Cet ouvrage est la version anglaise d’un ouvrage paru initialement en français en 2013 sous le titre Pluralisme scientifique. Enjeux épistémiques et métaphysiques, qui a reçu jusqu’ici un accueil assez favorable. L’auteure y explore le thème de la pluralité dans trois grands registres de la philosophie des sciences : d’abord celui de la méthodologie scientifique (chapitre 1), ensuite celui des relations interthéoriques ou du réductionnisme (chapitre 2), et, enfin, celui de la représentation (chapitre 3). La grande diversité des sujets qui (...) appellent un positionnement en faveur du monisme ou du pluralisme en philosophie des sciences fait en sorte qu’il serait vain de penser que l’on puisse de nos jours se dire pluraliste tout court (p. xiv). Pour cette raison, l’auteure se contente d’examiner les diverses formes de pluralismes mises en avant par les philosophes dans chacun des registres mentionnés ci-dessus en portant un regard critique sur leurs conséquences méthodologiques, épistémiques et métaphysiques, en adoptant le point de vue de la pratique scientifique effective. (shrink)

Dans Manières de faire des mondes, Goodman soutient que le monde est de notre fait et qu’il existe autant de mondes actuels que de versions correctes que nous en donnons. Le présent article se propose d’expliquer quels sont le sens et le statut de cette affirmation, en la replaçant dans le contexte du problème qu’elle est supposée résoudre : qu’il existe plusieurs mondes qui sont de notre fait permet de penser la distinction du correct et de l’incorrect alors que nous (...) tenons pour correctes des versions incompatibles du monde. Qu’il existe plusieurs mondes fait en définitive l’objet d’une affirmation temporaire à laquelle Goodman ne tient pas tellement. L’essentiel est de reconnaître que les termes comme « monde » ou « totalité » n’ont aucun sens absolument parlant, c’est-à-dire en dehors d’une version particulière. (shrink)

Este artículo utiliza la perspectiva de la democracia deliberativa para evaluar la teoría de la minoría permanente como posible motivo de secesión. Según esta teoría, los catalanes constituyen minorías permanentes que, en ningún caso, podrían obtener las mayorías parlamentarias que les permitan separarse. Históricamente, esta circunstancia habría propiciado las condiciones para un abuso permanente. Hoy en día, impediría el éxito de los procesos de secesión, lo que no dejaría otra alternativa que eludir los medios democráticos. El artículo concluye que (...) este argumento resulta incompatible con los ideales de la democracia deliberativa. En el mejor de los casos, la teoría colapsa en la tesis de la secesión como reparación: si los intereses de la minoría han sido adecuadamente considerados en un proceso deliberativo, las decisiones de la mayoría están justificadas y por lo tanto no generan un derecho de secesión; si esos intereses han sido ignorados, las decisiones no cumplen con los estándares deliberativos y acaban en el clásico derecho a la secesión de la teoría de la reparación. (shrink)

L’article propose de cerner quelques rationalités temporelles entourant des pratiques revendicatives à Moscou. Il est issu d’une enquête de terrain en partie filmique sur des coalitions protestataires qui se sont formées à la charnière des années 2000 et 2010 autour d’événements saillants. L’objectif est double : l’article décrit, tout d’abord, les contraintes pragmatiques et normatives variées qui pèsent sur les activités protestataires, envisagées dans leur ancrage spatial et leur épaisseur temporelle. Dans un second temps, il retrace la pluralité des façons (...) des collectifs militants de maîtriser leur temps. Il pose la question de la possibilité de ces collectifs d’accéder, malgré les contraintes, à des temps choisis. (shrink)

O marxismo aparece insistentemente na teologia e no magistério de Joseph Ratzinger-Bento XVI como um inimigo permanente ao qual o cristianismo deve se contrapor, sem possibilidades de conciliação entre ambos. Mas qual concepção subjaz essa rejeição tão peremptória, tão decidida? Para alcançarmos a resposta a tal questão, aprofundamos a visão de Joseph Ratzinger a partir de alguns de seus escritos teológicos (anteriores ao pontificado) e, em seguida, nas suas três encíclicas, o ponto alto de seu magistério papal ( Deus caritas (...) est, Spe salvi e Caritas in veritate ). Defendemos que a crítica de Bento XVI, antes de ser exclusivamente teológica (ou doutrinária), é filosófica, baseada na racionalidade e não na fé professada pela Igreja, que lhe permite tratar o marxismo não simplesmente como um programa político que vai contra alguns valores cristãos, mas como uma escatologia judaico-cristã secularizada, um messianismo político, portanto, como uma religião , como uma fé , que nega e esvazia o núcleo essencial da fé cristã. E aqui está a raiz da sua oposição. Palavras-chave: Marxismo. Bento XVI. Messianismo. Escatologia política.: Marxism appears repeatedly in Pope Benedict’s theology and teaching as a permanent enemy that Christianity must oppose without any possibilities of conciliation between them. However, what underlies this decisive rejection? To answer this question we look further into Joseph Ratzinger’s perspective starting with some of his theological writings (before the pontificate) followed by three of his encyclicals, the high point of his papal teaching ( Deus caritas est , Spe salvi e Caritas in veritate ). We argue that Benedict XVI's criticism, prior to being purely theological (or doctrinal), is philosophical, based on rationality and not in the faith professed by the Church, allowing him to treat marxism not simply as a political program that goes against some Christian values, but as a secularized Judeo-Christian eschatology, as a political messianism, therefore, as a religion, as a faith , that denies and empties the essential core of the Christian faith. And here is the root of his opposition. Keywords: Marxism. Benedict XVI. Messianism. Political eschatology. (shrink)

Il est indéniable que les féministes théorisent, et que leurs théorisations participent à transformer le monde. Mais peut-on--et doit-on--qualifier cette activité théorique? Bien que les théories féministes partagent une visée politique émancipatrice, chercher à définir ce que signifie théoriser en féministe, c'est prendre le risque de masquer la pluralité des situations et des concepts. Dès lors, comment prendre en charge la diversité des contextes qui se trouvent derrière les connaissances? Ne doit-on pas interroger ce que cette question--à la portée pourtant (...) éminemment épistémologique--révèle des frontières du féminisme lui-même? Comment aborder un phénomène qui est tout à la fois un engagement, une identité, une revendication, un outil? Le féminisme se décline au pluriel et se trouve dans une tension permanente, parce qu'il se confronte à des conflits qu'on préfère généralement ignorer, parce qu'il est sujet à des interprétations multiples et, partant, parce qu'il s'élabore par mouvements successifs quoique continus. Suffit-il alors de se revendiquer du féminisme, entendu comme identité politique aussi bien que comme outil scientifique, pour produire un mouvement ou une théorie féministes? Théoriser en féministe, c'est non seulement déclarer son appartenance à une communauté, mais c'est aussi chercher une forme de radicalité pour lutter contre la violence du système, qu'il soit social, politique ou philosophique."--Page 4 of cover. (shrink)

Artistes et de théoriciens ont contesté l’intrusion du modèle universitaire dans les écoles d’art, ainsi qu’une évaluation artistique faite par les « docteurs », considérant que les logiques des uns et des autres étaient souvent incompatibles, que l’art impliquait accident, contradiction, indétermination, imagination, fiction, déviance, pluralité, diversité, simultanéité, physicalité – que l’université ignore ou rejette dans sa majorité.

The principle of self-determination, as commonly established, is based on a formal and individualistic view of liberty rights. This perspective, however, is inconsistent with the needs of a community and particularly with the necessity to promote integration between subjects and a relatively stable social order. I propose a different perspective, the one that not only takes into account individuals but also relationships. In particular, what I propose is: 1) that any community is aware of a specific social order, which consists (...) of a set of practices, 2) that these practices express specific values, 3) that these values are the result of historical and cultural circumstances, 4) that they are subject to a permanent public debate, and finally 5) that the individual praxis can lead to recognition of rights only if it is consistent with these values. In this perspective there is no general liberty for self-determination of the subject outside specific relationships. It only could be stated that one has a practical liberty (not a right) to do and behave as one wants, but one's rights depend on the relationships in which the person is engaged. El principio de auto- determinación, como comúnmente se pretende, se plantea sobre una visión formal e individualista de los derechos de libertad. Esta perspectiva, sin embargo, es incompatible con las necesidades de una comunidad, y en particular con la necesidad de promover un orden social estable, y una integración entre los sujetos. Yo propongo una perspectiva diferente, que tenga en cuenta las relaciones y no solo los individuos. En particular, lo que argumento es que 1) cualquier comunidad se da cuenta de un determinado orden social, que es un conjunto de prácticas; 2) que estas prácticas expresan valores específicos; 3) que están sujetos a un debate público permanente y, finalmente, 5) que solo si la praxis individual es consistente con estos valores puede llevar al reconocimiento de los derechos. En esa perspectiva, no existe una libertad general para que un sujeto pueda auto-determinarse, sin considerar una relación específica. Solo se podría afirmar que uno tiene una libertad concreta (y no un derecho) de hacer y de actuar como quiera, pero los derechos dependen de las relaciones en las que participa la persona. (shrink)

La compossibilité chez Leibniz est la relation qui répartit les possibles en mondes distincts. Un problème central consiste à comprendre pour quelle raison tous les possibles ne sont pas compossibles, ou ce qui fonde la pluralité des mondes possibles. On examine ici ce problème en confrontant les thèses de Leibniz au réalisme modal de Lewis. Chez ce dernier, l’appartenance à un même monde est définie par l’existence de relations spatiotemporelles, ce qui exclut la possibilité d’univers-îles, ou mondes sans connexion spatiotemporelle (...) et permet de conclure à l’impossibilité qu’un monde contienne la totalité des possibles. L’interprétation cosmologique de la compossibilité attribue une position semblable à Leibniz. Mais cette interprétation exige de tenir l’harmonie expressive pour une caractéristique nécessaire de tous les mondes, ce qui est incompatible avec un certain nombre d’affirmations de Leibniz. (shrink)

(Spanish) RESUMEN: La libertad absoluta postulada por Viktor Emil Frankl y Jean-Paul Sartre, la Shoah y la creencia en un dios omnipotente, bueno y justo parecen contradecirse. La pregunta por el sentido del sufrimiento de las víctimas del Holocausto (la verdadera catástrofe, el mayor crimen contra la humanidad), simbolizado por Auschwitz, y como punto de inflexión en la historia, es terriblemente dolorosa y parece no tener una respuesta filosófica ni teológica. A mi juicio, es importantísimo distinguir entre las víctimas inocentes (...) de la Shoah que perecieron y las víctimas inocentes que sufrieron un verdadero infierno y perdieron a sus seres queridos, pero que lograron sobrevivir. Ambas son víctimas, por supuesto, pero así como encontrarle un posible sentido al sufrimiento de las víctimas masacradas y gaseadas podría suponer un insulto a su sufrimiento y agonía –en especial, al horror que sufrieron los niños–, el horrible sufrimiento de los supervivientes pudo dar, tal vez, de alguna manera, un sentido a sus vidas después de la liberación de los campos de concentración y exterminio, ya fuera como voz, como protesta o como simple supervivencia. Frankl apuesta por un sentido último (que abraza el sentido del sufrimiento de las víctimas), y Sartre, aunque parezca no apostar por sentido alguno, volcó su vida al compromiso político después de la Segunda Guerra Mundial, y ello parece vislumbrar una minúscula pizca de sentido después de la barbarie. La filosofía de Frankl es un sí a la vida incluso en las situaciones más extremas, un grito casi nietzscheano que exalta el valor de la vida más allá de cualquier sufrimiento. Frankl, padre de la logoterapia y superviviente del Holocausto, abre una puerta a Dios al hablar de un dios inconsciente, una dimensión suprahumana y una fe incondicional, y define la religión como espiritualidad y como la búsqueda del hombre por el sentido último. Según Frankl, la libertad no se contradice con Dios, y la religión existe no a raíz de la barbarie, sino a pesar de la barbarie. El existencialismo sartreano es una filosofía de la libertad radical y de la responsabilidad. El hombre está condenado a ser libre. El ser humano es un ser en el que la existencia precede a la esencia. Somos totalmente responsables de lo que somos. Sartre afirma que la libertad humana es incompatible con Dios. En un mundo sin Dios, la moral la construyen los hombres, con sus propias decisiones y sus acciones, y la existencia y el sufrimiento de las víctimas no tienen sentido alguno. Sartre define al hombre como libertad, responsabilidad, angustia y contingencia. Frankl define al hombre como libertad, responsabilidad, espiritualidad y búsqueda de sentido. Con esta tesis me propongo entrar en la resbaladiza dimensión del dolor, la desesperación, el sentido y sinsentido del sufrimiento de las víctimas (teniendo presente los horrores de Auschwitz, que en teología y filosofía ha simbolizado desde la liberación de los campos la muerte de Dios y la muerte de la moral). Es verdad que no solo los hombres, mujeres y niños judíos fueron víctimas de la barbarie alemana, pero, como reza el mensaje de Elie Wiesel en la exposición permanente del Block 27 del Auschwitz-Birkeanu State Museum: "Not all victims were Jewish in this place, but all Jews were victims". La Shoah no es un episodio dentro de la Segunda Guerra Mundial, sino un punto de inflexión en la historia de la humanidad, y es una catástrofe que nos concierne a todos, hombres y mujeres judíos y no judíos, religiosos e irreligiosos, creyentes e increyentes, como seres libres, responsables y morales que somos –o que deberíamos ser. Muchas de las víctimas del Holocausto, en medio de la desesperación, entraron en las cámaras de gas orando, aferrándose a la esperanza de que ese final espeluznante no era un punto final. Con esta tesis no me propongo de ninguna manera responder a la eterna pregunta de si Dios existe o no, sino que propongo interpretar ese grito hacia Dios como un desesperado anhelo de esperanza. También me propongo encontrar una coherencia en las posturas de estos dos grandes pensadores para quienes la libertad y la responsabilidad definen al hombre: Frankl (quien apuesta por una dimensión suprahumana donde existe un sentido último en el que el sufrimiento de las víctimas tiene que tener algún sentido, aunque ese sentido sea completamente incomprensible en la dimensión humana) y Sartre (el existencialista ateo por excelencia, para quien el mundo, la existencia y el sufrimiento son absolutamente contingentes). En el primer capítulo expongo la logoterapia y el existencialismo sartreano: describo las tres dimensiones del hombre y las tres búsquedas de sentido propuestas por Frankl, y expongo las cinco consecuencias de "l'existence précède l'essence", centrándome en la libertad y la responsabilidad, y hablo del suicidio. El segundo capítulo está dedicado al dios inconsciente frankleano, la dimensión suprahumana, la búsqueda por el sentido último y la fe incondicional. En el tercer capítulo ilustro la libertad sin Dios sartreana, la ontología sartreana, el ateísmo sartreano y el humanismo sartreano, y hablo sobre la responsabilidad, la mauvaise foi, la contingencia, la situation y la angustia. El cuarto capítulo es necesariamente histórico (sin dejar de ser filosófico): me pregunto por la muerte de Dios después de Auschwitz, argumento y defiendo la unicidad del Holocausto (la Shoah es un punto de inflexión en la historia de la humanidad), describo las masacres antes de los campos de exterminio (Einsatzgruppen, Ordnungspolizei y Wehrmacht), el gigantesco complejo de Auschwitz (Stammlager, Auschwitz-Birkenau y Monowitz-Buna), reflexiono sobre Dios y el mal (centrándome en los niños de Auschwitz), describo los días de Frankl en Auschwitz, hablo de Dios como esperanza, de la inmortalidad y la escatología, de la crueldad de Dios, de la relación entre el cristianismo y el antisemitismo, del islam y el antisemitismo, critico el silencio de Dios, hablo de la muerte de Dios y del juicio contra Dios. En el quinto capítulo expongo la moral frankleana (una moral que atañe al hombre y no a Dios), basándome en su teoría del amor y en su única obra de teatro (Synchronisation in Binkerwald), y la moral sartreana (una moral que atañe a una humanidad sin Dios), recordando a Dostoyevsky, analizando la famosa cita de Garcin en Huis clos "L'enfer, c'est les Autres", criticando el marxismo de Sartre y cuestionando (con la mirada de Frankl y Sartre) el verso de Brecht "Erst kommt das Fressen, dann kommt die Moral"; al final del capítulo incluyo una reflexión propia y las críticas frankleana y sartreana sobre la impunidad de los verdugos y colaboradores después del Holocausto (con el permiso de Dios). Después de la Conclusión, añado un Apéndice sobre las vidas de Frankl y Sartre, para poder entender mejor su obra. PALABRAS CLAVE: logoterapia, existencialismo sartreano, búsqueda de sentido, libertad, responsabilidad, moral, angustia, sufrimiento, supervivientes, víctimas, contingencia, espiritualidad, religión, Dios, esperanza, antisemitismo, culpa, Auschwitz, Holocausto, Shoah. /// (English) ABSTRACT: The absolute freedom defended by Viktor Emil Frankl and Jean-Paul Sartre, the Shoah and the belief in an omnipotent, benevolent and just God seem to contradict each other. The question of the meaning of the victims' suffering of the Holocaust (the true catastrophe, the biggest crime against humanity), simbolised by Auschwitz and as a turning point in History, is terribly painful and doesn't seem to have an answer. In my opinion, it's crucial to distinguish between the innocent victims of the Shoah who perished and the innocent victims who sufferend a real hell and lost their loved ones, but managed to survive. Both are victims, of course, but just as finding a possible meaning to the suffering of the massacred and gassed victims could result in an insult to their suffering and agony –especially to the horror that the children suffered– the gigantic suffering of the survivors could, maybe, somehow, give a meaning to their lives after the liberation of the concentration and extermination camps, either as a voice, as a protest, or as a simple survival. Frankl believes in an ultimate meaning (that embraces the meaning of the victims' suffering), and Sartre, even if it appears not to embrace any meaning, turned his life to political engagement after War World II, and that attitude seems to give a tiny glimpse of meaning after the barbarity. Frankl's philosophy says yes to life even in the most extreme situations, and it's a Nietzschean-like scream that exalts the value of life beyond any monstrous suffering. Frankl, the father of logotherapy and a Holocaust survivor, opens a door to God when he talks about an unconscious God, a supra-human dimension and an unconditional faith; he defines religion as spirituality and as man's search for ultimate meaning. According to Frankl, freedom is not contradictory with God, and religion exists not because of the barbarity but in spite of the barbarity. Sartrean existentialism is a philosophy of radical freedom and responsibility. Men are condemned to be free. We are beings where the existence precedes the essence. We are completely responsible of what we are. Sartre argues that human freedom is incompatible with God. In a godless world, morality is constructed by people, with their own choices and actions, and human existence and the suffering of the victims don't have any meaning. Sartre defines man as freedom, responsibility, Angst and contingency. Frankl defines man as freedom, responsibility, spirituality and search for meaning. With this dissertation I attempt to enter in the slippery dimension of the pain, despair, meaning and meaninglessness of the victims' suffering (having in mind the horrors of Auschwitz, that in theology and in philosophy have simbolised, since the liberation of the camps, the death of God and the death of morality). It's true that not only Jewish men, women and children were victims of the German barbarity, but, as Elie Wiesel's message from the permanent exhibition from Block 27 of the Auschwitz-Birkeanu State Museum reads: "Not all victims were Jewish in this place, but all Jews were victims". The Shoah is not an episode inside War World II, but a turning point in the history of humankind, and a catastrophe that embraces us all, Jewish and not not Jewish men and women, religious and not religious, believers and not believers, as the free, responsible and moral beings that we all are –or that we should be. A lot of the victims, in the midst of their desperation, entered into the gas chambers praying, holding to the hope that their horrifying end was not the ultimate end. With this dissertation I do not attempt to answer the eternal question of the existence of God, rather, I will try to interpret that scream to God as a longing for hope. I also intend to find a coherence between the thought of these two great thinkers for whom freedom and responsibilty define man: Frankl (who argues that there is a suprahuman dimension where an ultimate meaning exists and where the victims' suffering has to have a meaning, even if this meaning is completely incomprehensible in the human dimension) and Sartre (the atheist existentialist par excellence, for whom the world, human existence and suffering are absolutely contingent). In the first chapter I expose logotherapy and Sartrean existentialism: I describe the three dimensions of man, the three searches for meaning, the five consequences of "l'existence précède l'essence" and I speak about suicide. The second chapter delves into the unconscious God, the supra-human dimension, the ultimate meaning and the unconditional faith. In the third chapter I expose the freedom without God defended by Sartre, Sartre's ontology, Sartre's atheism, Sartre's humanism, and his ideas about responsibility, mauvaise foi, contingency, situation, and Angst. The fourth chapter is necessarily historical (while being philosophical too): I wonder about the death of God after Auschwitz, I argue and defend the uniqueness of the Holocaust (the Shoah is a turning point in the history of humankind), I describe the massacres before the extermination camps (Einsatzgruppen, Ordnungspolizei y Wehrmacht), the gigantic Auschwitz camp complex (Stammlager, Auschwitz-Birkenau y Monowitz-Buna), I reflect on God and evil (focusing on the children of Auschwitz), I describe Frankl's days in Auschwitz, I talk about God as hope, about immortality and escathology, I discuss God's cruelty, the relationship between Christianity and antisemitism and Islam and antisemitism, I question the silence of God, and I talk about the death of God and about the trial against God. In the fifth chapter I talk about the Franklean morality (a morality that concerns man and not God), on the basis of his love theory and his only work of theater (Synchronisation in Binkerwald), and the Sartrean morality (a morality that concerns a humanity without God), remembering Dostoyevsky, analysing Garcin's famous quote in Huis clos "L'enfer, c'est les Autres", crticizing Sartre's marxism and questioning (with Frankl's and Sartre's eyes) Brecht's verse "Erst kommt das Fressen, dann kommt die Moral"; at the end of the chapter I include my own reflection (and Frankl and Sartre's critique) about the impunity of the executioners and collaborators after the Holocaust (with God's permission). After the Conclusion, I add an Appendix about the lives of Frankl and Sartre, which helps understanding better their work. KEYWORDS: logotherapy, existentialism, search for meaning, freedom, responsibility, morality, Angst, suffering, survivors, victims, contingency, spirituality, religion, God, hope, antisemitism, guilt, Auschwitz, Holocaust, Shoah. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:BOOK REVIEWS 189 titative n'est pas pos~ entre les deux termes. Sujet et objet ne peuvent donc ~tre pos6s sans cette difference qui seule les distingue, ce qui veut dire que l'actualit~ de l'identit6 absolue implique la diff6rence quantitative qui par son d~s~quilibre engendre les choses particuli~res darts la pluralit~ finie; l'identit~ absolue implique par sa forme le fini. Tout ~tre particulier est par consequent une d~termination non de (...) l'essence, mais de la forme de la totalitY, de sorte qu'il y a entre l'id~alit6 absolue et la chose finie qui est posse par los d~!terminations quantitatives de sa forme une relation positive d'analogie. Le particulier par rapport ~. lui-m~me est une totalit6 analogue de l'absolu. L'unit6 et la difference des contraires sont int~gralement maintenues au sein de l'absolu m~me dans une tension unitive permanente ce qui se r~alise dans une unit~ vivante. Donc strueturellement l'essence de l'absolu consiste uniquement en une relation unitive. L'unit~ des deux termes opposes, ~ savoir, l'infini et le fini trouve sa r~alit~ existentielle dans l'id~e. L'id~e est une individualit~ concrete et formelle qui comporte l'ins~parabilit~, donc la contemporan ~it6 de l'infini et du fini--~tat de chose qui est connu imm~diatement dans l'intuition intellectuelle, ce qui eonstitue l'essence de l'esprit. Aussi l'unit6 absolue des choses et des concepts se trouve-t-elle r~alis~e dans les idles absolues des choses, qui sont des individualit6s, des concrete absolus. La r~alit6 absolue est donc celle des idles et l'absolu, comme idle des idles ou expression formelle de la relation immediate qui les constitue, est lui-m~me une individualit6 qui est l'objet ad~quat de la philosophie. Le fini r~el est incorpor~ ~ l'infini r~el de facon organique. L'organicit$ de la totalit$ absolue o~ tout ~tre fini est simultan6ment donn~ sans aucun rapport ~ la causalit~ et au temps dans une presence int~grale et individuelle traduit l'unit~ vivante et individuelle des opposes dans la r~alit~ spirituelle de l'id~e. ARS~NE ROEMER Mainz, Germany Hegel: Reinterpretation, Texts, and Commentary. By Walter Kaufmann. (New York: Doubleday & Company, Inc., 1965. Pp. 498.) "The aim of this book is as simple as its execution is difficult: to establish a comprehensive reinterpretation of Hegel--not iust of one facet of his thought but of the whole phenomenon of Hegel." This is the opening sentence of the preface. In view of its ambitiousness, to say that the book partially succeeds in fulfilling its objective is to recognize that it is a considerable achievement. Walter Kaufmann's outstanding virtue as a Hegel scholar is that, unlike most of his Anglo-Ame.rican predecessors, he works with Hegel the man, the thinker, and the writer at close quarters. The author has mined unpublished manuscripts, letters, and other documents with the skill of a professional historian and the discerning eye of a storyteller. One maior consequence of this method of approach is that Kaufmann is able to explode the myth of the arrogant Prussian drillmaster philosopher, marching an army of dialectical propositions heavenward in snappy triadic array. On May 1, 1807, upon completion of the Phenomenology, Hegel wrote Schelling" I am curious what you will say about the idea of [the] 1st Part, which is really the introduction -for I have not yet got beyond introducing, in mediam rein. Getting into the details has damaged, as I feel, the synopsis of the whole; but the whole is by its nature such an interlocking hither and thither that, even if it had been formed better, it would still take me a lot of time before it would stand there clearer and more finished. --That single parts, too, would require a lot more work in many ways to be really mastered, I need not say.... --Regarding the greater deformity of the later parts, be considerate also because I finished the editing around midnight before the Battle of Jena (p. 319). This letter, to be found in Kaufmann's "documentary" chapter... (shrink)

RESUMO: Partindo de avaliações retrospectivas de Horkheimer sobre seu percurso intelectual, procuramos mostrar que tanto Schopenhauer quanto Marx constituem uma influência permanente na obra do fundador da teoria crítica: com efeito, a maior evidência de um dos dois autores em certo momento da trajetória de Horkheimer não implica o desaparecimento do outro, mas antes o pressupõe como fundamento, ainda que latente. É que, embora estabeleça uma interlocução com cada um deles considerado isoladamente, o determinante, a nosso ver, é a leitura (...) conjugada que Horkheimer realiza de ambos: por incompatíveis que pareçam, as esperanças de racionalização e emancipação sociais inspiradas em Marx e o pessimismo de Schopenhauer relacionam-se intrinsecamente, donde resultam um materialismo necessariamente pessimista e um pessimismo necessariamente materialista. Pretendemos evidenciar, porém, que, em virtude do modo pelo qual Horkheimer dialoga com a tradição filosófica, bem como em razão de mudanças de configuração histórica e, por conseguinte, teórica, a relação entre o pessimismo de Schopenhauer e o anseio emancipatório animado por Marx assume aspectos diversos e nuançados no decurso de sua obra. ABSTRACT: Starting from Horkheimer's retrospective evaluations on his intellectual trajectory, we try to show that both Schopenhauer and Marx are a permanent influence in his work: indeed, the major evidence of one of the two authors at one point in Horkheimer's trajectory does not imply the disappearance of the other one, but rather presupposes him as a basis, even though latent. For although Horkheimer dialogues with each of them separately, what is determining, in our view, is the combined reading that he performs of both: the social rationalization and the emancipation hopes inspired by Marx and the Schopenhauer's pessimism, even though they may seem incompatible, are intrinsically connected, so that there are a necessarily pessimistic materialism and a necessarily materialist pessimism. We intend to evidence, however, that because of the way Horkheimer dialogues with the philosophical tradition and because of the historical and therefore theoretical changes, the relationship between Schopenhauer's pessimism and the aspiration to emancipation inspired by Marx takes on different aspects and nuances in the course of his work. (shrink)

Cet article se penche sur la notion de pluralité dans l’œuvre d’Emile Durkheim. Il commence par préciser le sens du concept de pluralisme, qui fait l’objet de débats depuis plusieurs années. Selon cet article, la question de la pluralité se pose à plusieurs niveaux. On peut distinguer entre 1) la question ontologique de la nature de la réalité elle‐même ; 2) la question philosophico-anthropologique de la constitution de la personne humaine ; 3) la question sociologique de la diversité des opinions (...) cohabitant au sein d’une même entité sociale ; 4) la question historique de la stabilité dans le temps des configurations politiques et sociales ; 5) la question socio‐anthropologique de la variabilité des formes d’organisation sociale. Cet article montre que sur chacun de ces sujets Durkheim, contrairement à une lecture répandue qui le perçoit comme un penseur de l’unanimité et de l’harmonie sociales, croit en l’existence d’une forte pluralité. De plus la pluralité, à son avis, à des effets positifs sur la vie sociale moderne, car elle confère à l’individu une plus grande autonomie. (shrink)

Si l’idée de justice recouvre, chez les pythagoriciens, des données intelligibles tout en inspirant leur programme de vie religieuse, civique, morale ou éthique, c’est que la pluralité de ses instances évoque, en vertu justement de ses origines mystiques, non seulement des réalités intelligibles ou matérielles, mais une somme non négligeable de normes de conduite individuelle et collective : conçue essentiellement comme principe régulateur et harmonieux, elle incarne le Noûs, dans l’univers, sous le nom de Providence ; dans la cité, elle (...) est source et de crainte révérencielle du divin et de lois justes et équitables ; chez l’individu, elle est conquête laborieuse de la vertu ; et, enfin, dans la cité, elle informe une logique relationnelle fondée notamment sur les règles de mesure et de convenances. (shrink)

Objet de la présente étude. Définition des valeurs éthiques.I. Considération de la conduite individuelle. L’opposition du bien et du mal. Pluralité des valeurs : valeurs corporelles et valeurs spirituelles ; développement personnel et dévouement. Ambiguïté de la notion de valeur morale ; son sens précis. Irréductibilité des valeurs personnelles aux valeurs morales. Réserve possible.II. Considération de l’organisation sociale. Difficulté mais réalité du problème. Le mal dans l’ordre politique. Trois classes de valeurs : valeurs nationales, valeurs de justice, valeurs de culture. (...) Leur caractère irréductible, l’obligation de les harmoniser. Péril couru par les valeurs de culture.Conclusion : Pluralité des valeurs éthiques, non exclusive d’une certaine unité. (shrink)

This paper introduces a new framework, based on the notion of compatibility space, obtained by adding a primitive incompatibility relation to a state space in the sense of Fine. The key idea inspiring the framework is to modify Fine's truthmaker semantics by taking the notion of incompatibility as primitive, and use it to define other notions. We discuss some interesting features of the framework and explore its advantages over the standard framework of state spaces. We review some applications of the (...) framework, including proofs of soundness and completeness theorems for a number of logics, one way to use compatibility states to mirror Kripke frames, and an exploration of a way to use the new framework to provide truthmaking clauses for modal formulas. (shrink)

Aux prises avec le débat entre libéralisme et communautarisme, la problématique de la diversité culturelle s'est souvent fourvoyée dans une opposition rigide entre différence et égalité, commun et singularité. Le pragmatisme de John Dewey offre des pistes pour penser la pluralité culturelle et la reconnaissance non pas entre des identités culturelles figées mais sous forme de processus permanents de constitution réciproque du commun et des singularités culturelles. En incluant le rôle culturel des médias dans ce processus, Dewey offre une approche (...) de la pluralité culturelle considérée comme le socle même de la démocratie.Struggling with the debate between liberalism and communitarianism, the issue of cultural diversity is often misguided in a rigid opposition between difference and equality, and mutual singularity. John Dewey's pragmatism provides avenues for thinking about cultural diversity and recognition not between fixed cultural identities but as ongoing processes of reciprocal constitution and common cultural singularities. Including the cultural role of media in this process, Dewey offers an approach to cultural plurality considered the cradle of democracy. (shrink)

In this paper I shall define a thesis I shall call ' determinism ', and argue that it is incompatible with the thesis that we are able to act otherwise than we do. Other theses, some of them very different from what I shall call ' determinism ', have at least an equal right to this name, and, therefore, I do not claim to show that every thesis that could be called ' determinism ' without historical impropriety is incompatible with (...) free will. I shall, however, assume without argument that what I call ' determinism ' is legitimately so called. In Part I, I shall explain what I mean by ' determinism '. In Part II, I shall make some remarks about 'can'. In Part III, I shall argue that free will and determinism are incompatible. In Part IV, I shall examine some possible objections to the argument of Part III. I shall not attempt to establish the truth or falsity of determinism, or the existence or nonexistence of free will. (shrink)

Dans le cadre d’une ouverture des frontières à l’échelle internationale, la question de la résidence à prévoir au sens légal est d’une importance cruciale. En effet, le statut juridique est devenu un incontournable dans les discussions sur la liberté de circulation, avec le système migratoire que nous connaissons aujourd’hui, gouverné par un contrôle strict et stratifié selon le type de migrant. Le présent article vise à examiner les manifestations contemporaines de ce contrôle et à formuler des pistes de solution sur (...) le type de droit de résidence à prévoir advenant une ouverture des frontières. Nous explorerons tout d’abord les fondements de la liberté de circulation et des protections juridiques pour les migrants, pour ensuite passer en revue le traitement des résidents non citoyens dans l’expérience canadienne et américaine, dans celle de l’Union européenne et dans le cadre des phénomènes de migrations Sud-Sud afin de faire un compte-rendu pour résoudre la question portée en titre. En conclusion, une synthèse des observations sera effectuée pour tenter de réconcilier la notion de résidence avec le droit à la libre circulation. (shrink)

Classical cognitive science assumes that intelligently behaving systems must be symbol processors that are implemented in physical systems such as brains or digital computers. By contrast, connectionists suppose that symbol manipulating systems could be approximations of neural networks dynamics. Both classicists and connectionists argue that symbolic computation and subsymbolic dynamics are incompatible, though on different grounds. While classicists say that connectionist architectures and symbol processors are either incompatible or the former are mere implementations of the latter, connectionists reply that neural (...) networks might be incompatible with symbol processors because the latter cannot be implementations of the former. In this contribution, the notions of 'incompatibility' and 'implementation' will be criticized to show that they must be revised in the context of the dynamical system approach to cognitive science. Examples for implementations of symbol processors that are incompatible with respect to contextual topologies will be discussed. (shrink)

In this paper, I defend McKinsey's argument (Analysis 1991) that Burge's antiindividualist position is incompatible with privileged access, viz. the claim that each subject can know his own thought contents just by reflection and without having undertaken an empirical investigation. I argue that Burge thinks that there are certain necessary conditions for a subject to have thoughts involving certain sorts of concepts; these conditions are appropriately different for thoughts involving natural kind concepts and thoughts involving non-natural kind concepts. I use (...) Burge's commitment to these entailments to show that his antiindividualist position is incompatible with privileged access. (shrink)

Blumenbergs Philosophie ist eine Philosophie der Umwege und des Neuansetzens. Sie stellt einen Versuch dar, sich unter den Bedingungen der Moderne produktiv einzurichten, ohne ethische Ansprüche aus dem Blick zu verlieren. Das Provisorische kehrt bei Blumen-berg implizit wie explizit wieder. Als Beschreibungskategorie macht es die Welt erklärbar und stiftet eine Orientierungsleistung. In Kombination mit einer positiven Umdeutung des Umweges erlaubt es Distanzierung von einem unübersichtlichen Verstricktsein in Weltzusammenhänge sowie ein Handeln als ob wir wüssten, was wir tun. Ziel ist ein (...) Nachdenken, das der Vorläufigkeit moderner Wirklichkeiten gerecht wird. Der Band widmet sich der Figur des Provisorischen und der Umwegskultur und verbindet eine systematische Perspektive auf das Werk Blumenbergs mit philoso-phiehistorischen Einordnungen und der Diskussion bisher unbeachteter Anknüpfungspunkte. (shrink)

Catania 20 January 2020 - 9.30 amDepartment of Political and Social Sciences Catania 20 January 2020 - 3.30 p.m.South East Sicily Chamber of Commerce.

There has been much discussion recently of what has been labeled the “Brown-Boghossian-McKinsey”, “Brown-McKinsey” or sometimes just “McKinsey” arguments for the incompatibility of externalism and self-knowledge. However, while the three author's arguments have been treated as interchangeable, they are not identical. In particular, Brown’s and Boghossian’s arguments have a fairly serious flaw that cannot so easily be attributed to McKinsey. In what follows, I’ll (1) present a version of the ‘received’ “Brown-Boghossian-McKinsey” argument, (2) outline what I take to be the (...) most serious objection to it, (3) explain why this sort of objection does not seem, or do not seem immediately, to tell against McKinsey’s argument, and (4) suggest a number of alternative responses that might apply to McKinsey as well. (shrink)

The Consequence Argument is a staple in the defense of libertarianism, the view that free will is incompatible with determinism and that humans have free will. It is often thought that libertarianism is consistent with a certain naturalistic view of the world — that is, that libertarian free will can be had without metaphysical commitments beyond those pro- vided by our best (indeterministic) physics. In this paper, I argue that libertarians who endorse the Consequence Argument are forced to reject this (...) naturalistic worldview, since the Consequence Argument has a sis- ter argument — I call it the Supervenience Argument — which cannot be rejected without threatening either the Consequence Argument or the naturalistic worldview in question. (shrink)

During the second half of the nineteenth century, electronegativity has been one of the most relevant chemical concepts to explain the relationships between chemical substances and their possible reactions. Specifically, EN is a property of the substances that allows them to attract external electrons in bonding situations. The problem arises because EN cannot be measured directly. Indeed, the only way to measure it is through different properties that do can be directly measured, for instance enthalpy, ionization energies or electron affinities. (...) What is particularly troubling about this case in quantum chemistry is that the different models used to describe and quantify EN are incompatible but, in a certain sense, equivalent because the same EN scale results in all of them. By analyzing Linus Pauling’s and Robert Mulliken’s models of EN, it will be argued that, if we remain cling to a traditional representative conception of models, we cannot understand the meaning of the information provided by those models. Indeed, if we do not want to adopt an instrumentalist point of view concerning chemical knowledge, we should reconsider by virtue of what a model represents the system, or, in other words, which the factors that determine the representative power of a model are. I will propose a new perspective that incorporates the role of experimental techniques in the very notion of representation; this perspective allows us to understand how supposedly incompatible models of the same target system can be both simultaneously representative. (shrink)

It is commonly held that Wittgenstein abandoned the Tractatus largely because of a problem concerning color incompatibility. My aim is to solve this problem on Wittgenstein’s behalf. First I introduce the central program of the Tractatus (§1) and the color incompatibility problem (§2). Then I solve the problem without abandoning any Tractarian ideas (§3), and show that given certain weak assumptions, the central program of the Tractatus can in fact be accomplished (§4). I conclude by distinguishing my system of analysis (...) from others and by explaining the historical underpinnings of my understanding of the nature of elementary propositions (§5). (shrink)

Ce texte a déjà paru dans L'Homme et la Société, 1988, vol. 90, n° 90, p. 15-24. Il est également accessible ici. Résumé : Les fondateurs du socialisme ont en commun de penser l'avènement d'une coupure historique, d'une révolution marquant le début d'un nouveau monde riche de rythmes temporels sans précédents. Mais leurs constructions des temps sociaux divergent profondément. Saint-Simon, puis Eugène Buret, Constantin Pecqueur, font du passé de l'Europe un temps scandé par la succession de systèmes (...) - XIXe (...) siècle – Nouvel article. (shrink)

In diesem Beitrag wird versucht, eine formale Kritik der Begründungen zu leisten, die die beiden Neuropathologen Otmar Wiestler und Oliver Brüstle für die Notwendigkeit und ethische Zulässigkeit der Forschung an humanen embryonalen Stammzellen im Rahmen verschiedener Beiträge geliefert haben. Es zeigt sich, dass 1. die ethische Güterabwägung mit außergewöhnlichen Behandlungsaussichten arbeitet, deren Evidenz nicht allgemein einsichtig bzw. akzeptiert ist; 2. die ethischen Entscheidungen im Rahmen der Güterabwägung erkennbar den Forderungen folgen, die sich aus der eigenen naturwissenschaftlichen Fragestellung ergeben; und 3. (...) dass sich aus dem Fehlen einer handlungsanweisenden ethischen Orientierung das Fehlen einer Reflexion auf die Implikationen des eigenen Handelns auf zukünftige Entwicklungen ergibt, die sowohl in der Konsequenz des eigenen Handelns wie der biotechnologischen Forschungslogik insgesamt liegen. In dieser Argumentation reproduziert sich exemplarisch das Grundproblem der modernen Naturwissenschaften, Fortschritt an immanente Forschungsperspektiven der Wissenschaft zu binden, anstatt die Wissenschaft wertorientiert zu führen. Ein solcher Szientismus impliziert einen permanenten Dammbruch. Daher ist ein Moratorium bezüglich neuer biotechnologischer Entwicklungen wie humaner embyronaler Stammzellforschung und therapeutischem Klonen dringend geboten. In dieser Zeit müssen Wertorientierungen und Ziele der Wissenschaft einer gründlichen fachübergreifenden Diskussion unterworfen werden, und diese Diskussion muss schließlich in die Gesellschaft getragen werden. (shrink)

Jean-Luc Nancy élabore, depuis quelques années, une philosophie première où le concept d’« être-avec » occupe une place centrale. Celui-ci a suscité son lot d'interprétations. Une des critiques faite à l’encontre du concept est articulée selon l’angle éthique, plus particulièrement en ce qui a trait à la pluralité. En effet, en amalgamant « être » et « avec », Nancy annihilerait, comme Heidegger, la nécessaire pluralité de la vie en commun. C’est ce débat que nous voulons ici commenter. Nous commencerons (...) en explicitant le concept d’être-avec chez Nancy. Dans un deuxième temps, nous développerons les arguments de ceux qui reprochent à Nancy de ne pas avoir réussi à faire droit à la pluralité. Pour nous aider à y voir plus clair, nous utiliserons les travaux de Franco Volpi et de Jacques Taminiaux qui ont analysé les causes de ce déni heideggérien de la pluralité. Nous présenterons leur investigation dans la troisième section. Enfin, nous montrerons que l’être-avec nancéen, bien loin de dénier la pluralité, lui donne toute son ampleur. (shrink)