Every human community creates its own representation of its surrounding world and of the men who constitute that world. It sets out in an orderly fashion the raison d’être of social and cultural organisation, it ritualises the ties between men and their relationship with their environment. Man creates the world while the world creates man, through a relationship which varies with each society; ethnography shows us innumerable versions. Human cultures consist of symbols. It is always a matter of reducing the (...) world to the human factor, but in line with a social imaginary quantity specific to a particular group, which is itself the tributary of its past and the possible influence of other groups. (shrink)

Résumé L’évaluation devient aujourd’hui une nouvelle tyrannie, mais sous une forme intuitive, elle est au cœur de toutes les activités humaines. Elle est au cœur des activités physiques et sportives à risque où un enjeu de vie ou de mort est toujours présent, surtout dans le contexte de l’alpinisme solitaire où une part d’imprévisible demeure toujours, mais contribue à donner son sel à l’action.

Mill n’a pas pensé la sécularisation comme un simple affaiblissement des religions traditionnelles, mais s’est préoccupé de leur remplacement comme fondement de la stabilité sociale. La Religion de l’Humanité doit réorienter sur le progrès humain les aspirations religieuses. Liée à la neutralisation de la portée morale des religions théistes et surnaturelles sur le plan métaphysique, en cohérence avec l’engagement pour une éducation nationale séculière, la dimension religieuse de l’utilitarisme éloigne aussi Mill de Bentham. La comparaison avec la version comtienne de (...) la religion de l’humanité permet d’aborder quelques difficultés soulevées par ce projet. (shrink)

Dans un contexte de crise existentielle chez les jeunes générations, si les autres modes de symbolisation ont échoué, échapper à la mort, réussir l'épreuve, administrent la preuve ultime qu'une garantie règne sur son existence. Ces épreuves sont des rites intimes, privés, autoréférentiels, insus, détachés de toute croyance, et tournant le dos à une société qui cherche à les prévenir. Parfois elles provoquent un sentiment de renaissance personnelle, elles se muent en formes d'auto-initiation.In an existential crisis among the younger generations, if (...) other modes of symbolization have failed to escape death, pass the test, administering the ultimate proof that security prevails on its existence. These tests are rites intimate, private, self-referential insus, detached from any belief, and turning his back to a society that seeks to prevent. Sometimes they cause a sense of personal rebirth, they are transformed into forms of self-initiation. (shrink)

Cet essai est un retour aussi réfléchi que possible sur l'ensemble de mes écrits de philosophie. S'étalant sur une durée approximative de cinquante-cinq ans, ils sont à la fois nombreux et, du fait de leur nombre, menacés par la dispersion. Je suis bien conscient de l'objection possible ainsi que de la demande, toujours plus réitérée depuis 1990, d'une quasi-synthèse, de la part de lecteurs qui, à diverses reprises, m'ont fait part de leur sympathie et de leur encouragement. Je me suis (...) promis de les satisfaire par un bref écrit qui serait, à ma façon, et sans égaler le modèle qui de loin m'inspire, une quasi-monadologie. J'ai le sentiment, dans ce retour sur mon passé, de devoir beaucoup à ceux qui, au cours de mon cheminement, m'ont aidé dans ce long travail de pensée. Ma première interrogation serait donc celle-ci : " Qu'as-tu que tu n'aies reçu? STANISLAS BRETON. (shrink)

L’objectif de cet article est de montrer qu’à la fin du xiii e siècle un tournant s’est opéré dans la compréhension de la nature du syllogisme sophistique, allant d’une définition axée sur ses caractéristiques formelles vers une définition tenant compte de ses caractéristiques pragmatiques. La première position est celle de Simon de Faversham, développée vers 1280 et probablement durant son séjour à la Faculté des arts de Paris. La seconde position est celle de Raoul le Breton, dernier des plus (...) grands maîtres ès arts parisien. C’est dans leurs réponses respectives que se révèle leur désaccord sur la manière de concevoir le syllogisme sophistique. (shrink)

Si pour Trendelenburg les catégories aristotéliciennes sont rattachées au discours, et ensuite par le biais des notions aux choses, il en va différemment pour une part non négligeable du commentarisme médiéval du treizième et du début du quatorzième siècle. Pour cette part, un présupposé réaliste est à l’œuvre : les catégories semblent d’abord ramener aux choses, puisque ce sont des choses. Dans cette optique, l’antique question de la détermination du skopos des Catégories, ou de leur enjeu, se réduit à une (...) question de délimitation de champs disciplinaires : si les catégories sont des choses, de quelle discipline relève la science catégoriale? Cet article se propose d’étudier la réponse-type apportée à cette question par cette tradition réaliste en prenant principalement appui sur les textes de Raoul le Breton. (shrink)

Si pour Trendelenburg les catégories aristotéliciennes sont rattachées au discours, et ensuite par le biais des notions aux choses, il en va différemment pour une part non négligeable du commentarisme médiéval du treizième et du début du quatorzième siècle. Pour cette part, un présupposé réaliste est à l’œuvre : les catégories semblent d’abord ramener aux choses, puisque ce sont des choses. Dans cette optique, l’antique question de la détermination du skopos des Catégories, ou de leur enjeu, se réduit à une (...) question de délimitation de champs disciplinaires : si les catégories sont des choses, de quelle discipline relève la science catégoriale ? Cet article se propose d’étudier la réponse-type apportée à cette question par cette tradition réaliste en prenant principalement appui sur les textes de Raoul le Breton. (shrink)

L'ouvrage de Jean Piaget: Sagesse et illusions de laphilosophie n'a point fini de faire parler de lui et de donner à penser. La pierre que le maître genevois a lancée dans le lac des Cygnes, a provoqué un ébranlement salutaire qui remet en question, non seulement un mode contemporain de philosophic mais la philosophic elle même. Substance et modes sont à nouveau soumis à cette interrogation salutaire qui, périodiquement, confronte la philosophie au problème crucial de sa propre possibilityé. À ce (...) titre, même s'il dût être le seul, ce petit livre mériterait la reconnaissance des intéressés. (shrink)

Les textes dits fondateurs sont ceux qui, dans une société déterminée, assurent la structure et l'esprit de cette société. Quand il s'agit de la Compagnie de Jésus, ces textes ne sont pas seulement ceux du fondateur, mais l'ensemble des documents qui ont présidé à la naissance et aux premiers jours de la Compagnie. Or, lorsqu'il s'agit de la Compagnie de jésus, disons des Jésuites pour parler plus couramment, le fondateur, Ignace de Loyola, n'est pas seul en cause, si exceptionnel et (...) donc unique qu' ait été son rôle aux temps des origines.« Les origines » : ce pluriel convient assez bien à l'ordre des Jésuites, car cet ordre n'a pas été l'oeuvre d'un seul. En ce sens, la Compagnie, tant par son premier maître que par ses premiers compagnons, est « l'unité plurielle » d'une fondation. C'est par ce trait d'origine que la fondation de la Compagnie affirme sa différence à l'égard des autres « religions » ou ordres. Ignace a été, de manière essentielle, lié à ses collègues et compa­gnons, et ceux-ci à Ignace, par un double rapport réciproque, d'amitié d'abord, de dépendance ensuite. Si bien que le fondateur n'est fondateur qu'en étant co-fondateur, et que les co-fondateurs, à leur tour, n'ont été co-fondateurs qu'en étant fondateurs de plein droit.Documents are said to be « founding » when, in a given society, they ensure the structure and spirit of this society. Founding documents of the Society of Jesus include not only writings by the founding father, but all the documents that presided over the birth and first days of the Society. For the Society of Jesus, or more simply, for Jesuits, the founding father is not the only person concerned, despite the exceptional and unique character of his role in the times of the origins.« The origins » : this plural form is well suited to the order of the Jesuits, which was not the fruit of one man. In this sense, and through its first master and first companions alike, the Society is the « plural unity » of a foundation. This is the original aspect by which the foundation of the Society differs from other « religions » or orders. Ignatius was, in an essential way, linked to his colleagues and compa­nions, and them to him, through, a double mutual relationship of friendship, and subsequently, dependence. The founder can therefore be called a founder because he was a cofounder, and the cofounders can be called so because they were founders in their own right. (shrink)

"Qui domine la littérature mondiale?" demandait Strindberg. "Péladan, Gorki, Maeterlink, Kipling" répondait-il. De ces noms, seul celui de Péladan n'évoque plus un livre précis pour nos contemporains. Certains se souviennent d'un auteur de la fin du siècle dernier qui s'était rendu célèbre par ses extravagances vestimentaires : son pourpoint Renaissance et sa barbe à l'assyrienne dans le Paris de la Belle Epoque défrayait la chronique. Les journalistes ont aussi consacré une large place à ses démêlés avec d'autres occultistes. Ses salons (...) de la Rose-Croix, pour lesquels Satie composa des sonneries, eurent une grande renommée et sont importants pour qui s'intéresse à l'histoire de l'art. Péladan, avec un sens certain de la publicité, s'était proclamé S.A.R., titre assyrien qui en faisait un descendant mythique des Mages chaldéens. C'est ce titre qui a assuré sa notoriété jusqu'à nos jours. D'androgynes pervers en femmes violées, mêlant la magie aux thèmes décadents, ses romans présentent un tableau étonnant de la pensée fin de siècle. Ce texte veut démontrer que Joséphin Péladan, qui eut des admirateurs comme Jarry ou Paul Valéry, n'était pas qu'un dandy excentrique, un farfelu 1900 teinté d'ésotérisme mais un authentique écrivain. Il existe un récit de Borgès qui raconte l'histoire d'un peintre qui voulut faire un tableau de l'univers. Au bout de nombreuses années de travail, il avait peint un mur entier de personnages pour s'apercevoir qu'en fait il n'avait peint que son propre visage. Ce fut précisément la destinée de Péladan : l'auteur ne fit plus qu'un avec son personnage principal du Mage. Jamais son œuvre n'aura présenté une telle fusion entre imaginaire et réalité. (shrink)

"La méditation du Principe est le principe même de la philosophie." Cette sentence par laquelle débute le présent ouvrage ne décline pas seulement le projet d'un livre, elle traduit l'ambition d'une oeuvre. Son auteur, Stanislas Breton, disparu le 2 avril 2005, métaphysicien original et génial, parvenu alors au faîte d'une recherche initiée dans les universités romaines, poursuivie dans les Instituts catholiques de Lyon de Paris et relancée à l'Ecole normale supérieure d'Ulm, en déroulait alors la thèse dans une étonnante (...) fulgurance. Trente ans exactement après sa première publication, celle-ci se trouve à nouveau, plus actuelle que jamais, présentée au public. Les quatre parties qui la structurent sont consacrées au concept antique de "Principe" à "l'Ineffable" auquel il se trouve nécessairement confronté, à ses usages en philosophie et en théologie, et à la critique à laquelle le soumet la pensée contemporaine. Elles déchiffrent, chemin faisant, ce qui décide, sous des modes bien différents, de l'"organisation du pensable" à l'intérieur des philosophies et des théologies. Ainsi réédité, cet ouvrage se livre à l'inspiration de nouvelles générations soucieuses d'honorer et d'exploiter, dans la ligne du N Fonds Breton une oeuvre d'exception. (shrink)

Dans cet important ouvrage, S. Breton cherche à dégager le concept d'idéologie. Puis il fait la typologie des formes majeures d'idéologies (celles qui au cours de l'histoire ont eu l'impact le plus décisif), en analysant les facteurs qui les composent et les définissent, ce qui lui permet d'affronter la question de la détermination en dernière instance des idéologies. Les derniers chapitres sont consacrés à déterminer les rapports des idéologies à la religion et à la foi chrétienne, ainsi qu'au savoir (...) et à la philosophie. Enfin, l'auteur s'interroge sur la crise actuelle des idéologies et sur la signification de cette crise. Pas toujours facile à suivre, cette réflexion contribue à mettre de la clarté dans des débats trop souvent confus. (shrink)

Les religions et les spiritualités de l'Extrême-Orient ne cessent aujourd'hui de nous solliciter. A l'aube du troisième millénaire, le christianisme peut-il répondre à l'accusation de fatigue et de vieillissement qu'elles lui adressent en sourdine? Il convenait donc de méditer ce qui fut et est toujours, dans les termes de l'apôtre Paul, la première affirmation d'une existence et d'une pensée chrétiennes : le message de la Croix, qui demeure l'essentiel du christianisme. Qu'en est-il de cette foi austère en notre monde de (...) sécularisation et de laïcité? Quelle est, aujourd'hui, la place du christianisme dans un espace interreligieux aux dimensions du monde? Quelles seraient, de l'Orient extrême, Inde et Chine confondues, les questions et les requêtes les plus pertinentes à retenir? Comment concevoir entre religions si différentes un mode de collaboration qui leur permettrait d'alléger la souffrance des hommes? Autant de questions qu'il était urgent de poser avec le courage d'une lucidité qui tient à " rendre à qui la demande la raison de son espérance ". (shrink)

Comment s'inscrit dans l'univers des causalités cette causalité singulière que signifiait jadis l'étrange expression " cause de soi "? (causa sui)? Le projet humain n'est autre que cette énigmatique causalité dont l'icône est, parmi nous, l'enfant nouveau-né. La tradition philosophique, plus soucieuse de la mort, a fait constamment abstraction de la naissance. Il convenait donc de partir de la naissance comme première étape d'une causalité de soi par soi. Sur cette paradoxale causalité se posent aujourd'hui les questions les plus décisives (...) : Quel est le monde de temporalité qui lui convient? Quel rapport entretient-elle avec le monde sous le double aspect d'immanence et de rupture? Comment s'insère-t-elle dans le politique en sa forme démocratique? Et tout d'abord quel jugement porter sur les événements majeurs de notre temps qui ont motivé la critique de cette démocratie? (shrink)

C’est la vieille question de Montesquieu « Comment peut-on être persan? », que Vincent Porhel reprend à propos des ouvriers bretons et qu’il déplie en interrogeant les identités ouvrières, régionales et sexuées dans les années 68. La trame de son interrogation est fournie par l’étude minutieuse de cinq conflits qui s’échelonnent entre 1966 (les Forges d’Hennebont) et 1980-1981 (la lutte contre l’installation d’une centrale nucléaire à Plogoff). En mobilisant des archives publiques et privées...

Le problème posé par la pluralité des religions au sein des sociétés comme problème politique n'est-il pas, plutôt que celui des rapports entre pouvoirs religieux et politiques, celui du type d'unité qu'il convient de réaliser au sein de la société et de la manière de le réaliser politiquement? Une pensée éclaire d'un jour nouveau cette interrogation intempestive : celle de Stanislas Breton, prêtre de la congrégation des passionistes. Une pensée qui puise paradoxalement dans la lecture de Spinoza son idée (...) régulatrice : "l'essence éthique du théologique implique le politique, le politique comme pouvoir implique la détermination du théologique comme éthique". (shrink)

La mise au point d’un nouveau logiciel permet de cartographier l’ensemble des fichiers patronymiques conservés par l’INSEE en France. Dans un premier temps, nous prenons en compte les patronymes des personnes nées entre 1891 et 1990 dans les cinq départements de la Bretagne historique. Concernant le Finistère, nous pouvons parfois remonter jusqu’au xvie siècle grâce aux sources numérisées du Centre Généalogique de ce département. Cela permet d’évaluer dans quelle mesure, on constate un déplacement ou une inertie de la population sur (...) une période de plusieurs siècles. Cette analyse est précieuse et utile pour mieux comprendre l’évolution ou le conservatisme des parlers celtiques dans cette partie de la France. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Books ReceivedAndrianou, Dimitra. The Furniture and Furnishings of Ancient Greek Houses and Tombs. Cambridge: Cambridge University Press, 2009. xvi + 213 pp. 24 black-and-white figs. Cloth, $80.Andrisano, Angela Maria, and Paolo Fabbri, eds. La favola di Orfeo: Letteratura, immagine, performance. Ferrara: UnifePress, 2009. 255 pp. 41 black-and-white figs. Paper, €15.Bartsch, Shadi, and David Wray, eds. Seneca and the Self. Cambridge: Cambridge University Press, 2009. ix + 304 pp. 1 (...) black-and-white ill. Cloth, $99.Bers, Victor. Genos Dikanikon: Amateur and Professional Speech in the Courtrooms of Classical Athens. Hellenic Studies 33. Washington, D.C.: Center for Hellenic Studies, 2009. Dist. by Harvard University Press. ix + 159 pp. Paper, $15.95.Bowie, Ewen, and Jaś Elsner, eds. Philostratus. Greek Culture in the Roman World. Cambridge: Cambridge University Press, 2009. xii + 401 pp. 14 black-and-white ills. Cloth, $135.Bowlby, Rachel. Freudian Mythologies: Greek Tragedy and Modern Identities. Oxford: Oxford University Press, 2009. viii + 251 pp. Paper, $49.95.Calame, Claude. Poetic and Performative Memory in Ancient Greece: Heroic Reference and Ritual Gestures in Time and Space. Hellenic Studies 18. Washington, D.C.: Center for Hellenic Studies, 2009. Dist. by Harvard University Press. xii + 267 pp. 9 black-and-white figs. Paper, $19.95Collins, Paul. Assyrian Palace Sculptures. With photographs by Lisa Baylis and Sandra Marshall. Austin: University of Texas Press, 2009. 144 pp. Numerous color ills. Cloth, $45.Coltman, Viccy. Classical Sculpture and the Culture of Collecting in Britain Since 1870. Classical Presences. Oxford: Oxford University Press, 2009. xiv + 315 pp. 85 black-and-white figs., 32 color plates. Cloth, $99.Comoth, Katharina. Gott selbst und die Idee. Beiträge zur Philosophie. Heidelberg: Universitätsverlag Winter, 2009. 86 pp. 2 black-and-white ills. Paper, €10.Connelly, Joan Breton. Portrait of a Priestess: Women and Ritual in Ancient Greece. Princeton, N.J.: Princeton University Press, 2007. xv + 421 pp. Numerous black-and-white figs., 27 color plates, 3 maps. Paper, $35. [End Page 345]Eezzuduemhoi, James. I. A. A Fundamental Greek Course. Ed. Glenn Storey. Lanham, Md.: University Press of America, 2009. xxxv + 547 pp. Paper, $65.Erskine, Andrew, ed. A Companion to Ancient History. Blackwell Companions to the Ancient World. Malden, Mass.: Wiley-Blackwell, 2009. xxxvii + 693 pp. 27 black-and-white figs., 5 maps. Cloth, $199.95.Flower, Harriet I. Roman Republics. Princeton, N.J.: Princeton University Press, 2010. xv + 204 pp. Cloth, $29.95.Föllinger, Sabine. Aischylos: Meister der griechischen Tragödie. Munich: C. H. Beck, 2009. 224 pp. 5 black-and-white ills. Cloth, €24.90.Goldhill, Simon, and Edith Hall, eds. Sophocles and the Greek Tragic Tradition. Cambridge: Cambridge University Press, 2009. xvi + 336 pp. Cloth, $99.Grethlein, Jonas, and Antonios Rengakos, eds. Narratology and Interpretation. Trends in Classics 4. Berlin: Walter de Gruyter, 2009. vii + 630 pp. Cloth, €93.41.Haziza, Typhaine. Le Kaléidoscope hérodotéen: Images, imaginaire et représentations de l'Égypte à travers le livre II d'Hérodote. Études anciennes 142. Paris: Les Belles Lettres, 2009. 393 pp. 7 black-and-white figs. Paper, €45.Jouanna, Jacques, and Franco Montanari, eds. Eschyle: À l'aube du théâtre occidental. Entretiens Hardt 55. Geneva: Fondation Hardt, 2009. Dist. by Vandoeuvres. xi + 510 pp. Cloth: SFr 85.Johnson, Mark J. The Roman Imperial Mausoleum in Late Antiquity. Cambridge: Cambridge University Press, 2009. xviii + 296 pp. Numerous black-and-white figs., 16 color plates. Cloth, $95.Kronenberg, Leah. Allegories of Farming from Greece and Rome: Philosophical Satire in Xenophon, Varro, and Virgil. Cambridge: Cambridge University Press, 2009. xi + 223 pp. Cloth, $99.Loukopoulou, Louisa D., and Selene Psoma, eds. Thrakika Zetemata. Vol. 1. In collaboration with Athéna Iakovidou. Meletemata 58. Athens: Research Centre for Greek and Roman Antiquity of the National Hellenic Research Foundation, 2008. Dist. by Boccard. 175 pp. Numerous black-and-white figs. Paper, price not stated.Lowrie, Michèle, ed. Horace: Odes and Epodes. Oxford Readings in Classical Studies. Oxford: Oxford University Press, 2009. viii + 472 pp. Cloth, $199; paper, $75.Martin, Gunther. Divine Talk: Religious Argumentation in Demosthenes. Oxford Classical Mongraphs. Oxford: Oxford University Press, 2009. ix + 345 pp. Cloth, $125. [End Page 346]Mendoni, Lina G., and Sophia B... (shrink)

We develop a model of ideals-based accountability which we have witnessed at work in several long-thriving family businesses. The owners and managers of these firms eschew individualism and materiality in the pursuit of ethical ideals such as supporting democracy and bettering the human condition. Although accountability is to these ideals, not for outcomes such as profitability or even reputation, IBA has resulted in outstanding reputations for some firms. We characterize IBA according to its missions, leadership, culture, and stakeholder relationships. We (...) also contrast it with traditional forms of accountability and differentiate IBA from related stakeholder, stewardship, and CSR perspectives. Finally, we examine its manifestations within five long-lived family enterprises, in the process generating propositions to advance the concept. (shrink)

Representations of the body depend on a social framework, a vision of the world and a definition of the person. The body is a symbolic construction and not a reality in its own right. A priori, its characterization seems to be self-evident, but ultimately nothing is less comprehensible. Far from being unanimously accepted by human societies, making the body stand out as a reality in some way distinct from man seems an uneasy effort, contradictory between one time and place and (...) another. Many societies do not retain it as part of their vision of the world. They do not detach man from his body in the dualist fashion so common to Western man. We might recall here the incident recounted by Maurice Leenhardt, who asked an elderly Kanak what the West had contributed to Melanesia. The answer surprised him. “What you brought us is the body”. With the intrusion of cultural and social values and forms from the Western world that tend to individualism, there came an awareness of the body as a barrier and a boundary distinguishing each person from every other person. In the societies to which we refer, the components of a person include the flesh without setting this off separately. The body itself is an abstraction. On the phenomenological level, only a person whose body gives him a face and establishes his presence in the world can exist. Man is indiscernible from the flesh that models him. (shrink)

Many amateur sportsmen in the West, have today started undertaking long and intensive ordeals where their personal capacity to withstand increasing suffering is the prime objective. Running, jogging, the triathlon and trekking are the sorts of ordeal where people without any particular ability are not pitting themselves against others but are committed to testing their own capacity to withstand increasing pain. Constantly called upon to prove themselves in a society where reference points are both countless and contradictory and where values (...) are in crisis, people are now seeking a one-to-one relationship by redical means, testing their strength of character, their courage and their personal resources. Going right on to the end of a self-imposed ordeal gives a legitimacy to life and provides a symbolic plank that supports them. Performance itself is of secondary significance; it has a value only to the individual. There is no struggle against a third party, only a method for reinforcing personal will-power and over-coming suffering by going right to the limit of a personally imposed demand. The physical limit has come to replace the moral limit that present-day society is failing to provide. Overcoming suffering tempers the individual, providing a renewed significance and value to his life. (shrink)

In 1866, six Inuits were taken to the United States for the purpose of serving as specimens to American scientists at the Natural History Museum. Shortly after their arrival in New York, four of them had died. One of the survivors returned to the Arctic, while the sixth, Minik, now alone, fought to make possible the return of the remains of his dead companions to their village. Since the latter were being exhibited, as was then often the case (and happens (...) even today in many museums), in order to offer visitors examples of the Inuk people, Minik protested in vain. In 1909 he returned to Greenland when the scientists denied that the remains of his friends still existed. Several years later, still pursuing the issue, he went back to the United States to take up the fight against the bureaucracy for the repatriation of the bodies. He died in the United States in 1918. It was only in 1993 that he won out and that the remains of the four were returned to the Arctic homeland. (shrink)

Nothing is more mysterious for man than the substance of his own body. Every society has attempted in its way to give a particular answer to this primary enigma in which man has his roots. Innumerable theories of the body that have followed each other during the course of history or that still coexist today are directly connected to the world views of these different societies. Even more, they are dependent on the conceptions of the person. The modern view of (...) the body, that which anatomo-physiology incarnates, is a direct function of the emergence and development of individualism within the European societies of the Renaissance, especially in the 17th century, that marks a crystallization, very clear at the social level, of this tendency. Moreover, the explosion of the present knowledge of the body that makes anatomophysiology one theory among others, even though it is dominant, denotes another stage in individualism, a yet stronger falling back on the ego: the emergence of a society in which the atomization of individuals has become an important fact, an atomization submitted to or desired, according to the case, which does not appear in contradiction to present research in new ways of socializing, new forms of tribalism and so on, as is clearly indicated by what we agree to call the associative phenomenon. This is a characteristic of societies in which individualism is a structural fact: the development of an infinitely plural and polyphonic character. In these societies, in fact, the initiative is assumed by individuals or groups more than it is in a culture that tends to become a simple formal framework. (shrink)

Adolescents are said to be, figuratively speaking, thin-skinned. But their thin-skinnedness is also real: both ambivalent and ambiguous, the border between self and other is, for many young people, a source of constant turmoil. The recourse to bodily self-harm is a means of dealing with this turmoil and the feelings of powerlessness it generates. Drawing on extensive semi-structured interviews conducted over the course of the last twenty years, this article explores the experiences of adolescents who engage in self-cutting. A deliberate (...) and controlled use of pain, this ‘symbolic homeopathy’ – that is, harming oneself to feel less pain – acts as a defence against externally imposed suffering. Far from being destructive, self-harm practices can paradoxically be understood as survival techniques. Part of a long-term, ongoing project investigating adolescent risk-taking, this article seeks to better understand the experiences of teens who injure themselves through skin-cutting. (shrink)

The face embodies for the individual the sense of identity, that is to say, precisely the place where someone recognizes himself and where others recognize him. From the outset the face is meaning, translating in a living and enigmatic form the absoluteness yet minuteness of individual difference. Any alteration to the face puts at stake the sense of identity. Disfigurement destroys the sense of identity of an individual who can no longer recognize himself or be recognized by others. Disfigurement places (...) a mask on the face. The goal of a facial transplant consists of restoring an individual’s place in the world and reviving his taste for life, returning to him his ‘human shape’. Facial transplants raise essential anthropological questions such as ‘Who am I?’ and ‘To whom belongs this face that henceforth is mine?’. (shrink)

Studies linking religion to CSR have produced conflicting findings due to a failure to draw distinctions among religious influences and different CSR practices, and to theorize their connection. Drawing on social identity theory and the theory of planned behavior, we first argue that religion will influence CSR when ethical values from a CEO’s religious social identification resonate with an aspect of CSR. Second, CEO attitudes congruent with those values and forms of CSR—interpersonal empathy and proactiveness—will strengthen that relationship. Third, the (...) relationship between religious social identification and CSR will be strengthened by a CEO’s ability to enact CSR policies, a function of personal and firm market power. Our research on 270 CEOs from 242 publicly traded US firms from 2007 to 2020 supports these relationships. (shrink)

The notion of information puts the human, the animal and the vegetable all on the same plane, and tends to dissolve the previous specificities of these categories. DNA, in this way, is fetishized. Also, the notion of information, and of the gene, has moved from the domain of expert or technical culture to become a part of mass culture: a development that has important social consequences. The human body is seen as a prototype that needs to be tested or rectified (...) (a consequence of the notion of ‘bad’ genes). From prenatal testing to the courtroom, it is implicitly around the notion a ‘life worth living’ (that is to say, of good morphological or genetic quality) that intense debates have arisen concerning the status of the body, of illness and of disability. Genetics is becoming part of the social environment, and it is setting itself up as a form of secular religion, with fundamentalist overtones. This article will analyse the anthropological shifts that have grown up around these new definitions of the human. (shrink)

Risk is most often associated with danger and perceived as a harmful aspect of life, as an insidious and unwelcome threat that should be avoided. Risk-taking, however, is sometimes a singular passion, a source of pleasure that becomes a way of life. When freely pursued as a valorised activity, it can be a path to self-fulfilment, an opportunity to confront new situations, and a means for redefining one’s self, testing personal abilities, increasing self-esteem or gaining recognition. Deliberate risk-taking is a (...) form of character building. It accommodates life’s intensities. It is extremely popular in high-risk physical activities and sports and postmodern forms of adventure. (shrink)

Risk-taking behaviours often reflect ambivalent ways of calling for the help of one’s close friends and family – those who count. It is an ultimate means of finding meaning and a system of values; and it is a sign of the adolescent’s active resistance and his attempts to find his place in the world again. It contrasts with the far more insidious risk of depression and the radical collapse of meaning. In spite of the suffering it engenders, risk-taking nevertheless has (...) a positive side, fostering independence in adolescents and a search for reference points, it leads to a better self-image and is a means of developing one’s identity. It is nonetheless painful in terms of its possible repercussions: injuries, death or addiction. But let us not forget that the suffering is upstream, perpetuated by a complex relation between a society, a family structure and a life history. Paradoxically, for some young people who are suffering, the risk is rather that they will remain immured in their world-weariness, with a potentially radical outcome (i.e. suicide). The turbulence caused by risk-taking behaviours illustrates a determination to be rid of one’s suffering and to fight on so that life can, at last, be lived. (shrink)

Le present travail propose une analyse philosophique de l'esthetique d'Andre Breton. ;Meme si, en raison de l'importance du surrealisme au XXeme Siecle, cette doctrine semble bien incontournable pour quiconque s'interesse a l'esthetique, elle n'a guere fait, a ce jour, l'objet d'une veritable reflexion philosophique. Notre travail repose donc d'abord sur l'hypothese que l'oeuvre de Breton presente un interet du point de vue philosophique, hypothese qui est etablie en introduction. Faisant ensuite etat des difficultes que rencontre tout examen philosophique (...) du surrealisme, nous precisons le sujet que nous avons retenu compte tenu de ces difficultes: il s'agit de la question de l'art comme manifestation sociale et donc des deux problemes suivants: celui de l'autonomie de l'art, d'une part; celui de l'engagement de l'artiste, d'autre part. ;La suite de notre travail est consacree a une lecture interne des textes de Breton qui permet de cerner le point de vue surrealiste sur ces deux problemes, cette demarche etant menee selon l'approche diachronique que nous avons retenue. Nous sommes parvenus a etablir que Breton croit d'une part en l'autonomie du probleme artistique et d'autre part que l'art authentique est, par la seule vertu de cette authenticite, revolutionnaire et engage. Les corollaires de ces idees sont qu'aucun artiste ne saurait, au risque de nier la signification et la portee de sa demarche propre, ignorer, dans sa discipline, l'etat donne du probleme artistique; que rien ni personne ne saurait dicter a l'art la nature ou la fonction de sa demarche; enfin, que c'est l'art authentique qui fait l'art revolutionnaire et non pas l'art revolutionnaire qui fait l'art authentique. ;Au total, l'oeuvre de Breton promeut une conception revolutionnaire de l'art dont nous avons cherche a degager l'essentiel du point de vue philosophique--option metaphysique moniste d'un univers cryptogrammatique, surrationalisme, surdetermination de l'esthetique par l'ethique--et qui font de son oeuvre une des plus passionnees et des plus convaincantes defense et illustration de l'art au XXeme Siecle. (shrink)

This paper is a first attempt to study the problem of aggregation of individual ordinal probabilistic beliefs in an Arrowian framework. We exhibit some properties an aggregation rule must fulfil; in particular we prove the existence of a “quasi-dictator”.

The literature on the interplay between geographic communities and organizations has largely ignored the role of individual residents. In adopting a meso-perspective, we examine a potentially vital relationship between corporate conduct and pro-social behavior demanding sacrifice from individuals. Drawing on Weber ), we theorize that organizations in a community legitimize personal social conduct in three ways—by serving as role models, imparting norms and values, and routinizing forms of interaction. We study the relationship between corporate social responsibility behavior by local firms (...) and the social distancing of citizens in US counties during the Covid-19 pandemic, a core ethical outcome. We argue and find that the residents of communities in which firms exhibit higher levels of CSR engaged in more SD during the Covid-19 pandemic. This was true when firms were long-established, isomorphic in their CSR, and major employers and vendors. Moreover, CSR relating to the treatment of employees as well as positive and negative extremes in CSR bore especially strong relationships with SD. Implications are drawn for the study of business ethics, as modeled by CSR, as a force for ethical personal behavior and public health in communities. (shrink)

Si les voies du droit sont complexes, ses objets divers et ses champs multiples, il est par essence "en commerce" avec d'autres disciplines des sciences sociales et humaines, qui interfèrent dans son élaboration et affectent son contenu comme la portée de sa fonction normative. Au carrefour des régimes politiques, des systèmes juridiques et des sociétés en mutation, il a dû, au fil du temps, diversifier ses instruments pour répondre à des problématiques écartelées entre nationalismes et mondialisation. Ces rencontres et croisements (...) interpellent les juristes de tous horizons autant que les chercheurs de toutes disciplines. Des droits africains au droit français, du droit de l'urbanisme au droit et à la sociologie de l'environnement comme du tourisme, des droit constitutionnel et international aux droits de l'Homme, ce recueil présente des études et des témoignages rassemblés en l'honneur du Professeur Jean-Marie Breton, dont le parcours, un demi-siècle durant, l'a conduit à explorer, dans divers universités et continents, les itinéraires du droit dans sa quête de connaissance des terres des hommes. (shrink)

L'homme mène son existence dans un univers sensoriel et un univers de sens. Quelles significations prennent les perceptions sensorielles dans la vie sociale et culturelle? Cet ouvrage à plusieurs voix étudie les sens dans différentes circonstances de la vie collective : chamanisme, maladie, racisme, sexualité, rencontre, vie quotidienne, musique, etc. Le Brésil, la Mongolie, le Burkina-Faso, l'Inde, le Mexique, le Sénégal, la société touarègue... et bien entendu l'Europe. Anthropologie et ethnologie sont ici sollicitées dans ces études des relations symboliques entre (...) les sens et le sens. (shrink)

In this note we introduce the notion of K–player additive extension of a symmetric two-player game and prove a result relating the equilibria in mixed strategies in the two games. Then we apply the result to the Borda electoral competition game.

Il s'agit d'étudier comment s'est formée cette doctrine, par multiples déplacements, changements de signe et changements de sens, à partir des vieilles doctrines parlementaires et retravaillées à l'aide des oeuvres de Rousseau, voire de d'Holbach et de Mably. Limites chronologiques approximatives : l'Assemblée des Notables - le 14 juillet 1789. L'essentiel du matériau est constitué par la masse imposante d'écrits de la campagne des pamphlets, qui accompagne et suit les Etats-Généraux. Triomphe, pourquoi? La doctrine bourgeoise est alors strictement anti-féodale, offensive. (...) La nécessité de la lutte sur 2 fronts va bientôt la faucher, la duplicité nourrissant l'équivoque intellectuelle. On voit deux "modèles" bourgeois se distinguer, et bientôt s'opposer : le modèle dauphinois, modéré, devenu classique. Et un modèle breton, radical, souvent négligé, ou ignoré ; il résulte d'un contexte socio-politique différent : présence d'une masse imposante de petits nobles, dont la résistance provoque les premières journées populaires, et dont l'habileté manoeuvrière provoque une riposte bourgeoise énergique. (shrink)

Recent studies show that returning global health trainees often report having felt inadequately prepared to deal with ethical dilemmas they encountered during outreach clinical work. While global health training guidelines emphasize the importance of developing ethical and cultural competencies before embarking on fieldwork, their practical implementation is often lacking and consists mainly of recommendations regarding professional behavior and discussions of case studies. Evidence suggests that one of the most effective ways to teach certain skills in global health, including ethical and (...) cultural competencies, is through service learning. This approach combines community service with experiential learning. Unfortunately, this approach to global health ethics training is often unattainable due to a lack of supervision and resources available at host locations. This often means that trainees enter global health initiatives unprepared to deal with ethical dilemmas, which has the potential for adverse consequences for patients and host institutions, thus contributing to growing concerns about exploitation and “medical tourism.” From an educational perspective, exposure alone to such ethical dilemmas does not contribute to learning, due to lack of proper guidance. We propose that the tension between the benefits of service learning on the one hand and the respect for patients’ rights and well-being on the other could be resolved by the application of a simulation-based approach to global health ethics education. (shrink)