This volume, the second in the Springer series Philosophy of Science in a European Perspective, contains selected papers from the workshops organised by the ESF Research Networking Programme PSE (The Philosophy of Science in a European Perspective) in 2009. Five general topics are addressed: 1. Formal Methods in the Philosophy of Science; 2. Philosophy of the Natural and Life Sciences; 3. Philosophy of the Cultural and Social Sciences; 4. Philosophy of the Physical Sciences; 5. History of the Philosophy of Science. (...) This volume is accordingly divided in five sections, each section containing papers coming from the meetings focussing on one of these five themes. However, these sections are not completely independent and detached from each other. For example, an important connecting thread running through a substantial number of papers in this volume is the concept of probability: probability plays a central role in present-day discussions in formal epistemology, in the philosophy of the physical sciences, and in general methodological debates---it is central in discussions concerning explanation, prediction and confirmation. The volume thus also attempts to represent the intellectual exchange between the various fields in the philosophy of science that was central in the ESF workshops. (shrink)

Artificial intelligence (AI) systems are increasingly being used in healthcare, thanks to the high level of performance that these systems have proven to deliver. So far, clinical applications have focused on diagnosis and on prediction of outcomes. It is less clear in what way AI can or should support complex clinical decisions that crucially depend on patient preferences. In this paper, we focus on the ethical questions arising from the design, development and deployment of AI systems to support decision-making around (...) cardiopulmonary resuscitation and the determination of a patient’s Do Not Attempt to Resuscitate status (also known as code status). The COVID-19 pandemic has made us keenly aware of the difficulties physicians encounter when they have to act quickly in stressful situations without knowing what their patient would have wanted. We discuss the results of an interview study conducted with healthcare professionals in a university hospital aimed at understanding the status quo of resuscitation decision processes while exploring a potential role for AI systems in decision-making around code status. Our data suggest that (1) current practices are fraught with challenges such as insufficient knowledge regarding patient preferences, time pressure and personal bias guiding care considerations and (2) there is considerable openness among clinicians to consider the use of AI-based decision support. We suggest a model for how AI can contribute to improve decision-making around resuscitation and propose a set of ethically relevant preconditions—conceptual, methodological and procedural—that need to be considered in further development and implementation efforts. (shrink)

Il est une actualité de la syllogistique aristotélicienne qui impose encore aujourd'hui les règles de l'argumentation logique dans la production du savoir scientifique. Le moyen terme y régule la structure et la forme du raisonnement — cet ensemble de jugements — élaboré de telle sorte que la conclusion découle nécessairement des prémisses. Chez Aristote, le jugement requiert ainsi une multitude de procédures d'application à la réalité. Or, Boole trouve en cela un problème méthodologique largement négligé par les logiciens et certains (...) historiens des sciences modernes : le problème d'Aristote sur le moyen terme, le moyen terme étant à la fois cause, matière et forme du syllogisme catégorique. Les deux penseurs visent pourtant l'infaillibilité du raisonnement par l'élimination du moyen terme dans les procédures de la recherche de la vérité. Ce qui les divise est à la fois d'ordre méthodologique et de degré. Car, Aristote élimine le moyen terme de la conclusion et selon les lois ultimes de l'objet. Boole, en revanche, élimine le moyen terme du raisonnement symbolique sur la base des lois ultimes de la pensée pure en lui reniant le statut que lui conférait Aristote. Cet article vise à montrer, à la lumière de cette éclipse du moyen terme pour Aristote que, pour Boole, la solution nécessaire au problème d'Aristote est la « théorie générale des signes » qui, elle, consacre l'élimination du moyen terme du raisonnement symbolique. C'est une exigence de la pensée connaissante en ce qu'elle constitue son caractère méta-méthodologique. La théorie générale des signes rendrait ainsi l'actualité de l'aristotélisme plus persistante si tant est qu'il est admis que Boole ne s'en est lui-même pas encore démarqué. (shrink)

Il est une actualité de la syllogistique aristotélicienne qui impose encore aujourd'hui les règles de l'argumentation logique dans la production du savoir scientifique. Le moyen terme y régule la structure et la forme du raisonnement — cet ensemble de jugements — élaboré de telle sorte que la conclusion découle nécessairement des prémisses. Chez Aristote, le jugement requiert ainsi une multitude de procédures d'application à la réalité. Or, Boole trouve en cela un problème méthodologique largement négligé par les logiciens et certains (...) historiens des sciences modernes : le problème d'Aristote sur le moyen terme, le moyen terme étant à la fois cause, matière et forme du syllogisme catégorique. Les deux penseurs visent pourtant l'infaillibilité du raisonnement par l'élimination du moyen terme dans les procédures de la recherche de la vérité. Ce qui les divise est à la fois d'ordre méthodologique et de degré. Car, Aristote élimine le moyen terme de la conclusion et selon les lois ultimes de l'objet. Boole, en revanche, élimine le moyen terme du raisonnement symbolique sur la base des lois ultimes de la pensée pure en lui reniant le statut que lui conférait Aristote. Cet article vise à montrer, à la lumière de cette éclipse du moyen terme pour Aristote que, pour Boole, la solution nécessaire au problème d'Aristote est la « théorie générale des signes » qui, elle, consacre l'élimination du moyen terme du raisonnement symbolique. C'est une exigence de la pensée connaissante en ce qu'elle constitue son caractère méta-méthodologique. La théorie générale des signes rendrait ainsi l'actualité de l'aristotélisme plus persistante si tant est qu'il est admis que Boole ne s'en est lui-même pas encore démarqué. (shrink)

Commentaire des Maximes capitales XXXI à XXXVIII. La théorie épicurienne du droit doit être pensée à partir de la distinction entre les désirs naturels, dont la satisfaction réfléchie donne le bonheur, et les désirs non naturels ou « vains », qui nous engagent dans la poursuite indéfinie d'un bonheur inaccessible. Si les humains se bornent à satisfaire leurs désirs naturels, ils forment une société sans conflits, où règnent la paix et le juste selon la nature. S'ils sont animés de « (...) vains désirs », ils créent une société du progrès indéfini, du toujours plus, et ils inventent le droit positif. Toutefois, la société complexe, œuvre des « insensés », a une base naturelle, car les « insensés » ont des désirs naturels, de sorte que le droit positif a une part par ou il s'accorde avec le droit naturel. A commentary of Capital Maxims XXXI to XXXVIII. The Epicurean theory of law is best conceived through the distinction between natural desires, the satisfaction of which provides happiness, and non natural or "vain" desires, which subject us to the indefinite pursuit of an unreachable happiness. If humans content themselves with satisfying their natural desires, they form a society without conflicts, where peace and justice according to nature prevail. If they are driven by "vain desires", they create a society of indefinite progress, of "bigger and better", and they invent positive law. However, complex society, created by the "unwise", has a natural foundation, for the unwise do have natural desires, so that positive law partly agrees with natural law. (shrink)

Propose une étude sur une période particulière de l'histoire du philosophe, celle de sa compromission avec le nazisme en 1933.

[1] Avec des "si" -- 2. Oisivetés -- 3. Noms -- 4. Diversités -- 5. Corsica.

Peut-on dire qu'une philosophie est vraie?" [et la réponse négative de Canguilhem], "La réalité des philosophies" [et l'idéalisme radical de Gueroult], "Les deux systèmes de métaphysique" [et la place de Spinoza], "Comment je vois la Nature", "Les points cardinaux de ma philosophie", "Comment philosopher", "Faire son devoir" [ce qui compte est 1'k-te] sont parmi les chapitres principaux de cet ouvrage. Ceux-ci sont secondaires : "Bergson et Eucken", "Palmyre", "Kant contre Spinoza" [sur la place des définitions]."--Page 4 of cover.

Après un livre plutôt austère sur Héraclite, l'auteur revient à la libre expression de soi ("C'est moy que je peins") où "expression de soi" ne signifie pas oubli des autres, qu'il s'agisse de ses proches, de ses amis (plusieurs fois présents par leurs lettres), de philosophes ("Rencontre de Pascal", "Hegel et le mal") ou d'hommes politiques ("Macron et la Crimée"). Reste que bien des chapitres ont un accent personnel, chapitres qu'une émotion inspire : nostalgie ("Au lycée d'Evreux"), fierté ("Mon sujet (...) de fierté"), humiliation ("Le vélo"), résignation ("Vieillir"), tout cela à l'ombre des préoccupations métaphysiques fondamentales ("La Nature comme Tout et source de vie", et "Vers la Nature infinie"). (shrink)

Le Temps, qui n'est ni un être ni l'Être, affirme seul son pouvoir sur toutes choses. Ici intervient la solution pyrrhonienne : penser non contre le Temps mais au fil du temps, la vie n'est qu'un évanouissement de moments. Suivre le mouvement « inégal, irrégulier et multiforme » de la vie, comme dit Montaigne, sans affirmer ou nier quoi que ce soit, mais en étant toujours à l'unisson, telle est alors l'attitude du sceptique.

Štúdia interpretuje udalostnú hermeneutiku francúzskeho fenomenológa Clauda Romana, ktorú postuloval v publikáciách Udalosť a svet, Udalosť a čas a Tam je, a to cez prizmu umeleckej skúsenosti. Štúdia si kladie za cieľ interpretovať pojmy ako udalosť, advenant, ex-per-iancia, rekonfigurácia a ničota a poukázať na ich súvislosť s umením. Pracovná téza je: Advenant býva umelecky. Cieľom štúdie tak nie je len analýza a pred-stavenie Romanovho diela, ale aj vyzdvihnutie tendencií smerujúcich k chápaniu udalosti a advenanta v umeleckých kontúrach. Štúdia preto analyzuje (...) autorov kontext, ktorý tvorí fenomenologická hermeneutika, predovšetkým diela Martina Heideggera a Henriho Maldineya. V súvislosti s rekonfiguratívnym aspektom advenantovho bytia sa v štúdii stáva ústredným konceptom pojem figúry, z ktorého následne vyplýva problém herectva. (shrink)

Depuis le 29 juin 2006, le Conseil des droits de l’homme a adopté la « Déclaration sur les droits des peuples autochtones » ; elle doit être débattue par l’Assemblée générale de l’ONU, à New York. Les citoyens d’Athènes, familiers des oraisons funèbres, annuellement prononcées chez eux sur le thème de l’Autochtonie, se sont dits..

Bergier, un des rares polémistes catholiques de talent face aux « Lumières », publie en 1788 un important Dictionnaire de théologie. Son article « Femme » est un des premiers, dans un dictionnaire « catholique », à prendre la « Femme » comme sujet et non comme simple partenaire de l'« Homme ». Avec esprit critique et logique, il y développe lieux communs (souvent proches des philosophes), points d'apologétique (« ce que le christianisme a fait pour les femmes ») ou (...) de controverse. Vingt autres articles, abordant les questions féminines, manifestent que si Bergier considère la femme comme l'égale de l'homme devant Dieu, il conserve sur sa place dans la société des préjugés de son temps, telle la nécessaire « dépendance ». Cet « inégalitarisme » ne va pourtant pas sans remises en question (paradoxales et rares à l'époque), et il prend souvent la défense des femmes face au sort qui leur est fait. (shrink)

Volume 25, Issue 5, August 2020, Page 595-599.