Cet ouvrage est le résultat d'un long travail de réflexion sur l'éducation, il pose de manière critique, en s'appuyant sur les théories et les pratiques qui ont irrigué la pédagogie libertaire, la question à la fois fondamentale et d'actualité de l'autogestion et de l'éthique en matière ; d'éducation. Après avoir rappelé quelques principes de base d'une éducation de la liberté par la liberté, l'auteur s'intéresse à l'inutile fracture entre la formation initiale et l'éducation permanente qui n'est à ses yeux qu'une (...) imposture. II développe ensuite un propos, appuyé sur des expériences de terrain, qui tend à démontrer toute l'efficacité des formations coopératives et autogérées. Enfin, il s'attaque à la délicate question de l'éthique et des valeurs nécessaires à la conduite de l'action éducative, en particulier en matière d'évaluation. Un livre qui, sans donner de leçons, donne à penser. (shrink)

Qu'entendons-nous par "bonheur"? Dépend-il de nos gènes, de la chance, de notre sensibilité? Est-ce un état durable ou une suite de plaisirs fugaces? N'est-il que subjectif? Faut-il le rechercher? Peut-on le cultiver? Souffrance et bonheur peuvent-ils coexister? Pour tenter de répondre à ces questions, Frédéric Lenoir propose un voyage philosophique, joyeux et plein de saveurs. Une promenade stimulante en compagnie des grands sages d'Orient et d'Occident. Où l'on traversera le jardin des plaisirs avec Epicure. Où l'on entendra raisonner le (...) rire de Montaigne et de Tchouang-tseu. Où l'on croisera le sourire paisible du Bouddha et d'Epictète. Où l'on goûtera à la joie de Spinoza et d'Etty Hillesum. Un cheminement vivant, ponctué d'exemples concrets et des dernières découvertes des neurosciences, pour nous aider à vivre mieux. (shrink)

Désirer vivre, ce n'est pas simplement être en vie. C'est nous laisser entraîner par l'élan vital qui nous conduit à créer, à aimer, à nous dépasser. C'est cultiver la puissance du désir qui est le moteur de nos existences. Pourtant, au quotidien, nous ressentons de nombreuses limitations - 'Je ne suis pas capable', 'C'est trop risqué', 'Ce n'est pas pour toi' - qui nous inhibent. Nous sommes souvent aussi prisonniers des pulsions de notre cerveau primaire, le striatum, et de la (...) propagande consumériste qui nous poussent à acquérir toujours plus. Comment cultiver la force du désir sans tomber dans le piège de l'insatisfaction permanente ou du mimétisme social? Comment développer notre puissance vitale sans nous autocensurer? Comment apprendre à orienter nos désirs vers des choses, des activités ou des personnes qui nous font grandir et nous mettent dans la joie? De Platon à René Girard en passant par Bouddha, Aristote, Épicure, Spinoza, Nietzsche, Jung ou Bergson, Frédéric Lenoir revisite les grands penseurs du désir pour nous proposer un livre lucide et vibrant, au cœur de nos problématiques les plus actuelles. Un ouvrage accessible à tous, qui aide non seulement à vivre, mais à vivre aux éclats"--Page 4 of cover. (shrink)

Le terme d'athéisme produit un sentiment trompeur de familiarité. Car l'athéisme ne s'arrête pas à la négation de Dieu et les Dieux ont cette propension à ressusciter sous d'autres formes, à quitter le royaume de la religion et de la théologie pour se réfugier dans le quotidien de nos vies. C'est ce que Marx dénomme la " religion quotidienne " qui déifie des réalités sociales et économiques comme la valeur, le capital, la marchandise, transformant celles-ci en puissances tutélaires et transcendantes (...) face auxquelles les hommes seraient à la fois impuissants et irrémédiablement soumis. Trois textes de Marx permettent ici de saisir le passage de l'opium du peuple au fétichisme de la marchandise, et le type de subversion politique que produit l'athéisme. Véritable " sport de combat ", l'athéisme consiste alors en une pensée de l'émancipation et de la démocratie par et pour un peuple qui se constitue par la critique toujours renouvelée des pouvoirs. Cette critique est le legs précieux de Marx : toutes les religions scellent la croyance que l'Histoire serait commandée par des forces sur lesquelles les hommes n'auraient pas de prise, et c'est pourquoi il faut les combattre. L'athéisme conséquent n'appelle pas à la réforme, mais à la révolution. (shrink)

On désespère de trouver une théorie du pouvoir étatique chez Marx, mais il n’y a pas à désespérer de son absence. En effet son absence n’est pas le signe d’une insuffisance ou de son incapacité à comprendre le politique, mais elle est bien plutôt le résultat d’un déplacement dans la façon d’appréhender le pouvoir. Pour Marx le pouvoir est moins un problème d’origine que d’effet. La puissance d’un pouvoir se mesure à ses effets d’individuation. Marx est justement un grand penseur (...) du pouvoir car il court-circuite une théorie de l’État. Le pouvoir ne se montre pas dans la loi et le droit, mais sur les corps productifs que l’on discipline dans la grande industrie. L’analyse du capitalisme chez Marx repose sur une double définition du pouvoir : Comment créer des sujets conformes aux impératifs de la production capitalisme? C’est l’analyse de l’exploitation dans la production. Comment reproduire ce système? Comment faire accepter aux dominés la légitimité de leur domination. C’est tout le travail que Marx mène avec le fétichisme que l’on peut appeler la religion quotidienne du capitalisme. (shrink)

Early practitioners of the social studies of science turned their attention away from questions of institutionalisation, which had tended to emphasize macrolevel explanations, and attended instead to microstudies of laboratory practice. The author is interested in re-investigating certain aspects of institution formation, notably the formation of scientific, medical, and engineering disciplines. He emphasises the manner in which science as cultural practice is imbricated with other forms of social, political, and even aesthetic practices. The author considers the following topics: the organic (...) physics of 1847; the innovative research program of Carl Ludwig as a model for institutionalising science-based medicine, optics, painting, and ideology in Germany, 1845-95; the Haber-Bosch synthesis of ammonia; and the introduction of nuclear magnetic resonance instrumentation into the practice of organic chemistry. (shrink)

A huge bestseller in Europe, Frederic Lenoir’s Happiness is an exciting journey that examines how history’s greatest philosophers and religious figures have answered life’s most fundamental question: What is happiness and how do I achieve it? From the ancient Greeks on—from Aristotle, Plato, and Chuang Tzu to the Buddha, Jesus, and Muhammad; from Voltaire, Spinoza, and Schopenhauer to Kant, Freud, and even modern neuroscientists—Lenoir considers the idea that true and lasting happiness is indeed possible. In clear language, (...) class='Hi'>Lenoir concisely surveys what the greatest thinkers of all time have had to say on the subject, and, with charming prose, raises provocative questions: · Do we have a duty to be happy? · Is there a connection between individual and collective happiness? · Is happiness contagious? · Is there a difference between pleasure and happiness? · Can unhappiness and happiness coexist? · Does our happiness depend on our luck? Understanding how civilization’s best minds have answered those questions, Lenoir suggests, not only makes for a fascinating reading experience, but also provides a way for us to see us how happiness, that most elusive of feelings, is attainable in our own lives. (shrink)

Buddhism was not really known in the West until a little more than 150 years ago. Although since the thirteenth century there had been numerous contacts with local Buddhist traditions, the travellers and missionaries of the Middle Ages and the Renaissance had not yet brought to light the history of Buddhism and its unity across this immense diversity of worship and doctrine, disseminated through most of the countries of Asia. Of course, since the seventeenth century some Europeans had guessed at (...) the Indian origin of the Buddha and they succeeded in pinning down his historical existence after a fashion. In 1691 and 1693 Simon de la Loubère, Louis XIV's envoy at the court of the king of Siam, published remarkable research which established the possibility of a link between the different regions of Siam, Ceylon, Japan and China and conjured up the possible existence of a single founder long before Christ. But this far too isolated knowledge had scarcely any impact in Europe. It was only with the foundation of the Asiatic Society of Bengal in 1784 that orientalism was to enjoy a rapid and decisive expansion. The word ‘Buddhism’ appeared from the 1820s onwards, and with it the first conceptualization of a tree with many branchings. But it was not until the publication, in 1844, of Eugène Burnouf's magisterial Introduction l'histoire du buddhisme indien, that more detailed knowledge became available, thanks to a critical scrutiny of the most varied sources. The works of the French scholar and of other pioneers in Buddhist studies - mainly Alexander Csoma de Koros and Edmond Foucaux on Tibet, Jean-Pierre Abel-Remusat and Stanislas Julien on China, Christian Lassen and Spence Hardy on Ceylon - were to give rise to a tremendous craze for Buddhism in Europe. Since then there has been no break in the successive waves disseminating it right up to the present day, when the majority of Western countries appear to be so receptive to the message of the Buddha that for some years the media have been insistently questioning the reasons for this ‘Buddhist wave’. (shrink)

Banni de la communauté juive à 23 ans pour hérésie, Baruch Spinoza décide de consacrer sa vie à la philosophie. Son objectif? Découvrir un bien véritable qui lui "procurerait pour l'éternité la jouissance d'une joie suprême et incessante". Au cours des vingt années qui lui restent à vivre, Spinoza édifie une oeuvre révolutionnaire. Comment cet homme a-t-il pu, en plein XVIIe siècle, être le précurseur des Lumières et de nos démocraties modernes? Le pionnier d'une lecture historique et critique de la (...) Bible? Le fondateur de la psychologie des profondeurs? L'initiateur de la philologie, de la sociologie et de l'éthologie? Et surtout, l'inventeur d'une philosophie fondée sur le désir et la joie, qui bouleverse notre conception de Dieu, de la morale et du bonheur? À bien des égards, Spinoza est non seulement très en avance sur son temps, mais aussi sur le nôtre. C'est ce que j'appelle le "miracle" Spinoza. Frédéric Lenoir raconte la vie édifiante de Spinoza que Goethe, Nietzsche, Freud ou Einstein considéraient comme le plus grand des philosophes. Il rend accessible sa pensée foisonnante et livre un traité philosophique d'émancipation, qui se lit presque comme un thriller tant on a envie de connaître l'étape suivante et d'atteindre la joie suprême. Une lecture qui donne une force et une énergie incroyables."--Page 4 of cover. (shrink)

Focusing on new disciplines in 19th-century German universities, this book reexamines certain critical junctures in the traditional historical picture of the role of the scientist in modern Western society.

Who would have thought twenty-five years ago that the term “bioethics,” a neologism coined by an American biologist, would have met with such success, becoming one of the cornerstones of philosophical and juridical reflection at the end of the twentieth century? For it was in 1970 that the biologist and oncologist Van Rensalear Potter published his book, Bioethics, Science of Survival.

In response to a mandate conferred on the International Bioethics Committee (IBC) of UNESCO in November 1993, the IBC has drafted a "universal declaration on the human genome and human rights," which will be considered by the General Conference of UNESCO in November 1997. This article discusses the development of the document and provides the text of the "revised preliminary draft" of the declaration.

Cycling in traffic requires a combination of motor and perceptual skills while interacting with a dynamic and fast-changing environment. The inferior perceptual-motor skills in individuals with developmental coordination disorder may put them at a higher risk for accidents. A key skill to navigate in traffic is to quickly detect hazardous situations. This perceptual-cognitive skill was investigated in young adults with DCD using simulated traffic situations in a hazard perception test in cycling. Nine individuals with DCD and nine typically developing individuals (...) participated in the study and completed the test while their gaze was tracked using a remote eye tracking device. A questionnaire was used to determine cycling experience and the perception of cycling and anticipation skill in traffic. Despite a longer period to master the motor skill of cycling, individuals with DCD reported to be able to safely cycle in traffic around the same age as TD young adults. In the hazard perception test, individuals with DCD fixated the hazards later, less frequently and for a shorter duration than the TD participants, however, the participants with DCD did not wait longer to react to the hazard than the TD participants. Interestingly, individuals with DCD rated the traffic situations in the test as significantly more dangerous than the TD participants. In conclusion, the differences exposed in the hazard perception test may imply an increased risk of accidents in individuals with DCD. In further research and practice it is recommended that both the motor and the perceptual aspects of cycling are addressed. (shrink)

Umberto Eco -- Stephen Jay Gould -- Jean-Claude Carrière -- Jean Delumeau.

Experiment, instrumentation, and procedures of measurement, the body of practices and technologies forming the technical culture of science, have received at most a cameo appearance in most histories. For the history of science is almost always written as the history of theory. Of course, the interpretation of science as dominated by theory was the main pillar of the critique, launched by Kuhn, Quine, Hanson, Feyerabend, and others, of the positivist and logical empiricist traditions in the philosophy of science. Against Carnap, (...) Hempel, Nagel, and Popper, who accorded observation reports an independent status either as a source of inductive support or as a basis for the falsification of scientific theories, Hanson and Kuhn emphasized the theory-ladenness of observation. They made this central point – that all observation is shaped by reference to theory – the cornerstone of a full-blown philosophy of science by buttressing it with two additional lines of argument: First, theories are always underdetermined by the data, several theories being compatible with the same set of data. Hence, choice between theories is never a matter of empirical support, but always turns around conceptual issues. Second, statements derived from theory never confront nature alone; they are always clothed in a web of interrelated beliefs. Thus, theories, their associated observation languages, and the entire technical culture they support must be accepted or rejected as wholes. (shrink)

Deleuze’ün Spinozacı yaşam tahayyülünde ‘ne yapmalıyız?’ sorusuna normatif, ahlaki ya da siyasi bir yanıt bulamıyoruz ama varoluşu düşünmenin içkin bir olanağını keşfediyoruz. Düşünmeye 'dışarıdan' yani dünyadan başlamak insani (kurgusal) bir dünyaya değil, içinde yaşadığımız gerçek dünyaya inanmak demektir. İçkinliğin politik anlamı düşünceyi dünyaya getirmektir.

Исследование посвящено философскому осознанию природы духовности человека. Автор рассматривает духовность внутреннего мира человека как единство высших чувств души и нравственного сознания. Для специалистов в области философии, методологии науки.

How do we refer to people in everyday conversation? No matter the language or culture, we must choose from a range of options: full name ('Robert Smith'), reduced name ('Bob'), description ('tall guy'), kin term ('my son') etc. Our choices reflect how we know that person in context, and allow us to take a particular perspective on them. This book brings together a team of leading linguists, sociologists and anthropologists to show that there is more to person reference than meets (...) the eye. Drawing on video-recorded, everyday interactions in nine languages, it examines the fascinating ways in which we exploit person reference for social and cultural purposes, and reveals the underlying principles of person reference across cultures from the Americas to Asia to the South Pacific. Combining rich ethnographic detail with cross-linguistic generalizations, it will be welcomed by researchers and graduate students interested in the relationship between language and culture. (shrink)

The first thorough study in English of the multi-faceted system of Mou Zongsan, this book examines key influences on the New Confucian thinker and introduces his Kantian- and Mahāyāna Fo-inflected moral metaphysical reading of the Lu-Wang Learning of the Mind.