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L’auteure présente ici un exemple des liens associant l’interprétation et la traduction, celui de la comédie ancienne d’Aristophane. Dans une première partie, elle expose les problèmes généraux de la traduction, quelques-unes de ses théories et certains des obstacles qu’elle rencontre de manière permanente, avant de se concentrer progressivement sur les problèmes théoriques et pratiques particuliers que l’on rencontre en traduisant une comédie grecque ancienne, et la difficulté à proposer une méthode permanente. Dans une seconde partie, l’auteure expose des (...) cas concrets de ces problèmes, en abordant la question de la traduction des noms propres « parlants » : elle présente plusieurs exemples de solutions proposées pour traduire ces noms, avec leurs intérêts et leurs limites dans chaque cas, et avec leurs présupposés théoriques. L’auteure conclut sur la nécessité de traduire ces noms de comédie au cas par cas, en se fondant sur la priorité donnée par M. de Launay à la traduction des « articulations de sens ». (shrink)

L’auteure présente ici un exemple des liens associant l’interprétation et la traduction, celui de la comédie ancienne d’Aristophane. Dans une première partie, elle expose les problèmes généraux de la traduction, quelques-unes de ses théories et certains des obstacles qu’elle rencontre de manière permanente, avant de se concentrer progressivement sur les problèmes théoriques et pratiques particuliers que l’on rencontre en traduisant une comédie grecque ancienne, et la difficulté à proposer une méthode permanente. Dans une seconde partie, l’auteure expose des (...) cas concrets de ces problèmes, en abordant la question de la traduction des noms propres « parlants » : elle présente plusieurs exemples de solutions proposées pour traduire ces noms, avec leurs intérêts et leurs limites dans chaque cas, et avec leurs présupposés théoriques. L’auteure conclut sur la nécessité de traduire ces noms de comédie au cas par cas, en se fondant sur la priorité donnée par M. de Launay à la traduction des « articulations de sens ». (shrink)

Dans cette contribution, la Comédie Ancienne est associée de manière surprenante au complexe chamanistique, ou respectivement, au schéma du goës ou magos qui existait dans la Grèce archaïque et dans les premiers temps de la Grèce classique. Après un bref aperçu de l’histoire de la recherche concernant le ‘chamanisme’ grec dans les études classiques, l’auteur écarte explicitement les spéculations essentialistes sur l’origine, mais utilise le phénomène religieux au sens d’un procédé de fantaisie mental et théâtral. Le potentiel performatif du (...) goës est à même de traduire la chute soudaine, constitutive du genre, dans des espaces et des modes de jeu grotesques et ataviques, sur la scène comique. En particulier, les thèmes de la guérison et des voyages dans l’Hadès ou au ciel, thèmes qui jusqu’à présent n’ont pas vraiment été traités comme il l’aurait fallu, comme le héros comique ambigu et excessif, et la poétique alogique et non naturaliste de la Comédie Ancienne, peuvent s’expliquer comme repoussoirs d’un goës chamanique. Dans les pièces populaires de la place de marché, un tel théâtre de bouffons et de médecins charlatans perdure à travers l’histoire. À la fin, l’approche théorique est mise en pratique en prenant comme exemple la Paix d’Aristophane. L’intrigue relativement simple, où le héros chevauche jusqu’au ciel pour trouver une sorte de thérapie pour la cité, est enrichie d’une nouvelle signification totalement englobante, au-delà du politique strict. (shrink)

While it has perhaps always accompanied philosophical thought – one immediately thinks of Plato’s Dialogues – the problem of the communication of that thought, and therefore of its capacity to be taught, has acquired a new insistence in the work of post-Kantian thinkers. As evidence of this one could cite Fichte’s repeated efforts to formulate a definitive version of his Wissenschaftslehre, the model of the Bildungsroman that Hegel adopts for his Phenomenology of Spirit, Kierkegaard’s pseudonymous works, Nietzsche’s Thus Spoke Zarathustra, (...) and Heidegger’s uncompleted Being and Time. Certainly each of these thinkers, as well as their projects, are quite distinct from the others, but their works are also signposts. It is not a question here of reducing the puzzles and difficulties of these works to some single element, some trace of a philosophical zeitgeist. Rather, it is enough to indicate this preoccupation with the problem of the communicability of thinking in order to raise the question of the modality of such a communication. How has thinking come to be so fundamentally troubled by its own expression? That Kant’s Critical philosophy has precipitated this preoccupation ought to come as no surprise, for it was Kant, most famously in the Critique of Pure Reason, who sought to definitively set the limits of philosophical thinking. In doing so, however, Kant is unable to remain utterly silent about what he himself sets outside the bounds of meaningful thought and speech: things-in-themselves. The mere fact that this meaningless element is an essential component of Kant’s philosophical exposition is an indication of the paradoxical logic of the limit: to postulate a limit is simultaneously to set out its obverse side. In Kant’s case, then, the demarcation of what can be thought carries with it the implicit thinking of what is ruled out of bounds for thought. Beginning with Fichte, the philosophical project of Kant’s successors and inheritors is then largely determined by an effort to incorporate or at least accommodate this alien element within thinking. The initial phase of this effort is marked by a tragic motif, a conjoining of thought with the experience of loss and suffering that is characteristic of Romanticism, that culminates in the dialectic of Hegel’s Absolute Knowing. In Absolute Knowing, thought has not vanquished its limitations, it has instead discovered the resources with which it can perpetually surmount them. This first phase is followed by a reaction or response to this seeming completion and overcoming of the Kantian limitation. Now, the tragic movement of thought comes to be understood as itself limited, and necessarily so according to the logic of the limit that imposes itself upon every gesture of closure. Tragedy thereby gives way to comedy insofar as the limitation that is incorporated as an obstacle to be overcome by tragic thought is shown to be the external condition of that very thought. Finally, if the comic is the fate of the limitations of tragedy, the thought of comedy itself demands a third mode of thinking, one capable of something more than the mere reiteration of the limit between comedy and tragedy that troubles them both. This third form of expression is parody, an expression appropriate to a thinking that repeats and completes the threefold movement of tragic thought while, in this very repetition, creating a limitless domain of thoughtful expression. (shrink)

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Les témoignages directs les plus précieux qui nous soient parvenus sur la peinture grecque ancienne sont constitués par le décor de monuments funéraires de Macédoine, datés pour la plupart entre le troisième quart du IVe siècle et le premier quart du IIIe siècle av. J.-C. Une première vision de cette peinture est fournie au spectateur contemporain par le décor des façades et de l'intérieur des tombeaux macédoniens monumentaux, par celui des tombes à ciste d'aspect moins imposant, des lits mortuaires richement (...) ornés, des trônes royaux mais aussi de monuments plus humbles comme les stèles funéraires en marbre. Le présent article offre pour la première fois une présentation synthétique et comparative d'éléments entrant en jeu dans l'exécution proprement dite des œuvres picturales antiques. En mettant en parallèle, d'une part, la gamme des pigments et des colorants, telle qu'on peut la reconstituer à partir des données des analyses physico-chimiques les plus récentes, d'autre part, les techniques complexes et variées appliquées par les peintres antiques pour atteindre chaque fois un résultat esthétique particulier, on parvient à donner une vision aussi claire que possible des conquêtes de la peinture grecque ancienne. (shrink)

Par son style et par son objet, cette histoire de la Philosophie grecque veut donner une vision nouvelle de la pensée antique. Les thèses et les arguments des auteurs anciens ainsi que l'histoire des traditions philosophiques qui traversent l'Antiquité depuis les penseurs présocratiques jusqu'aux byzantins du XVe siècle y sont exposés, analysés et parfois soumis à la critique. Dans un tel ouvrage, les étudiants apprendront ce qu'il faut savoir lorsqu'on aborde l'étude de la philosophie antique. Les spécialistes, les philosophes et (...) les esprits curieux y découvriront la fécondité d'une pensée, certes ancienne, mais dont tous les défis n'ont pas encore été relevés. (shrink)

Les éthiques anciennes sont encore, à bien des égards, une source d'inspiration pour la pensée morale contemporaine. Mais qui sont les Anciens? Les " Grecs " dont parlent les philosophes modernes ne sont-ils pas un simple artefact, héros d'une Antiquité inventée pour remédier aux difficultés propres à la philosophie moderne? En voulant restituer les principaux aspects de la philosophie morale des Anciens, l'ambition de cet essai est de retrouver ce que fut la réalité des éthiques grecques, trop souvent déformée sous (...) l'assaut des critiques stéréotypées ou des éloges abusifs des penseurs d'aujourd'hui. (shrink)

L’auteur cherche à montrer que les passages dans lesquels le poète des Acharniens semble rompre l’illusion et conférer un statut privilégié au public en lui donnant des informations sur la fiction, sont en fait ambigus : le public de la comédie est en réalité, même et surtout à ces moments-là, traité par le poète comme un public crédule. Dès lors, c’est la mission politique que s’arroge la comédie, en prétendant éduquer les citoyens et les rendre lucides, qui est (...) en question. (shrink)

Passant en revue un certain nombre d’études récentes consacrées aux représentations figurées de la femme en Grèce ancienne, on constate une réévaluation positive de la condition féminine. Le nouvel éclairage porté par l’histoire du genre induit un rééquilibrage en montrant l’interdépendance des rôles masculins et féminins dans la construction des identités sociales.

Cet article étudie les principales classifications grecques anciennes des sciences mathématiques. Je souligne le rôle joué par Platon dans cette topique.

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Dans les leçons sur la rythmique ancienne de F. Nietzsche, le rythme est objet d’une étude philologique, lié à l’expérience de la parole et du texte, mais aussi et surtout d’une étude anthropologique, parce que son action sera repérée dans les moments originaires de l’organisation religieuse, sociale et civile de l’homme. Le lien entre ces deux approches s’éclaircit quand on comprend que le discours sur le rythme est d’abord un discours sur la forme (en un sens aristotélicien) et sur la (...) norme (la normativité), ou bien sur la convention et sur son rapport avec la nature. Le rythme est une forme qui a une capacité normative, capable d’informer la matière, conçue aussi bien comme poésie et musique ou comme âme, caractère et habitus de l’homme. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:390 HUME'S DIALOGUES AND THE COMEDY OF RELIGION Laughter is the key to Hume's Dialogues Concerning Natural Religion. Indeed, I would suggest that if the Dialogues have not made one laugh, and if one has not experienced the sheer delight of Hume's rhetorical excesses and gaiety, then one hasn't really understood this work at all. From this perspective, the usual questions are irrelevant — Is Hume Cleanthes or Philo? (...) Is Philo a mitigated sceptic or a Pyrrhonian? Such debates are sterile and miss the point, for however consistent or inconsistent the characters may be, the actual drama of the text has an intention and a direction all of its own, destroying the religious hypothesis not so much by 'serious' calculated argument as by ridicule and excess. Hume's Dialogues Concerning Natural Religion are the expression of a healthy and cheerful malice which strives at every turn to intensify the sense of the absurdity of religion. Hence their flavour is primarily rhetorical, and it would be a mistake to consider them as merely a collection of paraphraseable proofs directed against the possibility of rational theology. This is not to say, however, that Hume did not take religion seriously; on the contrary, he uses all of the devices of comedy in order to overwhelm it — rather as Nietzsche was to argue: "Not by wrath does one kill but by laughter. ml In this paper, I will consider the rhetorical aspect of Hume's Dialogues to show how the literary mode — the elaboration and contrast of characters, the use of parody and sudden turns in the plot, etc. — enables Hume to make a far more compelling assault on the religious hypothesis than the plain recital of 391 'reasonable' objections would ever achieve. I will focus my discussion on three central themes: First, the professed acceptance of God by all of the participants, and the consequent need for an oblique attack upon religion; second, Hume's comic perspectives on the argument from Design; and third, Hume's development of an 'antinomies of religion,' whereby the various religious arguments are used to undermine each other. 1. The Belief in God No man; no man, at least of common sense, I am persuaded, ever entertained a serious doubt with regard to a truth so certain and self-evident. The question is not concerning the being but the nature of God. Ostensibly, the one thing that is never questioned in the Dialogues, the one thing that all the participants remain agreed upon, is that God exists. Indeed, it seems that however limited the scope of natural theology may turn out to be, the actual being of God can never be in dispute, for in the Dialogues, belief in God is often presented as if it were an unchallengeable 'given' of human experience. Cleanthes, for example, apparently follows Locke in arguing for the reasonableness of theism; and yet, when he is pressed he defends the Design hypothesis in terms of its psychological irresistibility, appealing to a natural sentiment of belief rather than the claim of any argument: Consider, anatomize the eye: Survey its structure and contrivance; and tell me, from your own feeling, if the idea of a contriver does not immediately flow in upon you with a force like that of sensation.... it requires time, reflection and study, to summon up those frivolous, though 392 abstruse, objections, which can support infidelity (D 154). According to Cleanthes, the Design hypothesis is so self-evident that it really does not need any philosophical justification at all. It is simply the articulation of what we all already knew to be true: The comparison of the universe to a machine of human contrivance is so obvious and natural, and is justified by so many instances of order and design in nature, that it must immediately strike all unprejudiced apprehensions, and procure universal approbation (D 216). Demea also denies that religion is based upon argument. He claims that each man is brought to feel the truth of religion within himself through the consciousness of his own complete ignorance and misery. And in this respect, 'reason' can only hamper religious belief. Finally, at the end of the Dialogues, even Philo... (shrink)

Sur un sujet fort peu abordé, la thèse implicite prévaut que les femmes sont exclues des armées des cités, parce que la fonction combattante n’est pas de leur ressort. Leur exclusion proviendrait de ce qu’elles ne sont pas citoyennes et participerait de ce déni du féminin, fondateur du politique en Grèce ancienne. Cette perspective est permise, à condition de s’en tenir à une définition restreinte de la citoyenneté et, par là, de circonscrire étroitement les limites de ce qu’il faut entendre (...) par l’armée de la cité. Or l’armée de la polis n’a jamais été confinée à une cour de caserne, y compris pour les hommes, ni son déploiement ramené au champ ouvert des seules batailles hoplitiques. La notion de fonction ou de sphère combattante permet, par ailleurs, de revenir sur la définition de la cité en armes et de ce qu’il faut entendre, en bien des contextes, défensifs en particulier, par une armée civique où les femmes ont leur place. (shrink)

The comic dramatists of the fifth centuryb.c.were notable for their preoccupation with poetics – that is, their frequent references to their own poetry and that of others, their overt interest in the Athenian dramatic festivals and their adjudication, their penchant for parody and pastiche, and their habit of self-conscious reflection on the nature of good and bad poetry. I have already explored these matters at some length, in my study of the relationship between comedy and literary criticism in the period (...) before Plato and Aristotle. This article continues the story into the fourth century and beyond, examining the presence and function of poetical and literary-critical discourse in what is normally called ‘middle’ and ‘new’ comedy. (shrink)

À travers la lecture de toute une série de textes couvrant plus d’un millénaire on s’attachera tout d’abord à la représentation de la virginité en Grèce ancienne, une virginité qui semble conçue “à deux niveaux”, celui de la bouche et celui du sexe ; on examinera ensuite la place et la fonction de la fellation et du cunnilingus dans les pratiques grecques. Les deux termes, fellation et cunnilingus, sont latins car dans les sources grecques évoquées dans cet article les deux (...) pratiques sont désignées par le même verbe : arrêtopoeîn, littéralement « faire des choses que l’on ne peut pas nommer ». Quant au cunnilingus – pratique que, selon Aristophane, le musicien Ariphradès aurait inventée –, il n’est pas dépourvu de vertu, même si c’est seulement dans le monde onirique. Ainsi, le but des pratiques sexuelles pour les Grecs était loin de se borner à la simple recherche du plaisir. (shrink)

La vetus latina d'Esther traduit fidèlement la plus ancienne forme grecque de ce livre, Jean-Claude Haelewyck l'a montré dans son édition critique. Nous disposons donc au total de trois formes grecques d'Esther en plus de l'hébreu. C'est l'occasion d'un regard sur le statut de ce ces formes profondément différentes dans la recherche exégétique et dans les Églises. Esther n'est pas le seul cas.

La démocratie en Grèce ancienne est souvent blâmée par les modernes : on admire le modèle, mais il semble inachevé pourquoi néglige-t-on de se demander en quoi elle est déjà trop démocratique? La politique est en crise, la cité est divisée, et pourtant, la démocratie antique, généreusement idéalisée, peut servir de modèle, par ses dérives, ses défaillances et ses crises, si l'on veut mieux comprendre le politique d'aujourd'hui. La pratique abusive de l'accusation publique volontaire, inhérente à la démocratie grecque, a (...) largement participé à la corruption du système. La délation met en évidence la corruption de l'idéal d'une société de confiance qui est celle de la cité d'Athènes, que l'on pourrait retrouver dans l'idéal de transparence qui caractérise les démocraties contemporaines. Pages de début Préface Avant-propos Introduction I. Sycophantes et délation II. La corruption institutionnaliséeIII. Les rouages de la démocratie Conclusion Bibliographie Pages de fin. (shrink)

Qu’est-ce qu’un costume de femme en Grèce ancienne? Un costume de séduction? Un costume rituel? Quel est son statut? Le vêtement fait-il la femme et quelle femme? L’étoffe de tissu en raison de sa qualité et de son agencement est un prolongement du corps et un marqueur visible d’identité. L’article s’interroge dès lors sur les valeurs attachées aux costumes féminins en fonction de l’âge, des contextes et du rang dans la société, sur les façons dont ceux-ci qualifient les femmes et (...) leurs comportements, et disent finalement la condition féminine comme masculine dans le discours poétique, au théâtre, chez les historiens, dans les lois cultuelles et en images. Le vêtement propose un discours sur soi, sur l’autre, et est source de discours. Doté d’un pouvoir agissant, il énonce aussi bien le kosmos, ornement et ordre, autrement dit la beauté des femmes et du monde, l’eukosmia, que le désordre et le chaos politiques dans les cités grecques durant l’Antiquité. (shrink)

The origins of ‘alternative comedy’ are difficult to pinpoint, though it coincided with the rise of Thatcher as Prime Minister in 1979 – that year saw the appearance of something called ‘alternative cabaret’, a term usually associated with Tony Allen, who combined activism and comedy. The acts this article will focus on are those which took a critical approach to comedy and/or politics – ‘alternative’ comedy, therefore, as seeming to promise change through critical awareness. This paper will discuss parody as (...) a means of critical engagement and transformation, in relation to context, and to influences such as punk. Altcom demonstrates an apparent eschewal of approaches which rely on irony and ambiguity, in favour of more ‘direct’ political engagement. It will be argued however that such ‘direct’ approach does not cancel out critical distance, but rather seeks alternative routes to establish it – namely comic and parodic overstatement, and the problematisation of ‘trust’. This entails the key questions of whether parody may take up critical distance without irony, as well as of the political implications of an approach which seeks to eliminate ambiguity. This more ‘direct’ approach however still depends on a balance of engagement and disengagement, requiring distancing from pre-established codes. (shrink)