Il y a une pente universitaire à s'enfermer dans les textes en perdant de vue la réalité. C'est l'aboutissement d'un vice constitutif. En effet, depuis Aristote au moins, toutes les doctrines se sont développées sur la base d'un dédoublement ontologique entre un domaine des 'idées' et un domaine de la réalité elle-même. Ce dédoublement repose sur une imagination étrangère à l'expérience. Pour y voir plus clair, il faut s'appuyer constamment sur ce qui est donné tel qu'il est donné. Pour cela, (...) il faut déplacer l'attention depuis les contenus vers la manière dont nous les saisissons consciemment en confrontant l'expérience commune et la figure scientifique corrélative"--Page 4 of cover. (shrink)

A defence of the 'pragmatic' theory of anaphora (which stresses the analogy between anaphora and deixis) against an argument put forward by Gareth Evans.

A discussion of Frege's views concerning the meaning of 'I' and his distinction between the 'I' of soliloquy and the 'I' of conversation.

Hierdie boek is n inleiding tot moderne denkrigtings wat alle fasette van die staat betref. Dit verduidelik die verbintenis tussen die huidige proses van staatsvorming in Suid-Afrika en die tradisionele faktore wat dit elders in die w reld aangehelp het.

Cette méditation en première personne tourne autour de l’antique et grande question : Que faire? et s’appuie sur le texte des Essais de Montaigne. La question du « faire » y est interrogée et relancée par-delà le « produire » et la production qui, aujourd’hui, plus que jamais, risquent de l’emporter et de l’engloutir tandis qu’est brossé un portrait chinois (taoïste!) de celui dont Nietzsche disait si bien : « c’est à lui que je m’attacherais si l’on me donnait pour (...) tâche de faire de cette terre une patrie ». (shrink)

Du temps du confinement et de la dévastation qui affectent si profondément notre sens de la temporalité, la philosophie aurait-elle quelque chose à dire? L’occasion en tout cas de relire quelques textes d’Aristote et d’Augustin et d’essayer de nous orienter dans Être et temps de Heidegger en nous interrogeant sur l’expression avoir le temps au moment où, pour chacun, s’amenuise le temps qui reste.

Comment écrire sur Bataille sans s’épargner et se mettre soi-même hors jeu sinon en entrant dans le jeu de ce qu’on appellera, en un sens majeur, la parodie ? Dans ce retour, dans cet éternel retour des pensées et des mots – dans cette déconstruction créatrice qu’est la réécriture – Bataille n’y entra-t-il pas lui même en écrivant sur Nietzsche ?

This enlarged edition of Mario Bunge's Dictionary of Philosophy is a superb reference work for both students and professional philosophers.

The prevalent view in animal ethics is that speciesism is wrong: we should weigh the interests of humans and non-humans equally. Shelly Kagan has recently questioned this claim, defending speciesism against Peter Singer’s seminal argument based on the principle of equal consideration of interests. This critique is most charitably construed as a dilemma. The principle of equal consideration can be interpreted in either of two ways. While it faces counterexamples on the first reading, it makes Singer’s argument question-begging on the (...) second. In response, Singer has grasped the first horn of this dilemma and tried to accommodate Kagan’s apparent counterexamples. In my opinion, this attempt is unpersuasive: the principle of equal consideration is inconsistent with common-sense intuitions on Kagan’s cases. Worse, Singer’s argument begs the question anyway. It therefore faces two serious objections. This is not to say that there is nothing wrong with speciesism, however. In the second half of the paper, I propose another, better argument against speciesism, which I argue is immune to both objections. According to this other argument, speciesism is wrong because it involves discriminating on the basis of a merely biological property. (shrink)

Animal ethicists have been debating the morality of speciesism for over forty years. Despite rather persuasive arguments against this form of discrimination, many philosophers continue to assign humans a higher moral status than nonhuman animals. The primary source of evidence for this position is our intuition that humans’ interests matter more than the similar interests of other animals. And it must be acknowledged that this intuition is both powerful and widespread. But should we trust it for all that? The present (...) paper defends a negative answer to that question, based on a debunking argument. The intuitive belief that humans matter more than other animals is unjustified because it results from an epistemically defective process. It is largely shaped by tribalism, our tendency to favor ingroup members as opposed to outgroup members. And this influence is distortive for two reasons. First, tribalism evolved for reasons unrelated to moral truths; hence, it would at best produce true moral beliefs accidentally. Second, tribalism generates a vast quantity of false moral beliefs, starting with racist beliefs. Once this intuition is discarded, little evidence remains that speciesism is morally acceptable. (shrink)

This book argues that Ibn Rushd, better known in the West as Averroes, was a major Arabic philosopher. Not only did he play a role in transmitting the ideas of classical philosophy to Islam, but he was a profound influence on Western scholasticism and aspects of Renaissance thought.

Dominique Urvoy. son propre parti. Il s'intéresse aux disciplines intellectuelles et institue une sorte d'académie qu'il préside personnellement. Pourtant il ne retire pas un véritable enrichissement spirituel de cette collaboration des cultures et ...

In May 1968, Gilles Deleuze was an established philosopher teaching at the innovative Vincennes University, just outside of Paris. Félix Guattari was a political militant and the director of an unusual psychiatric clinic at La Borde. Their meeting was quite unlikely, yet the two were introduced in an arranged encounter of epic consequence. From that moment on, Deleuze and Guattari engaged in a surprising, productive partnership, collaborating on several groundbreaking works, including _Anti-Oedipus_, _What Is Philosophy?_ and _A Thousand Plateaus_. François (...) Dosse, a prominent French intellectual known for his work on the Annales School, structuralism, and biographies of the pivotal intellectuals Paul Ricoeur, Pierre Chaunu, and Michel de Certeau, examines the prolific if improbable relationship between two men of distinct and differing sensibilities. Drawing on unpublished archives and hundreds of personal interviews, Dosse elucidates a collaboration that lasted more than two decades, underscoring the role that family and history—particularly the turbulent time of May 1968—play in their monumental work. He also takes the measure of Deleuze and Guattari's posthumous fortunes and the impact of their thought on intellectual, academic, and professional circles. (shrink)

On a, à juste titre, insisté sur la différence de périodisation qui existe entre la pensée islamique d'une part et la pensée chrétienne occidentale de l'autre. Pourtant il peut arriver qu'elles se rencontrent sans qu'il y ait les moindres contacts humains ou même livresques. Bien que fortuite la quasisimultanéité des biographies du penseur iranien Mollâ Sadrâ et de Francisco Suárez est suggestive le premier a vécu de 1571-1572 à 1640-1641 . Le second n'a été son aîné que de vingt-trois ans (...) et il est mort en 1617. Mais cela n'a de signification que du fait de l'importance historique de chacun de ces deux auteurs qui lui fait représenter un "moment" dans le déroulement de la pensée, un tournant inévitable pour les générations ultérieures. (shrink)

¿En qué medida un pensador medieval puede valer como modelo para la moderna meditación sobre la confrontación entre civilizaciones? estudiaremos sucesivamente la situación concreta del personaje frente al plano cultural de su público, su percepción de las exigencias espirituales de su auditorio, y por fin sus eventuales errores con lo que se puede deducir de ellas. Se concluye de eso la necesidad de no limitarse en el examen de las influencias textuales.

Les spéculations philosophiques sur la notion de temps ne se distinguent pas de notre imagination ordinaire car elles croient pouvoir le traiter comme une dimension première du monde, logiquement antérieure à tout ce que nous pouvons observer et concevoir, c'est-à-dire indépendante du changement. De ce renversement hâtif, qui conclut naïvement de l'unité du mot à l'unité de son objet, découle qu'on en parle toujours au singulier, comme si, en toute forme de notre rapport au monde, il s'agissait toujours du même (...) objet. L'examen attentif et sans préjugés de toutes les formes d'expérience irrécusables montre qu'on ne peut détacher la temporalité des formes de changement où elle figure. Il y a autant de formes de temporalité que de formes d'expérience. Il en résulte qu'on ne peut faire du temps une dimension logiquement antérieure à toute expérience. En outre, loin qu'on puisse en faire une entité ou une dimension positive de l'existence, tout ce que nous pouvons en saisir nous la montre séparation, distance, marque du non-être dans l'être. (shrink)

Les hommes ont émergé de l'animalité en dominant les choses et les animaux. Sur ce modèle, ils ont cru être encore plus puissants en dominant d'autres hommes. Ils ont imaginé que l'homme supérieur était celui qui dominait le plus. Nous vivons toujours dans cette illusion. Cette illusion n'est pas universelle mais il flotte dans l'esprit de tous une grande indécision à ce sujet. Pourtant, l'appétit de pouvoir fait de si grands dégâts, engendre de si grandes souffrances, qu'on ne peut en (...) rester à des intuitions contradictoires. Il est urgent de découvrir ce qui fait qu'un homme est un homme véritable et non une idole trompeuse. Pour cela, on n'a pas d'autre moyen que de remonter à la base ontologique, c'est-à-dire à ce qui fait la réalité de toute chose. Puisque l'homme est une partie du monde, ce qu'il a en propre ne peut s'éclairer que sur cette base commune. On croit désormais que la science suffit à répondre à cette préoccupation, nous avons à la dépasser en l'intégrant."--Page 4 of cover. (shrink)

La lectura de los manuscritos árabes de al-Andalus presenta aspectos específicos por el hecho de su pequeño número, de su tipo de escritura y de sus vínculos con textos latinos.

-- t. 2. Origines médiévales de la science.

Moral error theorists face the so-called “now-what problem”: what should we do with our moral judgments from a prudential point of view if these judgments are uniformly false? On top of abolitionism and conservationism, which respectively advise us to get rid of our moral judgments and to keep them, three revisionary solutions have been proposed in the literature: expressivism, naturalism, and fictionalism. In this paper, I argue that expressivism and naturalism do not constitute genuine alternatives to abolitionism, of which they (...) are in the end mere variants—and, even less conveniently, variants that are conform to the very spirit of abolitionism as formulated by its proponents. The main version of fictionalism, by contrast, provides us with a recommendation to which abolitionists cannot consistently subscribe. This leaves us with only one revisionary solution to the now-what problem. (shrink)

In this highly insightful analysis of Western and Chinese concepts of efficacy, François Jullien subtly delves into the metaphysical preconceptions of the two civilizations to account for diverging patterns of action in warfare, politics, and diplomacy. He shows how Western and Chinese strategies work in several domains (the battlefield, for example) and analyzes two resulting acts of war. The Chinese strategist manipulates his own troops and the enemy to win a battle without waging war and to bring about victory effortlessly. (...) Efficacity in China is thus conceived of in terms of transformation (as opposed to action) and manipulation, making it closer to what is understood as efficacy in the West. Jullien’s brilliant interpretations of an array of recondite texts are key to understanding our own conceptions of action, time, and reality in this foray into the world of Chinese thought. In its clear and penetrating characterization of two contrasting views of reality from a heretofore unexplored perspective, A Treatise on Efficacy will be of central importance in the intellectual debate between East and West. (shrink)

In this highly insightful analysis of Western and Chinese concepts of efficacy, François Jullien subtly delves into the metaphysical preconceptions of the two civilizations to account for diverging patterns of action in warfare, politics, and diplomacy. He shows how Western and Chinese strategies work in several domains (the battlefield, for example) and analyzes two resulting acts of war. The Chinese strategist manipulates his own troops and the enemy to win a battle without waging war and to bring about victory effortlessly. (...) Efficacity in China is thus conceived of in terms of transformation (as opposed to action) and manipulation, making it closer to what is understood as efficacy in the West. Jullien’s brilliant interpretations of an array of recondite texts are key to understanding our own conceptions of action, time, and reality in this foray into the world of Chinese thought. In its clear and penetrating characterization of two contrasting views of reality from a heretofore unexplored perspective, A Treatise on Efficacy will be of central importance in the intellectual debate between East and West. (shrink)

Diversity of evidence is widely claimed to be crucial for evidence amalgamation to have distinctive epistemic merits. Bayesian epistemologists capture this idea in the variety-of-evidence thesis: ceteris paribus, the strength of confirmation of a hypothesis by an evidential set increases with the diversity of the evidential elements in that set. Yet, formal exploration of this thesis has shown that it fails to be generally true. This article demonstrates that the thesis fails in even more circumstances than recent results would lead (...) us to expect. Most importantly, it can fail whatever the chance that the evidential sources are unreliable. Our results hold for two types of degrees of variety: reliability independence and testable aspect independence. We conclude that the variety-of-evidence thesis can, at best, be interpreted as an exception-prone rule of thumb. (shrink)

The moral error theory holds that moral claims and beliefs, because they commit us to the existence of illusory entities, are systematically false or untrue. It is an open question what we should do with moral thought and discourse once we have become convinced by this view. Until recently, this question had received two main answers. The abolitionist proposed that we should get rid of moral thought altogether. The fictionalist, though he agreed we should eliminate moral beliefs, enjoined us to (...) replace them with attitudes that resemble to some extent the attitudes we have towards pieces of fiction. But there is now a third theory on the market: conservationism, the view that we should keep holding moral beliefs, even though we know them to be false. (According to a fourth theory, ‘substitutionism’, we should modify the content of our moral claims in such a way that they become true.) Putting abolitionism (and substitutionism) aside, our aim is to assess the plausibility of conservationism as an alternative to the – relatively dominant – fictionalism that we find in the literature. Given the difficulty of finding a conservationist view that is both (i) plausible and (ii) not merely a terminological variant of fictionalism, we will argue that conservationism fails to constitute a plausible alternative to fictionalism, at least insofar as it purports to be an alternative view as to what we should do with our moral thoughts. (shrink)

Il est assez rare qu’un concept philosophique s’échappe de l’arène académique. C’est pourtant le cas du concept de spécisme, qui a fait une entrée remarquée dans la sphère publique au cours de la dernière décennie. Il est désormais au cœur du débat de société sur nos devoirs envers les animaux non humains. Hélas, ce concept et les enjeux qu’il soulève sont souvent mal compris. Nombreux sont les auteurs qui contestent sa légitimité alors qu’ils le maitrisent mal. D’autres l’utilisent plus volontiers (...) sans toutefois mieux le comprendre. Les confusions qui entourent cette notion l’empêche de contribuer à la discussion autant qu’elle le pourrait. Le présent ouvrage entend remédier à cet état de faits en donnant de la notion de spécisme une présentation à la fois assez précise pour rendre justice aux discussions philosophiques dont elle fait l’objet et suffisamment claire pour être accessible à quiconque s’intéresse au statut moral des animaux. Il se divise en deux parties. La première aborde des questions ontologiques : Qu’est-ce exactement que le spécisme ? À quelles conditions existe-t-il ? Ces conditions sont-elles remplies dans les faits ? Quant à la seconde, elle porte sur des questions éthiques : Le spécisme peut-il être justifié ? Faut-il au contraire le condamner au même titre que le racisme et le sexisme ? (shrink)

Yona Waksman, Véronique François Vers une redéfinition typologique et analytique des céramiques byzantines du type Zeuxippus Ware p. 629-724 La vaisselle de table du type Zeuxippus Ware fait a priori partie des catégories de céramiques byzantines les mieux connues. Très largement diffusée sur les territoires de l'Empire byzantin mais aussi dans toute la Méditerranée et en mer Noire, à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe, elle sert couramment de « marqueur » des niveaux archéologiques pour cette (...) époque. Ces dernières années, la multiplication des découvertes et les difficultés d'attribution au groupe initial ont montré les limites de la typologie établie en 1968 par A. H. S. Megaw. Aussi nous a-t-il semblé nécessaire de reconsidérer cet ensemble suivant le point de vue des analyses chimiques de la pâte permettant de rassembler sur des bases plus sûres des vases correspondant à une même production. Cette étude à grande échelle propose une mise au point sur la question en mettant en parallèle les caractéristiques typologiques et stylistiques et les compositions chimiques et minéralogiques des pâtes d'un large échantillonnage de Zeuxippus Ware et assimilées ainsi que des échantillons de productions locales associées sur des sites choisis à travers toute la Méditerranée et la mer Noire. (shrink)

According to philosophical orthodoxy, the parties to moral or legal disputes genuinely disagree only if their uses of key normative terms in the dispute express the same meaning. Recently, however, this orthodoxy has been challenged. According to an influential alternative view, genuine moral and legal disagreements should be understood as metalinguistic negotiations over which meaning a given term should have. In this paper, we argue that the shared meaning view is motivated by much deeper considerations than its recent critics recognize, (...) and that much would be lost in opting for the explanation of normative disputes as metalinguistic negotiations. (shrink)

Research on employees’ responses to corporate social responsibility has recently accelerated and begun appearing in top-tier academic journals. However, existing findings are still largely fragmented, and this stream of research lacks theoretical consolidation. This article integrates the diffuse and multi-disciplinary literature on CSR micro-level influences in a theoretically driven conceptual framework that contributes to explain and predict when, why, and how employees might react to CSR activity in a way that influences organizations’ economic and social performance. Drawing on social identity (...) theory and social exchange theory, we delineate the different but interdependent psychological mechanisms that explain how CSR can strengthen the employee–organization relationship and subsequently foster employee-related, micro-level outcomes. Contributions of our framework to extant literature and potential extensions for future research are then discussed. (shrink)

The moral error theory has become increasingly popular in recent decades. So much so indeed that a new issue emerged, the so-called “now-what problem”: if all our moral beliefs are false, then what should we do with them? So far, philosophers who are interested in this problem have focused their attention on the mode of the attitudes we should have with respect to moral propositions. Some have argued that we should keep holding proper moral beliefs; others that we should replace (...) our moral beliefs with fictional attitudes, beliefs in natural facts, or conative attitudes. But all these philosophers have set aside an important question about the content of these attitudes: which moral propositions, and more generally which moral theory, should we accept? The present paper addresses this neglected issue, arguing that moral error theorists should adopt a utilitarian moral fiction. In other words, they should accept the set of moral principles whose general acceptance would maximize overall well-being. (shrink)

À partir d’une étude qualitative comparée en France et au Québec, nous montrons dans cet article que la phase d’intégration des nouvelles recrues aides-soignantes dans les organisations gériatriques françaises et québécoises est une phase complexe d’expérimentation du métier, où elles intègrent des normes collectives de rythmes de travail. Le collectif de travail, par la voix d’une « ancienne », juge de la capacité des nouvelles recrues à respecter ces rythmes et transmet des stratégies de régulation créées localement et indispensables pour (...) répondre aux prescriptions contradictoires. La situation actuelle d’intensification du travail vécue dans les organisations gériatriques françaises et québécoises conduit néanmoins à une fragilisation dangereuse des collectifs, voire à une individualisation du rapport aux enjeux organisationnels. Une telle individualisation peut conduire les nouvelles recrues à subir une souffrance éthique consécutive au fait d’accomplir des actes moralement condamnables pour parvenir à respecter les normes temporelles. (shrink)

Diversity of evidence is widely claimed to be crucial for evidence amalgamation to have distinctive epistemic merits. Bayesian epistemologists capture this idea in the variety-of-evidence thesis: ceteris paribus, the strength of confirmation of a hypothesis by an evidential set increases with the diversity of the evidential elements in that set. Yet, formal exploration of this thesis has shown that it fails to be generally true. This article demonstrates that the thesis fails in even more circumstances than recent results would lead (...) us to expect. Most importantly, it can fail whatever the chance that the evidential sources are unreliable. Our results hold for two types of degrees of variety: reliability independence and testable aspect independence. We conclude that the variety-of-evidence thesis can, at best, be interpreted as an exception-prone rule of thumb. (shrink)