The paper studies the historical background for the ‘idealist’ reading of Spinoza usually traced back to British and German Idealism. Here, I follow this history further back than and focus on one earlier idealist reading, indeed perhaps the mother of them all. It can be found in the _Elucidarius cabalisticus, sive reconditae Hebraeorum philosophiae brevis et succincta recensio_ by Johann Georg Wachter, a kabbalist interpretation of Spinoza published in 1706. I am principally interested in the importance that Wachter’s book may (...) have had for German philosophy in the second half of the eighteenth century. Focusing on Moses Mendelssohn’s _Philosophische Gespräche_ of 1755, I argue that, via Mendelssohn, the Elucidarius cabalisticus is perhaps the earliest possible source of the idealist reading of Spinoza that dominated the German _Spinozabild_ from throughout the _Pantheismusstreit_ up to the second edition of Herder’s 1800 _Gott: Einige Gespräche_, culminating with Hegel’s ‘acosmist’ reading of Spinoza in the 1825–26 lectures on the history of philosophy. (shrink)

The author is one of the greatest contemporary authorities on Classical Jewish philosophy. He applies his vast scholarship to probe into the inter-relationship between medieval Jewish philosophy and the cabala. The profound and daring speculation of the theosophists of the early cabala did not fail to provoke a violent reaction on the part of Jewish scholasticism, and the two long studies in the present volume try to analyze two cases of such antagonistic relationships. The first of the studies is a (...) comparison of the philosophico-theological treatise of Samuel Judah Ibn Tibbon, "The Reconciliation of Philosophy and the Religious Law," with a treatise on the Spanish cabalist Jacob ben Seset. While in this study we see the confrontation of the spirit of Averroes with the cabalistic inspiration, the second essay is devoted to a treatise from the fourteenth century, written by Joseph ben Abraham Ibn Waquar, in which philosophical and cabalistic elements are intimately interwoven in one and the same work. To the two major studies are added ten highly interesting short treatises on cabalistic notions and texts, making the present books together with the writings of Gershon Scholem the most important monument to cabalistic scholarship available in a Western language.—M. J. V. (shrink)

Il y a une double corrélation entre la vie de Dieu et la vie du texte, différemment appréhendée dans les traditions réformée et judaïque. La confrontation de la pensée de Ricœur avec celle de G. Scholem mettra en lumière deux conceptions de la vérité d’un texte : l’une ontologique, tributaire d’une pensée de l’événement, l’autre structurale, ouvrant à une pensée du rythme.

Messianisme, apocalypse, fin des temps. Voila autant de gros mots, qui font peur. Essayons cependant de les entendre calmement, joyeusement. Une revelation de source hebraique a en effet su ordonner le rapport des hommes d'Occident au temps et a l'histoire vecue comme l'appel transcendant d'une destination collective. L'auteur a trouve bon, dans une epoque ou notre pensee de l'histoire est profondement en crise et menacee par le nihilisme ambiant, de tirer les fils de ce dispositif singulier qui nous a permis (...) de nous constituer si longtemps comme sujets a la parole, a la memoire et au destin. Retrouver le vif de cette puissance creatrice a travers les prophetes de la Bible, la Kabbale lue par le grand Gerschom Scholem ou le livre chretien de l'Apocalypse, c'est degager des ressources actuelles pour une pensee de la vie divine qui ne se limite pas au religieux, puisque le poeme, de Dante a Proust, en est une expression privilegiee dans un moment de l'histoire ou Dieu et les dieux sont desormais en retrait. (shrink)

Résumé L’auteur a rencontré les évocations de la souffrance et de la mort dans toutes les études et recherches qu’il consacre depuis environ 40 ans à la vie intellectuelle, sociale et religieuse du judaïsme d’Occident musulman, soit l’ensemble de la pensée juive traditionnelle et ses divers modes d’expression : le droit rabbinique, la poésie d’expression hébraïque, la littérature homilétique et prédicative, les écrits mystiques et la kabbale, les littératures dialectales et populaires en judéo-arabe et judéo-berbère. Certains passages sont extraits (...) du Zohar (« La ville où l’ange de la mort n’entre pas » par exemple). L’auteur fait référence aussi à la thérapeutique talmudique et à celle magique ( Le Talmud ), à la puissance des noms sacrés, aux thaumaturges juifs et musulmans, à la chasse aux démons, etc. L’agonie, le refus de mourir, la commémoration joyeuse de la mort, le cimetière et le culte des morts, les pèlerinages judéo-musulmans, la richesse des coutumes, croyances et rites du passé amènent l’auteur à se poser la question de la mort dans le monde actuel. (shrink)

Anyone interested in Leibniz, the Kabbalah, the Cambridge Platonists, Gnosticism, Platonism, or seventeenth-century metaphysics will want to read Allison P. Coudert’s Leibniz and the Kabbalah. Coudert argues that core features of Leibniz’s mature philosophy were directly influenced by the Kabbalah in general and Francis Mercury van Helmont’s Lurianic Kabbalah in particular. This is a provocative thesis to which Coudert brings an impressive amount of scholarly detective work. Her argument in brief goes as follows: there are important differences between the philosophy (...) of Leibniz’s middle period and that of the late; some of the most distinctive features of the late philosophy are very similar to key aspects of the Lurianic Kabbalism of van Helmont, with whose works and ideas Leibniz became increasingly familiar after 1687; therefore, Leibniz’s late philosophy was significantly influenced by the thought of van Helmont. (shrink)

Dans ce texte inédit, extrait de l’ouvrage qu’il est en train de rédiger, Charles Taylor propose une analyse de la poétique romantique qui remonte à ses sources dans la Kabbale, la théorie de la signatura rerum et la philosophie de la Renaissance, mais qui en manifeste en même temps l’originalité, en tant que réponse au « désenchantement du monde » propre à la modernité. Il esquisse ainsi une compréhension du langage et de la fonction poétique qui place en son (...) centre sa dimension de révélation ou de dévoilement ( disclosure ), aboutissant à la conclusion que « la philosophie sérieuse ne peut pas se permettre d’ignorer l’intelligence poétique ». (shrink)

El objetivo general de este artículo es interrogar el lugar de la crítica a la idea de progreso en la filosofía de Walter Benjamin, argumentando que las raíces de su pensamiento político podrían encontrarse en el misticismo cabalista. La intención principal es determinar, siguiendo a Benjamin, algunas de las principales características de la creencia en el progreso como problema y su relación con una determinada normatividad histórica. Este recorrido permitirá elucidar la relación que, según el autor, mantendría una comprensión procesualista (...) y lineal de la historia con una actitud político-intelectual apoyada en el conformismo y la indiferencia. Por último, se propone considerar la original interpretación sobre la temporalidad que aparece en una vertiente del misticismo judío, el cabalismo de Isaac Luria de Safed, actualizada en forma heterodoxa por Benjamin, que permitiría comprender desde un nuevo punto de vista, conforme a la argumentación presentada, el vínculo temporal que supone la idea de tradición y rememoración en el materialismo histórico benjaminiano. (shrink)

Mysticism and esotericism are two intimately related strands of the Western tradition. Despite their close connections, however, scholars tend to treat them separately. Whereas the study of Western mysticism enjoys a long and established history, Western esotericism is a young field. The Cambridge Handbook of Western Mysticism and Esotericism examines both of these traditions together. The volume demonstrates that the roots of esotericism almost always lead back to mystical traditions, while the work of mystics was bound up with esoteric or (...) occult preoccupations. It also shows why mysticism and esotericism must be examined together if either is to be understood fully. Including contributions by leading scholars, this volume features essays on such topics as alchemy, astrology, magic, Neoplatonism, Kabbalism, Renaissance Hermetism, Freemasonry, Rosicrucianism, numerology, Christian theosophy, spiritualism, and much more. This handbook serves as both a capstone of contemporary scholarship and a cornerstone of future research. (shrink)

À la différence du sermon chrétien, le sermon juif n’est pas essentiel à la vie religieuse et le prédicateur n’a guère de statut. Il est pourtant une réalité sociale et littéraire de premier plan en Espagne. Que la philosophie ait place dans ce genre qui s’adresse à tous s’éclaire par trois choses : les textes que la liturgie amène à prendre pour occasions de la prédication ; la « reconfiguration rationaliste du judaïsme » par Maïmonide ; la résistance au prosélytisme. (...) D’où des sujets spéculatifs (création, libre arbitre, justice absolue ou dans l’intérêt public, service par crainte ou par amour, etc.), des références aux auteurs philosophiques, juifs ou non, un lexique et un type d’argumentation. Les conversions nombreuses lors des persécutions de 1391 firent apparaître la nécessité d’une prédication adaptée aux besoins du peuple. Les perspectives ouvertes par l’ Éthique à Nicomaque traduite en hébreu vers 1400 et l’exemple de la prédication chrétienne donnèrent lieu au milieu du xv e s. au programme de Joseph Ibn Shem Tov regardant le rôle du prédicateur, qui exprimait l’emprise de la philosophie sur les penseurs juifs les plus soucieux de sauvegarder la foi. La spécificité du judaïsme se désignait comme un savoir, selon deux modèles : celui, non avoué, de la scolastique chrétienne, avec une théologie au-dessus de la philosophie, et celui d’un niveau inaccessible aux autres hommes. Mais ce savoir spécifique ne se laisse guère cerner. Après 1492, des réfugiés d’Espagne dans l’Empire Ottoman tendirent à l’identifier au corpus des homélies des rabbins anciens : Jacob Ibn Ḥabib en procura le recueil, Salomon ha-Lévi en fit la théorie. L’avantage définitif pris par la kabbale de Safed à la fin du xvi e s. a-t-il pour cause l’échec de cette recherche, ou bien en va-t-il autrement? (shrink)

Le Gruppo di Nun s’intéresse aux recoupements entre Kabbale et cybernétique, pour en dégager une théorisation décoiffante et une histoire alternative des démonologies qui se sont succédé jusqu’à aujourd’hui. Leur relecture oppose une magie de la Main Droite, qui nous emprisonnerait dans une hallucination de nature bien ordonnée à laquelle nous devrions nous soumettre, et une magie de la Main Gauche, dont la force émancipatrice tiendrait en sa capacité à nous faire accepter – et aimer – le désordre de (...) notre monde chaotique. (shrink)

“Esotericism” refers, more or less, to what used to be called “the occult.” It comprises such matters as astrology, alchemy, kabbalism, magic, and theosophy—to name just a few. In other words, it refers to just about everything that came to be marginalized in the modern period as “superstition” and “pseudo-science,” and anathematized by scientists and philosophers. In recent decades, there has been an explosion of scholarly interest in esotericism, partly because of research revealing that many “canonical” scientists and philosophers of (...) the past were strongly interested in these “irrational” currents. The philosophers include Leibniz, Kant, Hegel, Schelling, and Schopenhauer; the scientists include Newton. Such .. (shrink)

De Reuchlin a Kleuker, Platon est interprete comme le grand philosophe heritier de la sagesse traditionnelle issue de la Kabbale ou des Chaldeens. Ce n'est qu'a partir de la seconde moitie du XVIIIe siecle que commence une interpretation plus rationaliste de Platon, avec Hegel et Schelling. Cette interpretation implique un platonisme de fait, c'est-a-dire une assimilation de Platon a l'interieur d'une demarche philosophique nouvelle. Elle s'inscrit dans le cadre d'une nostalgie de la Grece, a la base de la reflexion (...) politique et metaphysique du jeune Hegel. La derniere partie de l'ouvrage montre la persistance de grands philosophemes platoniciens a l'epoque moderne. A travers la question des correspondances et des harmoniques entre l'ame, le monde et Dieu, se revele la grande interrogation suivante: comment penser le platonisme selon la mobilite et sans reference a une philosophie de la substance et de l'immuabilite? (shrink)

Cet article explore la question du rapport entre la valorisation symbolique et religieuse de l’élément féminin et les idées émancipatrices véhiculées par les mouvements messianiques sabbatéen et frankiste (xviie et xviiie s.). Sans nier l’influence des cultures environnantes et le rôle des bouleversements sociaux qui affectent les communautés juives de l’Empire ottoman, il apporte des éléments en faveur de la thèse selon laquelle ces idées inhabituelles, certaines même révolutionnaires pour l’époque, ont leur fondement dans la tradition mystique juive, notamment dans (...) l’aspiration à une libération de l’élément féminin divin, dans une sotériologie de l’égalité entre les principes masculins et féminins, ainsi que dans la féminisation de la figure messianique. (shrink)

Studies in Safed's kabbalistic-ethical literature in 16th century.

Presque contemporains, Scholem et Barth ne se sont jamais rencontrés. S’ils avaient pu le faire, ils n’auraient sans doute pas été d’accord en tout point, mais on peut risquer l’hypothèse qu’ils se seraient entendus en profondeur. Ce qui fonde cette hypothèse, c’est la similitude du comportement de l’un et de l’autre à l’égard de leurs communautés religieuses respectives, qu’ils tenaient pour complices des aveuglements séculiers du monde où elles vivaient et coupables de ne pas élever les responsabilités séculières sur le (...) terrain de la liberté éthique. Les débats de l’un avec Rosenweig et de l’autre avec Troeltsch établissent Scholem et Barth dans un réel voisinage théologique, dans le même souci de la référence théologique de leurs communautés et de l’éthique des engagements séculiers. Dans ses recherches sur la Kabbale, Scholem veut réactiver la problématique de la création dans laquelle Dieu fait du néant son être. De façon semblable, Barth fonde sa Dogmatique sur la problématique de s. Anselme qui se refuse à penser Dieu dans un ordre du monde qui serait immuable. Dans des contextes différents, tous deux s’opposent à l’assimilation passive de leurs communautés au monde séculier, tout en soutenant leurs responsabilités éthiques à son égard. Un même message se dégage de leur rencontre posthume.Almost contemporaries, Scholem and Barth never met each other. If they had done so, they undoubtedly would have not agreed on everything, but the chances are that they would have had a fundamental understanding. This hypothesis is based on the similarity of each one’s attitude towards their respective religious communities, which they saw as accomplices of their world’s secular blindness, and its guilt in not raising secular responsibilities to the level of ethical freedom. Their debates – Scholem with Rosenweig and Barth with Troeltsch – made them theological neighbours, i.e., expressing identical concern for the theological implication of their communities and the ethics of secular committments. Scholem, in his research on the Cabala, wanted to revive the problem of God’s making his being from nothing. In the same fashion, Barth founded his Dogmatic on the problem of St. Anselm, who refused to think God in a world order that would be immutable. In different contexts, both were opposed to a passive assimilation of their communities to a secular world, while sustaining their ethical responsibilities to it. The same message comes out of their encounter. (shrink)

This article introduces the relatively new field of religious studies devoted to Western esotericism, or Western esoteric traditions including alchemy, various magical traditions, Christian theosophy, Rosicrucianism and other secret or semi-secret groups. In it Versluis also argues that Western esoteric traditions as a whole rely on the power of the written word or image in order to convey and perhaps generate changes in consciousness. Thus Western esotericism tends to see and use language in a fundamentally different way than many of (...) us are familiar with -- here language is used not for conventional designation in a subject object relationship, but in order to transmute consciousness or to point towards the transmutation of consciousness through what Versluis terms hieroeidetic knowledge. Be it Kabbalism or alchemy, troubadours and chivalry, the Lullian art, magic or theosophy, pansophy or esoteric Rosicrucianism or Freemasonry, one finds a consistently recurrent theme of transmuting consciousness, which is to say, of awakening latent, profound connections between humanity, nature and the divine, and of restoring a paradisal union between them. Hieroeidetic knowledge can be understood in terms of a shift from an objectifying view of language based on self and other to a view of language as revelatory, as a via positiva leading towards transcendence of self other divisions. It is here, in their emphasis on the initiatory, hieroeidetic power of language to reveal what transcends language, that the unique contribution of Western esoteric traditions to consciousness studies may well be found. (shrink)

I argue that Judaism and Jewish culture have paradigmatically and throughout history operated with a fundamental dichotomy between nature (“what is”) and ethics (i.e., God and man-“what ought to be”). Pagan ontologism, on the other hand, and the Christian synthesis of biblical transcendentalism and Greek incamationism result in human and historical submission to what are acclaimed as “natural forces.” Although in the history of Jewish culture such a heretical, quasi-pantheistic tendency asserted itself, first in mediaeval kabbalism and then in modem (...) Zionism, from a traditional Jewish standpoint nature remains subject to humanly enacted ends. Evidence for this general thesis can be found in biblical, Talmudic, medieval philosophic, and mystical literature, in modem religious, poetic, and Zionist literature, and in the history of general philosophy. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Journal of the History of Philosophy 40.1 (2002) 125-126 [Access article in PDF] Book Review Newton and Religion: Context, Nature, and Influence James E. Force and Richard H. Popkin, editors. Newton and Religion: Context, Nature, and Influence. International Archives of the History of Ideas. Dordrecht: Kluwer Academic Publishers, 1999. Pp. xvii + 325. Cloth, $168.00. When James Force and Richard Popkin published their Essays on the Context, Nature, and (...) Influence of Isaac Newton's Theology in 1990, they launched a new sub-genre in Newton studies. Their seminal work opened up new scholarly vistas in the study of Newton's antitrinitarian theology, his millenarian prophetic hermeneutics, the relations between his theology and his natural philosophy, and the historical legacies of these until recently under-researched aspects of his thought. Force and Popkin have excelled particularly in leading the attack on the two variants of the "two-Newton" thesis: first, that Newton's theological and alchemical works were the result of a putative post-middle-aged madness or the meandering mind of an old man and, second, that Newton somehow disassociated his "pure" science from the problematic contaminations of alchemy and theology. This new volume of thirteen essays is the latest product of this effort to restore unity to Newton's life and thought.The first paper, by Deborah Harkness, outlines the work of the Elizabethan magus John Dee for the purpose of suggesting possible analogies with Newton. In the second essay, Allison Coudert seeks to update the Yates thesis: the proposal that modern science received an early and powerful stimulus from occult philosophy. Unlike Yates, who focused on Hermeticism, Coudert sees the main occult impetus to the rise of science in a renewed Gnosticism that emphasized the need to recover the original prisca sapientia (ancient wisdom). Coudert locates Newton in this latter tradition. In the third paper, James Bono sets out to revise and extend William Ashworth's 1990 study of the impact on the history of science of the "emblematic" world view. Bono seeks to show that Newton retained a commitment to the unity of the Books of Nature and Scripture, even while rejecting what he saw as the corruption and idolatry of man-made systems of symbols in favor of a program of discovering God's hand at work in creation.In the fourth and fifth papers, Justin Champion and Rob Iliffe detail aspects of Newton's engagement with Catholicism. Champion skillfully demonstrates how and why Newton appropriated what he saw as acceptable elements of the incipient textual criticism of the Catholic priest Richard Simon. Notwithstanding his use of this product of Catholic scholarship, Newton's virulent anti-Catholicism is detailed in a sophisticated account by Iliffe, who shows that it extended well beyond Newton's already explicated anti-papist prophetic exegesis.The sixth, seventh, and ninth essays examine Newton's study of history. In the sixth paper, Robert Markley shows how Newton deployed universal history in his quest to trace the origin and subsequent corruption of pure religion. Continuing the theme of religious apostasy, in the seventh essay Matt Goldish examines Newton's ecclesiastical history "Of the Church." Goldish describes how Newton's painstaking research uncovered the corruption of primitive religion by paganism, gnosticism, kabbalism, emanationist doctrines, and other such human interventions. The ninth paper by Kenneth Knoespel contains a study of Newton's ponderous and often impenetrable manuscript Theologiae gentilis origins philosophicae. Knoespel argues that this document helps illustrate Newton's belief that his Principia not so much represented a discovery of new knowledge as it embodied a recovery of ancient revealed truth.The eighth, tenth, and thirteenth papers feature accounts of Newton's prophetic exegesis and millenarian thought. The eighth and thirteenth papers, by Sarah Hutton and Reiner Smolinski respectively, make great strides in the understanding of the unity of Newton's theology by illustrating how crucial aspects of his heterodox doctrine helped shape his prophetic thought. Hutton focuses on the impact of Newton's Arian Christology on his exegesis of Revelation, while Smolinski relates Newton's mortalism and rejection of evil spirits to... (shrink)

Kabbalistic reading in harav Yehuda L(acute}e on Ashk(acute}enazi (manitou)'s historiosophic teachings.

Cet article explore la question du rapport entre la valorisation symbolique et religieuse de l’élément féminin et les idées émancipatrices véhiculées par les mouvements messianiques sabbatéen et frankiste (xviie et xviiie s.). Sans nier l’influence des cultures environnantes et le rôle des bouleversements sociaux qui affectent les communautés juives de l’Empire ottoman, il apporte des éléments en faveur de la thèse selon laquelle ces idées inhabituelles, certaines même révolutionnaires pour l’époque, ont leur fondement dans la tradition mystique juive, notamment dans (...) l’aspiration à une libération de l’élément féminin divin, dans une sotériologie de l’égalité entre les principes masculins et féminins, ainsi que dans la féminisation de la figure messianique. (shrink)

Kerekh 1. Toldot ha-adam, as̀arah maʼamarot.

Razmatrajuci mesijansku ideju u novovekovnom judaizmu, autor se usredsredjuje na sabatajski pokret. On ispituje drustveno-istorijske i psiholoske razloge koji su omogucili masovno prihvatanje Sabataja Cvija za mesiju, kao i ostajanje vernim tom uverenju cak i kada je on izneverio velika ocekivanja, neocekivano presavsi u islamsku veru. Mladi rabin Natan iz Gaze, oslanjajuci se na Lurijinu kabalu, ne samo sto je ubedio jevrejski narod u to da je Sabataj Cvi dugo ocekivani mesija nego je i ponudio teorijsko opravdanje njegove navodno prividne (...) izdaje. Opravdanje sablaznjivog ponasanja Sabataja Cvija, koji je bio manijakalno-depresivna osoba, vodilo je kod ekstremnih sabatajaca do uverenja o svetosti greha, cime je mesijanska ideja u novovekovnom judaizmu izoblicena do krajnje grotesknosti. (shrink)

Idioms -- Rituals -- Values -- The land of Israel -- Authors and methods.