We examined the course of caregiver motherese and the course of the infant’s response based on home movies from two single cases: a boy with typical development and a boy with autistic development. We first blindly assessed infant CG interaction using the Observer computer-based coding procedure, then analyzed speech CG production using a computerized algorithm. Finally we fused the two procedures and filtered for co-occurrence. In this exploratory study we found that the course of CG parentese differed based on gender (...) and child status. The course of an infant’s response to CG vocalization differed according to the type of speech and child status. Mothers spent more time interacting with infants, and fathers appeared to interact with their child preferentially between 12 and 18 months in the TD boy, but not in the AD boy. The TD boy responded equally well to motherese compared to other speech after 1 year of age. For the AD boy, the responses to both types of speech were lower than in the boy with TD and decreased from the second to the third semester. Keywords: Autism; motherese; early interaction; computational methods. (shrink)

Comprendre la tyrannie, retrouver les critères qui nous permettent de l’apercevoir et d’en juger correctement, telle est la fin que Leo Strauss assigne explicitement à son étude du Hiéron de Xénophon. Pourtant, la lecture du livre peut aisément donner l’impression qu’il y est moins question de la tyrannie proprement dite que du rapport entre le philosophe et le politique, ou entre la sagesse et la loi. La préoccupation pour la tyrannie semble ainsi s’effacer devant une préoccupation plus générale sur la (...) nature de la philosophie politique classique dans son ensemble. Nous voulions toutefois ici prendre plus au sérieux l’intention de Strauss, et nous efforcer de comprendre son argumentation ou « enseignement » sur la tyrannie. (shrink)

Leo Strauss (1899-1973) est certainement un penseur majeur du XXe siècle. Lui qui a rouvert des procès jugés depuis longtemps - la querelle des Anciens et des Modernes, ou encore l'opposition entre la raison et la révélation - fait l'objet de commentaires contradictoires, le présentant comme un penseur tantôt fondamentalement apolitique, uniquement soucieux de redonner sens à la vie philosophique, tantôt secrètement politique, servant les forces les plus conservatrices des Etats-Unis. Ce livre entreprend d'abord de retrouver en Strauss un des (...) philosophes politiques les plus stimulants de son siècle, c'est-à-dire un philosophe soucieux de comprendre et d'éclairer les phénomènes politiques. Il faut toutefois convenir qu'abordée sous cet angle, son oeuvre présente un singulier paradoxe. Car si Strauss plaide avec force pour un retour à la compréhension classique des régimes politiques, il se montre en même temps très réticent à analyser les différents régimes et clivages du monde moderne. Plus étonnant encore, alors qu'il en appelle à une science politique qui soit fidèle à l'appréhension citoyenne des phénomènes, il ne cesse de relativiser, à propos de son époque, les différences entre communistes, progressistes et conservateurs. En somme, entre sa conception de la bonne science politique, et sa manière presqu'apolitique de traiter de la modernité, il existe un déroutant hiatus. C'est ce problème plus spécifique que nous explorons ici. (shrink)

La formule selon laquelle « l’homme est un animal politique par nature » est une des plus connues d’Aristote, pour cela même méconnue. L’objet de cette étude est de montrer qu’il n’y a pas lieu d’interpréter cela d’une façon trop naturaliste, ou, pire, « réductionniste ». Que la nature soit à l’origine de l’élan ayant présidé à l’apparition de la polis est certain, mais qu’elle gouverne tout le processus l’est nettement moins. À commencer par les critères de la distinction entre (...) les différentes constitutions, faites par les citoyens eux-mêmes. De même en va-t-il pour l’acquisition de la vertu morale, qui n’est nullement donnée par la nature et que les citoyens se devraient de posséder. D’où il résulte qu’en matière de politique, il est bien plus question d’éducation que de nature. (shrink)

Fonder la légitimité de l’exercice scolaire de la dissertation sur sa valeur de « patrimoine » conduit à ne pas réfléchir aux raisons de sa difficulté pour les élèves et à rechercher des adaptations qui la privent de toute valeur formatrice. Expliciter la finalité de cet exercice en prenant pour fondement les caractéristiques du discours rationnel permet au contraire d’analyser par contraste les causes sociologiques d’une incompréhension initiale. Renoncer à faire accéder les élèves à l’écriture dissertative reviendrait pourtant renoncer à (...) les faire accéder à la liberté par l’exercice rationnel du jugement. L’article entend affronter cet enjeu en proposant des médiations pour intervenir sur les pratiques argumentatives des élèves afin d’engager une appropriation des exigences de la dissertation. (shrink)

Signifiance du monde propose une "harmonisation intégrale" entre la linguistique saussuro-guillaumienne des langues naturelles et la pensée phénoménologique heideggérienne de la vérité de l'être en tant qu'alètheia, dans son sens grec de "ce qui sort de la latence" et que Jean-Louis Tristani nomme illatence. En d'autres termes, cet essai donne accès à une compréhension des "relations grammaticales évidentes qui articulent l'être, dans sa vérité, et la pensée, telles qu'elles sont a priori données dans le système linguistique de n'importe (...) quelle langue naturelle". Cette mise au jour de la co-originarité de la langue et de la pensée corrobore la formule du linguiste français Antoine Meillet, maintes fois citée par Gustave Guillaume, selon laquelle, en ce lieu intelligible de la langue "tout se tient et a un plan d'une pleine rigueur". Une rigueur qui intègre le système morpho-lexical d'une langue, en tant qu'intégrale des conditions d'effection du discours, avec les conditions existentiales de possibilité du Dasein en tant qu'être-au-monde. D'où Signifiance du monde, ce titre qui annonce la composante linguistique de notre présence au monde."--Page 4 of cover. (shrink)

Le terme de République est un mot dont l’évidence et la présence dans notre culture politique contemporaine n’ont d’égales que ses indéterminations de longue durée. La première de ces indéterminations tient d’ailleurs à l’origine de « république » dans le syntagme latin res publica avec le sens immédiatement complexe et polysémique d’une notion que l’on retrouve abondamment utilisée sous la République romaine proprement dite mais aussi sous l’Empire. Questionner la res publica, c’est donc évidemment questionner un pan crucial de l’histoire (...) politique romaine mais c’est aussi intervenir dans l’histoire politique tout court et dans la réflexion méthodologique sur la langue de cette politique. Pas de modélisation stabilisée donc et pas plus de recherche de « l’essence de la chose », pas non plus de prétention à une définition de l’objet d’étude puisqu’une suite d’effacements et de réapparitions des noyaux de sens est le propre de la res publica. L’enquête dynamique porte sur une question qui devient, selon un syntagme présent, de façon significative, dans la dernière page de l’ouvrage de Claudia Moatti, « référence mobilisatrice », politique donc. En effet, dans ce parcours, l’acceptation de l’incertitude et de l’indétermination devient en quelque sorte le prix à payer pour retrouver la vie des mots et leur charge historique, en tant qu’ils se lient à l’action des hommes, à leur engagement dans le monde, sans s’appuyer sur les certitudes sémantiques ni sur un programme à mettre en œuvre mais en partant de questions ouvertes justement parce qu’aucune des réponses proposées ne s’est avérée satisfaisante. La comparaison avec un autre moment de crise politique et sémantique, le moment machiavélien, permettra en conclusion d’illustrer la fécondité de la perspective adoptée. (shrink)

Celem pracy jest podanie reguł semantycznych dla logik, w których funkcjonują obok siebie funktory modalne i funktory deontyczne. Idea wspólnego traktowania tych funktorów. a w szczególności badania związków między nimi, została zapoczątkowana jeszcze w 1671 r. przez Leibnitza w "Elementa juris naturalis". Autor rozróżnia trzy następujące koncepcje dotyczące wzajemnych relacji między rozważanymi dwoma rodzajami funktorów logicznych: 1) koncepcję Leibnitza, wg. której konieczność implikuje obowiązek; 2) koncepcję, w której konieczność jest nieporównywalna z obowiązkiem; 3) zmodyfikowaną koncepcję [2] drogą pomysłowej modyfikacji znanej (...) semantyki Kripkego - autor wprowadza dodatkowe rozróżnienie światów na pozytywne i negatywne. Interesująco wypadają też porównania reguł semantyk dla trzech wymienionych wyżej koncepcji i rozważania wzajemnych powiązań czterech pojęć deontycznych: silnego obowiązku, silnego zakazu, słabego przyzwolenia i słabej "dowolności" - okazuje się, że spośród szesnastu możliwych relacji aż osiem spełnionych jest równocześnie we wszystkich trzech semantykach, Artykuł kończą uwagi na temat możliwych konsekwencji i zastosowań zaprezentowanego materiału. (shrink)

Résultat de deux journées d'études, l'ouvrage analyse la dimension éthique de l'art de gouverner, les qualités nécessaires, la relation entre le gouvernant et le gouverné.

Issu de la thèse de l'auteur soutenue en 1987, cet ouvrage a pour visée de redéfinir l'anthropologie, en dissipant le malentendu instauré par le modèle galiléen de scientificité appliqué aux sciences sociales afin d'opérer un retour à la fondation historique de la discipline dans l'epistêmê politikê des anciens Grecs. Trois voies d'accès sont parcourues : G. Dumézil, M. Heidegger et G. Guillaume. ©Electre 2018.

Le problème de la vérité a toujours préoccupé l'esprit humain; il hante pour ainsi dire l'homme d'aujourd'hui. Dans les brèves réflexions qui vont suivre, nous nous proposons de présenter une approximation tres limitée de ce problème tel qu'il se pose à la philosophic traditionnelle, à savoir: Le caractère historique et relatifde la connaissance humaine est-il conciliable avec I'affirmation de vérites immuables?

This paper shows that Aristotle's De Interpretatione does not separate syntax from semantics. Linguistic sentences are not syntactic entities, and non-linguistic meanings are not semantic propositions expressed by linguistic sentences. In fact, Aristotle resorts to a mental conception of meaning, distinguishing linguistic meanings in a given language from non-linguistic mental contents in relation to actual things: while the former are not the same for all, the latter are shared by everyone. Aristotle is not a modern logician, like Boole, Frege, or (...) Russell, in so far as a mental conception of meaning does not reveal an abstract semantics for a syntactic language. (shrink)

This paper sketches a history of definition of identity from the Aristotle’s Topics down to the modern set theory. The author tries to explain particularly: first, how the transformation of the concept of predicate at the end of the nineteenth century made it necessary to revise the leibnitian definition of the identity of individuals; secondly, why Dedekind, Peano, Schröder, etc. made, between two possible definitions of identity of predicates or of sets, a choice which later made it necessary to postulate (...) in set theory the axiom of extensionality. (shrink)

. The aim of this paper is to clarify the logical structure of a code connecting together some distinctions already introduced by different authors: a distinction between primary norms and secondary norms, the latter being implied by the provisions describing institutions in the indicative; a distinction between norms the content of which concerns a state and those the content of which concerns a behaviour which is itself function of several states; a distinction, among the primary norms, of the norms of (...) competence by which a normative power can be delegated to an individual; lastly a distinction between regulative rules and constitutive rules. (shrink)

Aristotle’s Prior Analytics identifies deductions simpliciter with inferential necessity, so that a deduced conclusion is necessarily inferred from some premises. Modern logical reconstructions claim that inferential necessity in Aristotle corresponds to logical validity. However, this logical reconstruction fails on two accounts. First, logical validity does not highlight Aristotle’s distinction between inferential necessity and predicative necessity, meaning that the inferential necessity of a deduction is not of the same kind as the predicative necessity of a non‑deductive argument. Second, logical validity does (...) not explain the relevance of Aristotle’s distinction between complete and incomplete deductions. Logicians speak of complete deduction by adding the term “obvious” or “transparent” to logical validity, and then criticize Aristotle’s view for being unclear. However, Aristotle’s position is not confronted with this difficulty. There is nothing to add to inferential necessity, which already means complete deducibility, as opposed to incomplete deducibility, deemed to be potentially complete. Accordingly, the Prior Analytics reduces the incomplete deductions to the complete deductions in order to prove the potential, inferential necessity of the incomplete deductions. Logical validity would have been faithful to Aristotle’s text, if it had been possible to coin a notion of potential validity, distinct from both validity and invalidity. (shrink)

Inλ-calculus, the strategy of leftmost reduction (“call-by-name”) is known to have good mathematical properties; in particular, it always terminates when applied to a normalizable term. On the other hand, with this strategy, the argument of a function is re-evaluated at each time it is used.To avoid this drawback, we define the notion of “storage operator”, for each data type. IfT is a storage operator for integers, for example, let us replace the evaluation, by leftmost reduction, ofϕτ (whereτ is an integer, (...) andϕ anyλ-term) by the evaluation oftτϕ. Then, this computation is the same as the following: first computeτ up to some reduced formτ 0, and then applyϕ toτ 0. So, we have simulated “call-by-value” evaluation within the strategy of leftmost reduction.The main theorem of the paper (Corollary of Theorem 4.1) shows that, in a second orderλ-calculus, using Gödel's translation of classical intuitionistic logic, we can find a very simple type (or specification) for storage operators. Thus, it gives a way to get such operators, which is to prove this type in second order intuitionistic predicate calculus. (shrink)

Certains commentateurs de Bergson ont estimé que sa pensée était d'emblée spiritualiste et teintée de religiosité. On peut comprendre ainsi le beau texte de Louis Lavelle, "La pensée religieuse d'Henri Bergson", ou l'interprétation que Péguy fait de cette philosophie rationaliste du temps. Cette compréhension de Bergson peut d'ailleurs s'appuyer sur un texte du philosophe lui-même, à savoir Principes de métaphysique et de psychologie où Bergson explique que sa pensée vise à constituer une "science relative de l'absolu". Le présent volume (...) tente d'examiner dans quelle mesure il est possible de soutenir, l'instar d'Henri Gouhier, que l'oeuvre d'observation intérieure de Bergson a posé les bases du spiritualisme moderne. (shrink)

Jean-Louis Fournel, abordant la période des guerres d’Italie, tente de montrer comment ces nouvelles guerres modifient l’intensité et le rythme de la guerre guerroyée : la conscience d’une violence et d’une rapidité inédites fait planer une menace de mort sur les États eux-mêmes et la question de la guerre est dès lors placée au cœur de la pensée politique. Trois manifestations de ces « nouvelles » guerres marquent particulièrement les contemporains et autorisent l’analyste à évoquer ici une « (...) brutalisation » ou un ensauvagement des conflits, bien avant la Première Guerre mondiale qui a fondé récemment le développement d’une telle problématique : les sacs de ville, la mise en coupe réglée des territoires conquis avec le développement d’une véritable guerre contre les civils et, enfin, l’augmentation exponentielle du nombre de morts durant les batailles (du fait entre autres des modifications dans l’armement et du nombre de soldats constituant les nouvelles armées « nationales »). S’ensuivent des tentatives d’une nouvelle « humanisation », très relative des conflits armés fondée sur un nouvel examen du jus in bello (par opposition à une quasi disparition de la question du jus ad bellum). Il est notable à cet égard que le lexique de la « barbarie » est très peu utilisé chez les chroniqueurs et historiens des guerres d’Italie alors même qu’il a une forte présence chez les historiens et témoins des guerres de Religion en France. On peut se poser la question de savoir s’il ne faudrait pas voir là une certaine « rechristianisation » du discours sur la guerre. De la sorte, cette « rechristianisation » d’une partie de la réflexion sur la violence de guerre, au croisement du déclin de l’idéologie chevaleresque, des réflexions philosophiques, théologiques ou juridiques nées des massacres commis par les conquistadores dans le « nouveau monde » (Cortez avait fait ses premières armes sur les champs de bataille italiens) et des réactions face aux atrocités de la guerre civile, permettrait peut-être tout à la fois d’inscrire la barbarie dans le présent des conflits, de permettre un nouveau discours pacifiste, de confier paradoxalement au souverain comme instance laïque, au-dessus des choix religieux personnels, le rôle d’arbitre et de régulateur des guerres (cf. les politiques), et, enfin, de relancer la question du jus in bello (le jus ad bellum n’étant plus vraiment opératoire, pas plus que le rôle d’arbitre du pape qui s’effondrera bientôt définitivement dans l’Europe née du traité de Westphalie). (shrink)

Véronique Adam : Les neurosciences ne s’intéressent que depuis très récemment à l’olfaction. Pourriez‑vous expliquer pourquoi ce sens est devenu un objet d’étude plus prégnant? Jean-Louis Millot : En fait, l’olfaction demeure encore peu étudiée comparée à d’autres modalités sensorielles. De manière générale, les neurosciences cognitives actuelles, comme d’autres investigations scientifiques chez l’homme par le passé, se focalisent davantage sur les compétences cognitives complexes, telles qu...

Avec les travaux de Boutroux (1845-1921), une nouvelle page est tournée dans la pratique de l’histoire de la philosophie comme exercice de la pensée philosophique : une histoire philosophante de la philosophie. Notre façon de faire de l’histoire de la philosophie, en citant les textes, en les situant, en analysant la structure des œuvres, en suivant les raisonnements pas à pas, lui est redevable. Ce n’est pas dans la critique qu’il est le meilleur, c’est dans la sympathie, voire dans la (...) communion intellectuelle. Sa méthode est intuitive : il fait le portrait d’un penseur et montre les fils directeurs de son œuvre. Ainsi pour Aristote, Böhme, Descartes, Pascal, Leibniz. (shrink)

La défense canguilhemienne de l’institution philosophique s’inscrit dans une lignée républicaine ; cette attitude diffère de celle propre à certains de ses contemporains (Nizan), ou de ses cadets (Althusser, Foucault). Canguilhem a toujours défendu l’importance de la philosophie quand elle était menacée par les sciences humaines et sociales, tant au moment du succès de l’existentialisme que pendant le structuralisme des années 1960 ; il fut, en même temps, le critique de certaines manières de concevoir la philosophie (existentialiste ou spiritualiste), de (...) certaines modes de sa pratique (journalistique ou littéraire), et un innovateur en matière de pédagogie. (shrink)

Christianism often mentions perfumes. Its liturgy based on Scripture uses incense and balm. A reading from the Bible and the lives of saints reveals many extraordinary perfumes (“odours of sanctity”). The Virgin Mary holds extreme importance among saints and it is quite common to see her spreading miraculous fragrances. These are subtle, discrete but pleasant signals from Heaven. They are sent to everyone in order to convert non‑believers or turn back believers to the faith in God. The divine origin of (...) perfumes is tied up with the memories and hopes from Paradise. It marks bodies escaping from death and entering into eternal life. (shrink)

, which uses the intuitionistic propositional calculus, with the only connective →. It is very important, because the well known Curry-Howard correspondence between proofs and programs was originally discovered with it, and because it enjoys the normalization property: every typed term is strongly normalizable. It was extended to second order intuitionistic logic, in 1970, by J.-Y. Girard [4], under the name of system F, still with the normalization property.More recently, in 1990, the Curry-Howard correspondence was extended to classical logic, following (...) Felleisen and Griffin [6] who discovered that the law of Peirce corresponds to control instructions in functional programming languages. It is interesting to notice that, as early as 1972, Clint and Hoare [1] had made an analogous remark for the law of excluded middle and controlled jump instructions in imperative languages.There are now many type systems which are based on classical logic; among the best known are the system LC of J.-Y. Girard [5] and the λμ-calculus of M. Parigot [11]. We shall use below a system closely related to the latter, called the λ c -calculus [8, 9]. Both systems use classical second order logic and have the normalization property.In the sequel, we shall extend the λ c -calculus to the Zermelo-Frænkel set theory. The main problem is due to the axiom of extensionality. To overcome this difficulty, we first give the axioms of ZF in a suitable (equivalent) form, which we call ZF ɛ. (shrink)

We describe here a simple method in order to obtain programs from proofs in second-order classical logic. Then we extend to classical logic the results about storage operators proved by Krivine for intuitionistic logic. This work generalizes previous results of Parigot.

The argument of this Article is based on positivist postulates defining law as the union of primary rules and secondary rules. Taking the presence of rules of change to be decisive for the appearance of legal orders, the author first looks for their origins in the Western world. Romans were the first, in the Western world, to develop a legal system with a clear rule of change, the possibility of a new statute abrogating an old one. This Western concept of (...) law has been exported by Western colonialism to America, Asia, and Africa, transforming social rules into laws thanks to the use of a Roman frame. While Jewish, Chinese and Islamic legal systems also fit this definition, their rules of change were not identical to the Roman ones. However, these other systems were not as successful as Roman law, which was linked historically with imperialism and colonialism. (shrink)

Artificial intelligency can bring speed and reliability to drug discovery process. It represents an additional intelligence, which in any case can replace the strategic and logic creative insight of the medicinal chemist who remains the architect and molecule master designer. In terms of drug design, artificial intelligency, deep learning machines, and other revolutionary technologies will match with the medicinal chemist’s natural intelligency, but for sure never go beyond. This manuscript tries to assess the impact of the artificial intelligency on drug (...) discovery today. (shrink)