educational practice of his time. In the present paper I propose to deal with some of the numerous difficulties of detail—difficulties both of text and meaning—which crop up in chapters 4–7. The technicality of the subject and the abbreviated method of treatment produce much obscurity, (...) even when we have no reason to doubt the text. And as to the text, one can but echo the words of Varro with regard to philological and grammatical questions, ‘librarios haec spinosiora indiligentius elaturos putaui.’ The result is that these chapters provide perhaps more problems than are to be found in the same limits in any first class Latin writer—problems which, though not perhaps of much intrinsic importance, have that interest which must always attach to questions which have baffled generations of commentators. I have divided the questions which I have treated into two classes. The first consists of passages in which I feel some confidence in the text which I have adopted or the meaning which I have proposed. The second consists of those which I fear must be left unsolved, though I hope that I have been able to advance the discussion a few steps. (shrink)

The five chapters which Quintilian has devoted to ‘Grammatica’ are in many ways the most valuable discussion of the subject which we possess. They are older than any other surviving account, except the remains of Varro De lingua Latino, and the grammar of Dionysius Thrax, and this last, though far more complete than Quintilian in its examination of the parts of speech, has nothing that compares with the other chapters on analogy, etymology, etc., nor does it give so clear a (...) view of ‘grammatica’ as a whole. These chapters do not appear to have been treated by any scholar since Nettleship published his article on ‘Latin Grammar in the First Century’ in the Journal of Philology, vol. xv. If, in the course of this paper, I traverse on certain points the opinions of so distinguished a scholar, let it be understood that I do so with much diffidence, and only after much consideration of the facts as they appear to me. (shrink)