Pessimisme et Individualisme vaut la lecture parce qu'on y trouve réexposée la thématique classique de son auteur : le corps fournit la grande raison ; tout est affaire de sensibilité ; la métaphysique procède de la physiologie ; l'émotivité nourrit la théorie ; le social vit de la négation des individualités ; la résistance des individualités toujours en péril est nécessaire, pour autant, elle est condamnée à l'échec car le collectif triomphe en permanence : l'héroïsme suppose de ne pas se (...) soumettre, de s'insoumettre, de refuser ; la tâche du philosophe consiste, autant que faire se peut, à rendre la vie possible loin des entreprises grégaires. Michel ONFRAY. (shrink)

Georges Palante, figure oubliée de la sociologie naissante, fut le théoricien d'une révolte intransigeante de l'individu face aux mécanismes oppressifs déployés par la société. Lecteur de Nietzsche et de Schopenhauer, ennemi déclaré des durkheimiens, socialiste non marxiste, farouche défenseur de l'individu, Georges Palante est un penseur iconoclaste qui n'a eu de cesse de développer une éthique individualiste et libertaire en vue du plein épanouissement des facultés et des potentialités individuelles. Cependant, par un étrange paradoxe, l'éthique palantienne prend sa (...) source dans une philosophie pessimiste qui offre à la révolte un caractère tragique et indompté : elle doit avoir lieu et ce, malgré la certitude de sa défaite. C'est précisément ce paradoxe que cet ouvrage entend questionner tout en offrant une introduction à l'oeuvre de Georges Palante. Interroger la possibilité d'une révolte pessimiste, c'est interroger ce moment de l'insoumission et de la désobéissance propre à la condition humaine. Palante ouvre la voie qui inscrit la révolte et le mouvement du refus dans la constitution même de l'homme. Avec Albert Camus, Palante pourrait affirmer : "Qu'est-ce qu'un homme révolté? Un homme qui dit non. Mais s'il refuse, il ne renonce pas : c'est aussi un homme qui dit oui dès son premier mouvement.". (shrink)

Pourquoi s'intéresser à Georges Palante? Cet ouvrage répondra au moins en partie à cette interrogation. Il permettra aux lecteurs de mieux mesurer la profondeur de ce sociologue méconnu qui a osé s'opposer à la sociologie durkheimienne ; de ce philosophe non conformiste qui a défendu la sensibilité individualiste contre le grégarisme et l'égoïsme bourgeois ; de ce penseur qui a su se faire apprécier aussi bien des théoriciens du libéralisme que des socialistes ou des anarchistes (et se faire détester (...) aussi, parfois, des mêmes) ; bref, de cet homme, ami de Louis Guilloux et de Jean Grenier, qui a vécu, aimé, souffert et dont la vie ne se résume nullement, comme cela se lit parfois, à son suicide final à l'âge de 62 ans. (shrink)

La Revue Philosophique (1908)Translated by Ali Nematollahy.

This volume gathers together for the first time are all the key texts in a crucial debate in modern philosophy, centered on Leibniz's famous 1695 essay, the "New System of the Nature of Substances and their Communication," in which he introduced his strikingly original theory of metaphysics. His "system" became increasingly famous and drew him into discussion and development of these ideas, both in public and in private, with a variety of thinkers, most notably the great French philosopher Pierre Bayle. (...) Woolhouse's and Francks's new English edition gives the only full representation of this debate, and will therefore be essential reading for anyone who wishes to gain a proper understanding of Leibniz's philosophy and its intelletual context. All the texts are newly translated and extensively annotated; many appear in English for the first time. (shrink)

Critique littéraire parue dans ¤¤Le Mercure de France¤¤ en 1912, alors de G. Palante se considère encore comme le disciple de J. de Gaultier, qui décrit le phénomène de l'évocation psychologique et de la tentation.

1. Le Mercure de France, 1911-1923 -- 2. La Revue philosophique, 1895-1913, de la France et de l'étranger & autres parutions.

Anonymous. By Julien Jan Offroy de la Mettrie. The imprint is false; printed in Berlin.

t. 1. Apo ton prōto skeptomeno anthrōpo mechri ton 6. aiōna M.Ch. -- t. 2. Apo ton 7. aiōna M.Ch. mechri to sēmera.

Plato's dialogues frequently criticize traditional Greek myth, yet Plato also integrates myth with his writing. Daniel S. Werner confronts this paradox through an in-depth analysis of the Phaedrus, Plato's most mythical dialogue. Werner argues that the myths of the Phaedrus serve several complex functions: they bring nonphilosophers into the philosophical life; they offer a starting point for philosophical inquiry; they unify the dialogue as a literary and dramatic whole; they draw attention to the limits of language and the limits of (...) knowledge; and they allow Plato to co-opt cultural authority as a way of defining and legitimating the practice of philosophy. Platonic myth, as a species of traditional tale, is thus both distinct from philosophical dialectic and similar to it. Ultimately, the most powerful effect of Platonic myth is the way in which it leads readers to participate in Plato's dialogues and to engage in a process of self-examination. (shrink)

We propose a formal framework for interpretable machine learning. Combining elements from statistical learning, causal interventionism, and decision theory, we design an idealised explanation game in which players collaborate to find the best explanation for a given algorithmic prediction. Through an iterative procedure of questions and answers, the players establish a three-dimensional Pareto frontier that describes the optimal trade-offs between explanatory accuracy, simplicity, and relevance. Multiple rounds are played at different levels of abstraction, allowing the players to explore overlapping causal (...) patterns of variable granularity and scope. We characterise the conditions under which such a game is almost surely guaranteed to converge on a optimal explanation surface in polynomial time, and highlight obstacles that will tend to prevent the players from advancing beyond certain explanatory thresholds. The game serves a descriptive and a normative function, establishing a conceptual space in which to analyse and compare existing proposals, as well as design new and improved solutions. (shrink)

Ariès traces Western man's attitudes toward mortality from the early medieval conception of death as the familiar collective destiny of the human race to the modern tendency, so pronounced in industrial societies, to hide death as if it were an embarrassing family secret.