Drawing on J. L. Austin and the later works of Ludwig Wittgenstein, she argues for the solution provided by ordinary language philosophy—a philosophy that trusts and utilizes the everyday use of language and the clarity of meaning it ...
This paper studies the concept of form of life as central to ordinary language philosophy : philosophy of our language as spoken ; pronounced by a human voice within a form of life. Such an approach to Wittgenstein’s later philosophy shifts the question of the common use of language – central to Wittgenstein’s Investigations – to the definition of the subject as voice, and to the reinvention of subjectivity in language. The voice is both a subjective and common expression: it (...) is what makes it possible for my individual voice, or claim, to become shared and for our forms of life to be intertwined with a lifeform. (shrink)
Pierre Hadot, professor of ancient philosophy at the Collège de France, published, in the late 1950s and early 1960s, some of the earliest work on Wittgenstein to appear in French. Hadot conceived of philosophy as an activity rather than a body of doctrines and found in Wittgenstein a fruitful point of departure for ethical reflection. Hadot's understanding of philosophy as a spiritual exercise — articulated through his reading of ancient philosophy but also the American transcendentalists Henry David Thoreau and Ralph (...) Waldo Emerson — will find an echo in Wittgenstinian thinkers such as Stanley Cavell and Cora Diamond. Ultimately philosophy for Hadot is a call to personal and political transformation. (shrink)
The ethics of care has contributed to modifying a dominant conception of ethics and changed the way we conceive vulnerability. It has introduced ethical stakes into politics, weakening, through its critique of theories of justice, the seemingly obvious link between an ethics of justice and political liberalism. However, care corresponds to a quite ordinary reality: the fact that people look after one another, take care of one another and thus are responsible. The aim of this paper is to connect the (...) ethics of care to the idea of the vulnerability of the human as it is developed in the moral philosophy inspired by Wittgenstein. (shrink)
Must We Mean What We Say? is Stanley Cavell's first book, and, in a sense, it is his most important. It contains all the themes that Cavell continues to develop masterfully throughout his philosophy. There is a renewed usage of J. L. Austin's theory of speech acts, and, in the classic essay “The Availability of Wittgenstein's Later Philosophy,” he establishes the foundations of a radical reading of Ludwig Wittgenstein , the connections among skepticism, acknowledgement, and Shakespearean tragedy ; there is (...) the reflection on the ordinary that runs throughout his later works ; and, finally, there is the original aesthetic approach that defines Cavell's work, through his objects—which range from William Shakespeare to Samuel Beckett and pass through Hollywood comedies and melodrama, and opera—and, above all, through his style and method. (shrink)
This paper aims at elucidating the present strength of the social and political ideas one can draw from Wittgenstein’ later work, rooting in it his conception of the subjectivity of language and of the speakers’ authority and voice; of the I and the us. The article uses the concept of forms of life – understood, following Stanley Cavell and Veena Das, not only in the social sense but also in the natural sense, as life forms. – in order to rearticulate (...) the natural and conventional and to perceive, as Cavell puts it, “the mutual implication of the natural and the social” in the constitution of us – and in a renewed, ordinary conception of democracy. (shrink)
L’éthique et la politique ne sont pas, à première vue, des thématiques wittgensteiniennes « standard ». Le philosophe viennois – britannique à partir de 1938 – est surtout réputé philosophe du langage et de l’esprit, si l’on désigne par là un philosophe qui considère, à la suite de Frege, que les problèmes de philosophie sont issus des incertitudes et malentendus...
L’article vise à comparer Reinach et Austin dans leur découverte des performatifs et d’un certain type d’acte langagier et social. Il y a des similarités évidentes entre les deux philosophes, mais aussi des différences importantes qui permettent de montrer les véritables enjeux de la théorie austinienne : non seulement une découverte de la dimension pragmatique du langage, mais une critique, inséparable de la théorie des performatifs, de la notion même d’état de choses et du représentationalisme. Cette critique permet de distinguer (...) la théorie d’Austin, qui est une théorie de la performance linguistique, d’une ontologie ou d’une théorie des objets sociaux.This study aims to a comparison between Reinach’s and Austin’s discovery of performative utterances and of a species of both linguistic and social acts. Reinach and Austin share obviously a common approach to the phenomenon of performatives utterances. But there are also some crucial differences between them are to be discovered, which may set in focus some of the actual stakes of Austin’s theory : not only the pragmatic approach to language but also a criticism of the very idea of state of affairs and of representationalism as such. This critique makes the difference between Austin’s theory of linguistic performance, and Reinach’s ontology, or theory, of social objects. (shrink)
Expérience, pragmatisme, transcendantalisme. The article returns, in order to reflect upon experimentation, to the transcendentalism of R. W. Emerson and H. D. Thoreau. The better-known pragmatist tradition has absorbed, or, as Stanley Cavell suggests, has repressed such authors. However, the central concepts proposed by Emerson - Self-Reliance, the common, the low - not only announce pragmatism, but suggest a use of practice and a redefinition of experimentation which, in their radicality, go beyond pragmatist inquiry. Self-confidence and ordinary life are instruments (...) to reflect upon radical democracy and to reformat the idea of experimentation, on the basis of concepts like confidence, importance, subjective constitution, and experimentation as an adventure of the self. (shrink)
La pornographie est un sujet difficile. La difficulté est d’abord de trouver une posture qui ne soit pas bêtement moralisatrice, sans pour autant céder à la fascination du porno qui influence pas mal de positions libérales sur le sujet. Pas question pour nous de dénoncer le porno, au même titre que la violence, comme représentant une menace générale ou un danger pour..
La philosophie du langage issue du « tournant linguistique » peut paraître dépassée par la philosophie de l’esprit et les approches cognitivistes. Ce second volume des Textes-clés de philosophie du langage vise, comme le premier, à montrer au contraire la vitalité et la radicalité de la réflexion sur le langage produite au XXe et au XXIe siècles. Le premier envisageait le rapport du langage au monde, les manières dont le langage peut dire les choses ; le second présente diverses manières (...) de considérer que le langage fait des choses en disant, met en relation des humains dans des contextes, au sein d’une forme de vie humaine et sociale. D’où le renouvellement des analyses du langage et l’émergence d’une nouvelle discipline, la pragmatique, qui prend en compte des éléments du fonctionnement linguistique oubliés par les conceptions strictement véri-conditionnelles.Cette philosophie du langage, fondée sur la description des usages ordinaires et la mise en évidence de la dimension praxéologique du langage, n’a cependant pas renoncé à la visée réaliste du tournant linguistique. On verra que la philosophie du langage ordinaire, dissidente par rapport à la philosophie analytique classique, attentive aux usages et situations, recherche, perfectionne et raffine l’adéquation au réel, poursuivie désormais en termes de sensibilité au détail du réel. (shrink)
La philosophie du langage issue du « tournant linguistique », apparue avec Frege à l’orée du XXe siècle, peut paraître dépassée de nos jours par la philosophie de l’esprit ou le cognitivisme. Ce volume vise à illustrer au contraire la vitalité et la radicalité des premières théories de la signification et de la référence. Il parcourt, à travers une série de textes devenus classiques, l’évolution de la problématique de la signification, sa définition comme « mode de présentation de la référence (...) », son explosion avec la thèse d’indétermination de la traduction. Il analyse les relations du sens avec la vérité – selon qu’il en formule les conditions, ou qu’il informe notre approche du monde.Dans les textes de ce volume, c’est l’articulation du langage au réel, du mot à la chose, qui apparaît comme l’objet de la philosophie du langage et le lieu de son actualité. (shrink)
SANDRA LAUGIER. — Quel a été le contexte du surgissement d’Attac, et à quel besoin répondait l’association ? Une nouvelle volonté de critique sociale, de résistance à diverses formes de domination ?CHRISTIAN CELDRAN. — Attac est apparu comme une nécessité par rapport à un certain type de critique qui était la critique présentée..
SANDRA LAUGIER. — Quel a été le contexte du surgissement d’Attac, et à quel besoin répondait l’association? Une nouvelle volonté de critique sociale, de résistance à diverses formes de domination?CHRISTIAN CELDRAN. — Attac est apparu comme une nécessité par rapport à un certain type de critique qui était la critique présentée...
Pierre Hadot, vous êtes un grand spécialiste de la philosophie antique. Vous êtes, entre autres, auteur de Qu’est-ce que la philosophie antique1et vous venez de publier une édition du Manuel d’Épictète2. Mais vous avez aussi écrit, par exemple, sur Montaigne, Kierkegaard, Thoreau, Foucault, Wittgenstein...
La question de la résistance passe forcément par celle de la désobéissance. Pourquoi obéir ? La vie en société, répondra-t-on, est une vie d’obéissance : à des personnes, à un pouvoir, à des règles. Si je vis dans une société despotique, je dois certes résister ; mais en démocratie ? N’y a-t-il pas contradiction entre résistance et démocratie ? On..
La question de la résistance passe forcément par celle de la désobéissance. Pourquoi obéir? La vie en société, répondra-t-on, est une vie d’obéissance : à des personnes, à un pouvoir, à des règles. Si je vis dans une société despotique, je dois certes résister ; mais en démocratie? N’y a-t-il pas contradiction entre résistance et démocratie? On...
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