The view that Pausanias 9. 13. 1–15. 6 is a simple epitome of Plutarch's lost Epaminondas, first advanced by Wilamowitz in 1874 and later elaborated by Wilamowitz himself and by Ludwig Peper, has commonly been accepted, with little or no further discussion, by students of Plutarch, Pausanias and fourth-century history. In a recent general reaffirmation of the thesis John Buckler does note that what Pausanias says about Mantinea is hard to square with Plutarchan evidence and he therefore (...) admits some contamination of the hypothetical source with non-Plutarchan material. But Buckler's discussion of the matter within the framework of a book on the Theban hegemony is necessarily brief and somewhat unsystematic, and may be thought over-ready to assume Plutarchan connections where none can be demonstrated. The purpose of this paper is to show that the Wilamowitz/Peper hypothesis in its pure form cannot reasonably be sustained, that at the very least some degree of contamination must be presumed, and that the existence of a direct connection between Pausanias and Plutarch can hardly be regarded as established beyond reasonable doubt. (shrink)

The Periegesis of Pausanias has finally entered the world of serious literature. Long after the way was first shown, the Magnesian has arrived and duly taken his place in the intellectual world of the second century: a pilgrim to the past. Yet he was no bookish, library-bound bore. Recent studies have transformed our opinion of him as a recorder of the sites and treasures of what was, even to him, antiquity, ‘His faithfulness in reporting what he saw has, time (...) and time again, been proven at a large number of sites and could easily be demonstrated at a good many others.’ ‘The very fact that the second-century A.D. traveller Pausanias wrote at such length about the sites and monuments of Greece is itself indicative of his most important attitude towards antiquities. That is, he thought them of sufficient value to be worth recording and thought it worth travelling extensively in mainland Greece over a period of many years to see them for himself.’ And so inevitably, as respect for the author has grown, the desire to lay bare his soul has followed. Critics are unanimous in their view of a man sensitive to the resonance of the ancient and power of the past. On occasion a Herodotean fascination with the mutability of man's lot bubbles to the surface, indeed we may surmise Herodotus to have been an important influence on the Periegesis in several fundamental respects. Above all he was a man of deep learning and keen interest in the past and a faithful recorder of its remains. Archaeologists and art-historians concur. (shrink)

In his historical introduction to Laconia written in the second century AD Pausanias could rely on several genealogical lists as well as on rich mythological and historical narratives of the earliest times of Sparta. Although these mainly originated from non-Spartan authors, they reflect a variety of elaborate tales about which the Spartans debated, but which also strengthened their community and defended it against the outer world. Through its own past Sparta managed in the long run to assert a leading (...) position in the Peloponnese as well as in the whole Greek world and to be remembered not only by its admirers as a traditional supreme power. (shrink)

Nul n'ignore, depuis l'arrêt Branly, que l'histoire peut être objet de chicane. L'évolution des mœurs ayant transformé l'institution judiciaire en caisse de résonance propre à mettre en lumière les causes les plus obscures, cette rencontre du droit et de l'histoire ne relève plus, aujourd'hui, de l'anecdote mais du phénomène social. Il ne s'agit plus seulement de réparer l'outrage causé par le silence de l'historien négligent sur l'œuvre d'un aïeul méritant. On ne craint plus d'ériger le juge en arbitre des (...) différentes lectures possibles des événements historiques récents. Il est parfois sommé de dire si la manière dont on a rapporté ces faits est licite, c'est-à-dire conforme au droit. Comment pourrait-il échapper à cette singulière mission quand la loi elle-même encourage la " judiciarisation " de l'histoire? L'un des apports majeurs de la thèse réside dans l'examen du rôle imparti au juge et à la loi en la matière : ce qu'il est et ce qu'il devrait être. On voit ainsi émerger de cette étude une conclusion inespérée. Carole Vivant démontre une tendance constante des tribunaux à prendre en considération la spécificité du travail de l'historien et son utilité sociale. Il en résulte un allègement des contraintes juridiques susceptibles de nuire à la recherche historique. Mieux : malgré les pressions qu'il subit, malgré quelques décisions isolées qui sont l'arbre cachant la forêt, il s'avère que le juge répugne à museler la liberté de l'historien, que ce soit au nom d'un intérêt privé ou en considération d'une certaine vision de l'intérêt général. Belle leçon donnée au législateur, qui pourrait s'inspirer de cette sagesse prétorienne. P.P. Les historiens se félicitent que les conclusions de cette thèse rejoignent et confortent leurs préoccupations de préserver l'indispensable liberté de la recherche. La publication du grand travail de Carole Vivant arrive à point. R. R. (shrink)

‘In Stymphalos there is also an old sanctuary of Stymphalian Artemis. The image is of wood, mostly gilded. On the roof of the temple there are also representations of the Stymphalian birds. It was difficult to discern clearly whether they were made of wood or plaster, but my examination suggested that they were of wood rather than plaster.’Pausanias' reference to the Stymphalian birds of the temple at Stymphalos was taken by the German scholar, Bliimner, to indicate that stucco reliefs (...) were produced by the Greeks; and, despite the caution of Miss E. L. Wadsworth, 3 the inference that plaster was used for architectural sculptures of some form in Classical Greece has clearly been accepted by M. Cagiano de Azevedo and N. Bonacasa in the two great Italian encyclopedias of art. (shrink)

L’attitude des historiens face à la mondialisation a été influencée depuis 1990 par les débats sur la globalisation. Celle-ci a permis, après l’histoire universelle européocentrique des années 1870-1970 et la World History des années 1960-1990, de développer des perspectives nouvelles marquées par les méthodes de l’histoire globale. Mais les résultats sont différents selon les sphères culturelles : en France et en Italie, on a privilégié l’histoire connectée ; en Allemagne et dans le monde anglo-saxon, on a insisté sur les processus (...) de globalisation ; en Russie et en Chine, on estime que la globalisation concerne le domaine économique mais non les dimensions politiques et culturelles locales qui restent en dehors du monde occidental. Enfin, les limites méthodologiques de l’histoire globale ont des conséquences sur les conceptions de la globalisation qu’on ne peut faire remonter trop loin dans le temps et amènent à concevoir une histoire de l’humanité qui dépasse celle de la seule mondialisation. (shrink)

The intention in this paper is analyze how and why Pausanias relate the difference with the mythic Orpheus. This will reveal another face of the vast myth of the bard. For this particular research some aspects of Orpheus myth will be studied: place of birth, appearance, legend, magician’s role and his relation with Musaeus and the Eleusinian Mysteries.

The excursus of Thucydides on the last years of Pausanias and Themistocles is remarkable for its simple, rapid-flowing style, its storytelling tone, its wealth of personal ancedote, its marked deviation from his normally strict criteria of relevance. These characteristics, which give the excursus a Herodotean flavour, have often been noted by modern scholars, but until recently acceptance of its general credibility has been widespread, and indeed, with one important exception, which seems to have created very little impression almost unchallenged.

It is argued that Athenagoras, Leg. 17, draws on Pausanias 1.26.4, and may join Aelian, Pollux, Philostratus and Longus in the list of possible readers of the periegete.

L’interview retrace la carrière universitaire de l’historien Mario Kessler, né en RDA. Il a étudié l’histoire à Iéna et à Leipzig, a rédigé ses thèses de doctorat et de post-doctorat alors qu’il se trouvait encore en RDA, mais a dû trouver sa voie dans un système universitaire entièrement nouveau en 1990. Il y est parvenu sans changer sa position politique de socialiste critique. Grâce à la formation universitaire de sa famille et à sa connaissance de la littérature occidentale, il (...) disposait déjà avant 1989 d’une avance en matière de connaissances, qu’il a pu mettre à profit, par exemple lors de ses nombreux postes de professeur invité et de ses séjours de recherche aux États-Unis. Il n’a jamais oublié ce qu’il devait à ses professeurs et compagnons universitaires de l’Est et de l’Ouest. (shrink)

Ή ταύτιση του κτηρίου λουτρών Α, κοντά στό θέατρο, μέ Σεραπιεΐο πού μετατράπηκε σέ Ασκληπιείο, μας επιτρέπει νά προτείνουμε δύο τοπογραφικά σημεία της διαδρομής του Παυσανία στό "Αργός : σύμφωνα μέ αυτά αναφέρει τό κτήριο μιά πρώτη φορά δταν κατεβαίνει άπό τό 'Αφροδίσιο προς την 'Αγορά και μιά δεύτερη φορά όταν γυρνάει πάλι σ' αυτήν στό τέλος της διαδρομής του. 'Από τους χώρους πού αναφέρει ό Παυσανίας αυτό τό σύνολο μας επιτρέπει νά περιορίσουμε τήν ερευνά στό χώρο Δέλτα καί στην (...) δδό των Νεμεάδων Πυλών. (shrink)

L'historiographie française s'est pleinement intéressée aux cultures populaires après 1960, pour en identifier les corpus spécifiques, les traits rémanents et la symbolique des rituels . Mais dès 1970, la controverse surgit à propos du découpage entre savant et populaire , dans un contexte de plus grande prise en compte des modes d'échange, de circulation, d'usages. La question de la réification du peuple sous-tendait ces débats vifs. Plus récemment, la disparition du terme «populaire» au profit d'expressions de substitution témoigne du malaise (...) des historiens face à une culture populaire mal identifiable, mais qui possède des pratiques culturelles propres, trop peu inventoriées. C'est le défi de la jeune histoire culturelle.French historiography fully was interested in popular cultures after 1960, to identify specific productions, main issues and symbolics of ritual . But since 1970, the controversy emerges concerning cutting between high and low , in a context of rethinking the modes of exchange, of circulation, of uses. The question of the reification of the people underlay these sharp debates. More recently, the disappearance of the term "popular" with the profit of expressions of substitution testifies to the faintness of the historians against a popular culture not much identifiable, but which has own cultural practices, too little inventoried. There is the challenge for the young cultural history. (shrink)

M. J. Dewar argues that in Georg. 1.511–4 Virgil may have been drawing a disquieting parallel between Orestes, evoked through an imitation of Aeschylus , and Octavian, present a few lines above . Pausanias probably supports this suggestion; he shows that the link Octavian-Orestes existed quite early and in a sense favourable to Octavian, even though it may soon have been used in a negative sense by anti-Caesarian propaganda on account of the dark side of the myth. In front (...) of the temple of Hera in Argos there was still visible in the second century a statue representing Orestes, but identified by the inscription as Augustus. Certainly this parallel Augustus-Orestes was not proposed-and preserved - with polemical purpose in a famous sanctuary and in the Augustan age. Given the resemblance between history and myth and the moral weight of the famous myth itself, it is unlikely that we have to do with the mere re-use of any old statue. (shrink)

El presente trabajo se propone hacer un análisis sobre los principales puntos argumentativos defendidos en el discurso de Pausanias en el contexto del diálogo El Banquetede Platón, con el fin de evidenciar los problemas que dicha argumentación implica. En este discurso, Pausanias defenderá de manera indirecta la pederastia, a través de la justificación de romances entre jóvenes y maestros y apelando al crecimiento espiritual que estos últimos pueden aportar a los primeros. Las afirmaciones de Pausanias son tan (...) ambiciosas que sugieren, incluso, que la pederastia puede ser una manera efectiva de mejorar las relaciones sociales en unapolis. Así puede la pederastia ser un factor fundamental para la constitución de una sociedad fuerte. Además, si tenemos en cuenta que Pausanias parte de una apelación a la divinidad, que ha de ser seguida por los hombres para conseguir el ideal de una sociedad estable, la argumentación de Pausanias parece bastante sólida. Sin embargo, se cuestionará no solo el papel de la pederastia como garante de la estabilidad social, sino la figura misma del sabio que Pausanias emplea para justificar el intercambio íntimo entre jóvenes y maestros. Para esto último se tendrá en cuenta la postura de Platón respecto al discurso de Pausanias. (shrink)

Filant la métaphore du « bestiaire », cet article retrace les différents gestes du processus créateur de l’historien. Bien sûr, il ne s’agit pas ici d’emprunter des concepts aux travaux sur le symbolisme animal dont j’avoue très volontiers que je ne les ai pas consultés . Les figures animales convoquées dans ce court article correspondent à l’image que j’en ai, de façon spontanée et non savante. Quatre animaux peuvent être cités : le lion, la fourmi, le renard et le (...) castor. À eux quatre, ils symbolisent les diverses attitudes que j’ai pu prendre au cours de la préparation et de la rédaction de ma biographie d’Offenbach. (shrink)

Avec l’article 4 de la loi du 23 février 2005 rappelant « le rôle positif de la présence française outre-mer », les pouvoirs publics pourront au moins se flatter d’une chose : jamais depuis de longues années, un texte législatif n’aura suscité autant de débats au sein de la communauté des historiens, d’ordinaire plutôt discrète. Quatre pétitions contradictoires, de multiples tribunes dans la presse, deux missions sinon concurrentes, du moins parallèles, tout cela pour tenter de résoudre une crise lancée par (...) un amendement parlementaire ! (shrink)

La théorie politique de Condillac est contenue dans sa conception de l’histoire, et toutes deux se distinguent de la philosophie de Rousseau. On ne devrait pas croire, pour autant, que la position caractéristique de Condillac soit celle d’un « modéré » pur et simple. On peut douter que Condillac ait jamais envisagé une révolution complète de la société et de la politique françaises. Il est certain, en revanche, qu’il a jugé possible et même souhaitable une réforme assez radicale des principes (...) politiques de l’Ancien Régime, suggérant rien de moins que la démolition de son principal pilier, l’absolutisme de droit divin. Il se démarqua aussi de la théorie du contrat social soutenue par Rousseau. Invoquée par celui‑ci afin d’établir l’« égalité morale et légitime » à la place des inégalités physiques ou de talents, la théorie du contrat social se propose chez Condillac plutôt comme une doctrine « libérale », au sens classique de ce mot à l’âge des Lumières, que « démocratique » dans le sens du philosophe de Genève. (shrink)