À partir de la traduction de l’inscription de la stèle indicatrice d’Aliki, publiée en 1964, on propose plusieurs hypothèses d’itinéraires à travers l’île entre Aliki et Thasos, par l’Est comme par l’Ouest. On s’appuie, pour l’essentiel, sur des éléments relevant de l’analyse des paysages. Ceci permet de renforcer, en la précisant, l’hypothèse d’une localisation de Démétrion dans la région des Kalyvias de Kastro (près de Limenaria). L’organisation spatiale de l’île qui en découle est constituée d’un centre (la cité) et de (...) zones-relais d’habitats nucléés (desserrés autour d’un pôle) qui structurent une population probablement nombreuse dès la fondation de la cité. Les itinéraires décrits, comme la densité du peuplement, impliquent un espace sécurisé et exploité de manière plus ou moins intensive dans la quasi-totalité du territoire et durant toute l’Antiquité. La richesse des ressources thasiennes permet de mieux comprendre la densité précoce de la population qui, en retour, a permis de pérenniser sa richesse durant toute l’Antiquité. (shrink)

Dans la première partie, Une épitaphe thessalienne de Perrhèbie, nouvel examen d'une épitaphe dialectale du territoire de l'ancienne Malloia (ve s.). Établissement du texte: le défunt devait s'appeler Skythros, sobriquet rare tiré de l'adjectif σκυθρός, «grognon». Dans la seconde partie, Inscriptions de Dalmatie et noms illyriens, d'abord quelques compléments à l'article sur les inscriptions d'Issa, BCH 114 (1990), p. 504-513. Ensuite, examen d'une inscription conservée à Perast (Monténégro). Il s'agit d'une dédicace de péripolarques et de peripoloi, que l'éditeur attribuerait à (...) la région de Dyrrhachion. D'après l'onomastique (nombreux noms illyriens ou supposés tels), on envisage plutôt ici la possibilité d'une origine dalmate. Les auteurs essaient de montrer qu'un groupe important de monnaies cistophoriques, dont le classement à Apamée de Phrygie est parfois contesté, a bien été frappé dans cet atelier. Ils suggèrent d'autre part que de brèves émissions laissées parmi les incertaines appartiennent les unes aux Praipenisseis, l'autre aux Corpéni, peuples de Phrygie qui avaient été mal localisés et qu'on avait considérés à tort comme des tribus. (shrink)

The work of the French Lithuanian Jewish philosopher, Emmanuel Levinas, describes a perceptive rethinking of the possibility of concrete acts of goodness in the world, a rethinking never more necessary than now, in the wake of the cruel realities of the twentieth century—ten million dead in the First World War, forty million dead in the Second World War, Hiroshima, Nagasaki, the Soviet gulags, the grand slaughter of Mao’s “Great Leap Forward,” the pointless and gory Vietnam War, the Cambodian self-genocide and (...) many an attempted extermination from the face of the earth of entire nations of indigenous peoples. The list of horrors goes on and on—daily holocausts that do not distinguish between the civilian and the soldier, the guilty and the innocent, those deserving of life and those less deserving. (shrink)

La obra de Sauer abre paso a la formación del saber ambiental de nuestro tiempo y contribuye a su desarrollo en América Latina. El artículo sigue una serie de temas profundizados por el autor, y concluye recordándonos que el aterrador impacto del moderno mundo Occidental, no cancela la verdad de que el la historia del hombre ha sido marcadamente pluralista, y que no existen leyes generales de la sociedad, sino únicamente acuerdos culturales.

L'inscription inédite d'Ambracie, qui est ici publiée, fait connaître le règlement frontalier entre les deux cités qui est intervenu après la destruction de l'Épire par Paul-Émile en 167 avant J.-C. Elle comprend le texte d'arbitrage entre Ambraciotes et Charadrites, puis les dispositions pratiques prises pour le bornage et le texte du serment. Elle permet de résoudre bien des problèmes de géographie historique : le fleuve Aphas est le Louros, Horraon — Horreum chez Tite-Live — est localisé dans le (...) beau site archéologique voisin d'Ammotopos, Charadros à Palaia Philippias. La délimitation frontalière peut être reconstituée et fait penser à celles qu'Ambracie tente de régler, à la même époque, avec ses voisins Athamanes et Acarnaniens. Le document permet d'identifier le grand temple archaïque dégagé à Arta comme étant celui d'Apollon Sôter et souligne les relations étroites entretenues avec l'Élide et la Thessalie ; il renseigne sur les institutions des deux cités et complète le calendrier épirote. (shrink)

Les discours sur la fin de l'histoire, dominants à la fin du siècle dernier, ont laissé place aux discours marquants la fin de la géographie, à l'urgence climatique et à l'effondrement. Ces considérations s'enracient dans l'histoire de la philosophie, chez Montesquieu en particulier. La mondialisation et les multiples crises (économique, sociale, politique et sanitaire) que nous traversons, nous imposent un nouveau questionnement pour nous resituer historiquement et géographiquement ; ces deux dimensions étant, de plus, inséparables. La géographie conceptualisant (...) l'espace rend intelligible la temporalité historique. Peut-on pour autant entériner la fin de l'histoire ou de la géographie, la contraction d'un monde englouti par les nouvellles technologies et les moyens de communication instantanés? (shrink)

Le 4e de couverture indique : « Au nom de l'universel, la plupart des philosophes font abstraction de notre ancrage local : ils appréhendent l'homme comme être au monde en général, comme être-là. C'est pourtant toujours dans des lieux particuliers que nous nous trouvons, avec leurs contingences topographiques, historiques et matérielles : c'est toujours ici que nous sommes là. Mais qu'est-ce qu'un lieu, et qu'est-ce que la philosophie peut en dire? En mobilisant la géographie, la littérature, l'anthropologie et l'histoire (...) pour comprendre cet objet négligé de la philosophie occidentale, Étienne Helmer montre combien les lieux sont bien plus que les simples cadres physiques de nos existences : tout à la fois matrices identitaires et formes événementielles, ils engagent le rapport politique que les individus et les groupes entretiennent avec l'universel dans ses aspects théoriques et pratiques. ». (shrink)

L'époque, selon certains, serait celle de l'espace, après l'effondrement des grandes eschatologies historiques. L'espace a, on l'oublie, une histoire. Quant à l'histoire, elle trouverait dans sa mise en relation avec les discours de la spatialité (architecture, écologie, géographie), les moyens de s'inscrire dans l'effectivité.

La recherche des causes apparaît à la fois comme un impérieux besoin de l'esprit humain et, sous la plume de nombreux acteurs du développement historique des connaissances, comme un obstacle. L'examen comparé des tendances majeures du raisonnement commun et des théories scientifiques actuellement enseignées fait apparaître des écarts importants quant à leur statut du point de vue de la causalité. " Donc ", " alors ", " ensuite " : ce trio de vocables résume la question que posent la (...) part de l'implication logique et celle des relations temporelles entre cause et effet. La causalité au sens où les physiciens l'entendent se distingue ainsi du lien qu'une relation pose entre grandeurs prises au même instant. Le débat rejoint ainsi la notion de fonction - et son nécessaire développement vers les fonctions de plusieurs variables - ainsi que celle des associations probabilistes entre grandeurs. Cet ouvrage invite à un examen croisé de la manière dont ce thème est abordé dans différentes disciplines (mathématiques, sciences physiques, biologie, histoire-géographie), sous le double regard de la didactique et de l'épistémologie. (shrink)

Les recherches récemment consacrées à la géographie artistique et confessionnelle des Pays-Bas septentrionaux et méridionaux ont non seulement permis de se faire une idée plus juste et plus précise des rapports que les artistes et leurs clients néerlandais ont entretenus au XVIIe siècle avec la foi, mais aussi de se défaire de certains lieux communs en vigueur depuis le XIXe siècle, et que l’on retrouve encore parfois dans la littérature historique. Cet article est consacré à l’examen critique de (...) quelques-uns de ces lieux communs. (shrink)

Physique des phénomènes vibratoires, dynamique des systèmes non linéaires, neurosciences, chronobiologie, chronopharmacologie, psychologie, psychiatrie, poétique, musique danse, sociologie, anthropologie, sciences de l'éducation, économie, histoire, géographie, architecture, urbanisme, constituent une liste non exhaustive des disciplines qui ne peuvent plus faire l'économie de la notion de rythme. Cependant, l'ample diffusion de la notion de rythme dans divers champs de recherches ne signifie pas pour autant que cette notion soit déjà reconnue dans son rôle heuristique, ni qu'elle fonctionne comme un paradigme commun. (...) Prise de manières très diverses, elle manque encore souvent de consistance conceptuelle, au risque parfois de perdre en compréhension ce qu'elle gagne en extension. L'objectif principal de cet ouvrage collectif dirigé par Jean-Jacques Wunenburger (Université Jean Moulin Lyon 3 et Université de Bourgoge) & Julien Lamy (Université Jean Moulin Lyon 3) est de faire un état des lieux des études sur le rythme et de fournir, dans le sillon des travaux de Bachelard, des repères théoriques, à la fois historiques et conceptuels, qui permettront de mieux comprendre la cohérence propre de cette notion complexe, aux significations et aux usages multiples... (shrink)

La q4e de couv. indique : "Quels programmes, quels paradigmes sous-tendent les recherches en sciences humaines, créent les écoles rivales et rapprochent des disciplines différentes? Comment chacune de ces disciplines parvient-elle à articuler la dimension historique et structurelle qui la compose? Comment se gèrent les rapports entre modélisations mathématiques et récits de situation? Quelle place est donnée aux causes, quelle signification accordée aux raisons? Faut-il opposer ou articuler explication et compréhension? Les sciences sociales sont des disciplines aux frontières incertaines? (...) Les unes, comme l'histoire ou la géographie, remontent à l'Antiquité. Les autres, comme la sociologie ou la psychologie sociale, ont tout juste un siècle. Certaines prennent pour objet l'ensemble des phénomènes sociaux et d'autres - l'économie, la linguistique, etc. - privilégient un domaine d'activité déterminé. Mais derrière cette diversité - d'origines, d'objet, de tradition - surgissent des points essentiels de rencontre et de recouvrement que synthétise et interroge ce manuel.". (shrink)

Depuis Jules Ferry, l'histoire est la principale arme d'assaut de propagande d'Etat. Par les manuels et les leçons, l'école républicaine n'a cessé de truquer et de tronquer ce que l'honnête citoyen pouvait écrire. La mise en condition et le " formatage " du citoyen se poursuivent tout au long de sa vie par le commun des journaux, les romans et les images, les célébrations nationales, les émissions télévisées, les directives et les interdits. Ces tout derniers temps, l'Etat veut, en France, (...) soumettre la démarche historique à une étroite surveillance et laisse de moins en moins de liberté aux centres de recherche qui n'ont même plus le loisir de choisir en toute indépendance leurs sujets d'enquête et leurs programmes.L'Histoire s'est dévoyée. Elle se dit " science humaine " mais n'étudie souvent que des catégories, des classes et ordres, des conditions sociales où l'individu paraît effacé, inexistant, soumis à la géographie, à l'évolution des techniques, à l'économie ou même au " sens de l'Histoire ". Elle édicte des règles qui ne souffrent ni exceptions ni contradictions. Du Moyen Age à nos jours, Jacques Heers dresse ici un inventaire des manipulations de l'Histoire. (shrink)

Le present volume analyse, non plus en amont la definition kantienne de la science, du savoir, de la scientificite en general, mais cette fois en aval la place des divers savoirs dont Kant a pu traiter. Par une serie d'etudes consacrees a diverses sciences en contexte kantien, le present volume etudie comment Kant assigne a chaque science une unite ideale, une region ontique (un domaine d'objets), une methode, voire une epistemologie, ainsi qu'un mode historique de constitution et de progression (...) propres, avec le constant souci (issu du criticisme) de distinguer les sciences, de ne jamais confondre leurs limites. Ce volume revele ainsi un Kant, non pas seulement theoricien de la science, mais theoricien, voire praticien des sciences en leur pluralite. Kant y apparait comme etant lui-meme un Naturforscher, physicien, scientifique, savant dans les sciences de la nature au sens le plus large. Ce volume souligne l'apport de Kant a un grand nombre de sciences de son temps (mathematique, physique, chimie, biologienaissante, geographie physique, cosmologie, astronomie, mais aussi sciences qualifiees aujourd'hui de sciences de l'esprit ou de l'homme, comme anthropologie ou psychologie), comme en attestent les nombreux opuscules scientifiques que Kant consacre, de 1754 a 1794, a divers sujets de science physique ou d'histoire naturelle (seismes, volcans, marees, climats, vents, influence de la Lune sur la Terre, modification de la vitesse de rotation axiale de la Terre, meteores, cometes, etc.). (shrink)

Fernand Braudel distinguait trois rythmes historiques. Le premier, le plus lent, est lié aux inerties de la géographie et du langage. Le deuxième, plus rapide, est celui des grands faits, à l’échelle des décennies. Le troisième, très agité, est celui des événements. Une revue d’idées comme Cités n’a pas pour vocation de suivre des événements..

Fernand Braudel distinguait trois rythmes historiques. Le premier, le plus lent, est lié aux inerties de la géographie et du langage. Le deuxième, plus rapide, est celui des grands faits, à l’échelle des décennies. Le troisième, très agité, est celui des événements. Une revue d’idées comme Cités n’a pas pour vocation de suivre des événements...

Le renouvellement des notions d’historicité et de spatialité est au cœur des préoccupations de la philosophie contemporaine. De l’appel nietzschéen à cultiver la faculté de l’oubli pour mieux affronter un présent sans contexte jusqu’à la critique radicale de la dialectique historique par les philosophies de l’événement, en passant par la durée chez Bergson et par les développements de la phénoménologie relatifs à l’espace et au temps vécus opposés à l’espace tridimensionnel et au temps chronologique, dans tous ces cas il (...) s’agit de redéfinir la tâche de la pensée en découvrant de nouvelles potentialités au temps et à l’espace et en accordant un statut nouveau à l’historicité et à la spatialité. En situant ces notions au centre du débat contemporain, J. Benoist et F. Merlini prolongent un travail déjà amorcé avec Après la fin de l’histoire. Temps, monde, historicité. Cette fois, l’heure est moins au constat de la fin du modèle de l’Histoire, qu’à une interrogation en direction d’une nouvelle forme de pensée dominée par le paradigme géographique. Plus précisément, et tel que l’indique son sous-titre, ce recueil de textes analyse la thèse singulière, propre à une partie de la philosophie contemporaine, d’un renversement du rapport de subordination entre l’histoire et la géographie. L’exergue tiré d’un texte de Foucault donne déjà le ton au livre: «L’époque actuelle serait peut-être plutôt celle de l’espace». Les auteurs interrogent donc les sources et les ressources d’une pensée qui a rompu avec la fétichisation de l’histoire, dans sa version dialectique ou ontologique. L’une des grandes originalités du livre dirigé par Jocelyn Benoist et Fabio Merlini consiste à placer sous une même enseigne des penseurs provenant d’horizons aussi lointains que l’architecture, l’urbanisme, le structuralisme et la sociologie, pour en faire à chaque fois les représentants de la «crise de l’historicité» et du «déclin de l’histoire et de la tradition spéculative». Les auteurs espèrent ainsi contribuer au développement d’un modèle géographique ou cartographique de la pensée à caractère non plus spéculatif, mais descriptif du réel. L’ancien impératif platonicien «Nul n’entre ici s’il n’est géomètre» cède en quelque sorte sa place à un nouvel adage: «Nul n’entre ici s’il n’est géographe»! (shrink)

Geographies of Exclusion identifies forms of social and spatial exclusion and subsequently examines the fate of knowledge of space and society which has been produced by members of excluded groups. Evaluating writing on urban society by women and black writers, David Sibley asks why such work is neglected by the academic establishment, suggesting that both the practices which result in the exclusion of minorities and those which result in the exclusion of knowledge have important implications for theory and method in (...) human geography. Drawing on a range of ideas from social anthropology, feminist theory, sociology, human geography and psychoanalysis, this book presents a fresh approach to geographical theory, highlighting the tendency of powerful groups to "purify" space and to view minorites as defiled and polluting, and exploring the nature of "difference" and the production of knowledge. (shrink)

The Geography of Morals is a work of extraordinary ambition: an indictment of the parochialism of Western philosophy, a comprehensive dialogue between cultural and psychological anthropology, recent work in empirical moral psychology, behavioral economics, and cross-cultural philosophy.

Geography and Ethics examines the place of geography in ethics and of ethics in geography by drawing together specially commissioned contributors from distinguished scholars from around the world.

Preface and Postscript Combining a Preface with a Postscript seems a particularly apposite way to introduce (and conclude) a collection of essays on ...

Starting with Goffman and ending with Foucault -- The spacetimeplace "thing" -- Time goes vertical; space yields in -- What Marx brought in from the cold : reproduction -- Bringing in the body -- Bring in geography.

Because it is significantly unclear what ‘meaningful’ does or should pick out when applied to a life, any account of meaningful living will be constructive and not merely clarificatory. Where in our conceptual geography is ‘meaningful’ best located? What conceptual work do we want the concept to do? What I call agent-independent and agent-independent-plus conceptions of meaningfulness locate ‘meaningful’ within the conceptual geography of agent-independent evaluative standards and assign ‘meaningful’ the work of commending lives. I argue that the not wholly (...) welcome implications of these more dominant approaches to meaningfulness make it plausible to locate ‘meaningful’ on an alternative conceptual geography — that of agents as end-setters and of agent-dependent value assessments — and to assign it the work of picking out lives whose time-expenditures are intelligible to the agent. I respond to the challenge confronting any subjectivist conception of meaningfulness that it is overly permissive. (shrink)

In Geography and the Production of Space in Nineteenth-Century American Literature, Hsuan L. Hsu examines how literature represents different kinds of spaces ranging from the single-family home to the globe. He focuses on authors such as Charles Brockden Brown, Edgar Allan Poe, Herman Melville and Sarah Orne Jewett, who drew on literary tools such as rhetoric, setting, and point of view to mediate between individuals and different kinds of spaces. These authors used forms such as the regional sketch, the domestic (...) novel, and the detective story to re-examine how local spaces and communities would change when incorporated into global economic and political networks. Geography and the Production of Space in Nineteenth-Century American Literature is valuable reading for American literature scholars, and for all concerned with intersections between literature and geography"--Provided by publisher. (shrink)

Applied Geography, A World Perspective reviews progress in applied geography in different regions of the world. It does this through the eyes of an international panel of highly regarded academic practitioners. The book offers new prospects on the use of established approaches and explores exciting new territories. Together, the contributors provide a comprehensive picture of applied geography today. This book is of relevance to faculty and graduate students in the fields of geography, planning, public policy, regional science and other related (...) social and behavioural sciences. (shrink)

This introduction to the history, philosophy and methodology of human geography explores complex ideas in an intelligible and accessible style. It takes into account the new developments in geographical thought and methods.

Printbegrænsninger: Der kan printes 10 sider ad gangen og max. 40 sider pr. session.

This article explores the intersections of power within transnational surrogacy in India, using the lens of geography to examine surrogate women’s and commissioning parents’ experiences and perceptions of space and mobility. The author analyzes ethnographic data within a geographical framework to examine how actors embody and experience power relations through space and movement, revealing how power is not simply about who moves and who doesn’t. Rather, in recognizing the specificity of the Indian context, and how different actors inhabit and move (...) through distinct spaces, a geographical lens reveals the shifting complexity of structures of agency and power. Drawing on extensive ethnographic fieldwork in India, the author traces how both surrogate mothers and commissioning parents experience moments of mobility and movement punctuated by intervals of immobility and stillness, in distinct ways that illuminate the power relations inherent in transnational reproduction. (shrink)

This book makes a timely and engaging contribution to geography’s resurgent interest in art and artistic practice, as well as to growing geographical concerns with embodied or pre-reflective experience. It introduces Eugene Gendlin’s philosophical and methodological work to stimulate geographical thinking and practice, and explores its disciplinary potential through innovative practice-based research into artistic spatial experience. Gendlin’s philosophy and techniques for articulating the pre-reflective are explained and illustrated using artists’ accounts of their practices, both retrospectively and during their practice. The (...) geographical implementation of research methods informed by those techniques is detailed and critiqued. Diverse and potentially contradictory findings, and potentially problematic methodological choices, are discussed, accounted for, and reframed through Gendlin’s ideas. Significant geographical potential within Gendlin’s work—philosophical, conceptual and methodological—is identified and described, and avenues and challenges for further investigation are highlighted. This first step towards a Gendlin-informed geography invites further engagement with his work. (shrink)

Geography's nature and perspectives -- Spaces -- Places -- Nature and society -- Why we all need geography -- Coda -- Notes -- Further reading -- Index.

Sustainable Geography recalls the system and laws of geographical space production, tackles the hardcore of geography and presents models and organizations through a regional analysis and the dynamics of territorial structures and methods. The book also describes the general idea of discontinuities, trenches, the anti-dialectical and redivision-uniformity in the globalization and addresses the Transnational Urban Systems and Urban Network in Europe.

Neural Geographies draws together recent feminist and deconstructive theories, early Freudian neurology and contemporary connectionist theories of cognition. In this original work, Elizabeth A. Wilson explores the convergence between Derrida, Freud and recent cognitive theory to pursue two important issues: the nature of cognition and neurology, and the politics of feminist and critical interventions into contemporary scientific psychology. This book seeks to reorient the usual presumptions of critical studies of the sciences by addressing the divisions between the static and the (...) changeable; the natural and the political; the neuro-cognitive and the cultural that have been traditional to both scientific and critical accounts of neurology and cognition. (shrink)

Geography and Empire re-examines the role of geography in imperialism and reinterprets the geography of empire. It brings together new work by eighteen geographers from ten countries. The book is divided into five parts. Part I considers the early engagement of geographers with the imperial adventures of England and France. Part II focuses on the links between nineteenth-century European imperial expansion and the establishment of the first geographical institutions. Part III examines the rhetoric of geographical description and theory - the (...) climatic determinism that reduced the population of half the world to idle degenerates, and the geopolitics that elevated a small part of the rest to be their rulers. Part IV is concerned with the active role of geographers in imperial administration and planning, and with the beginnings of a critical perspective on imperial ambition. Part V describes the experience of decolonization and of post-colonialism - the ambiguous role of the USA in the former, the difficulties of finding a true voice for the latter. Geography and Empire provides new insights and vivid perspectives not only on the development of the profession and discipline of geography, but on the interactions between individuals, ideas, events and movements - and, most notably, on what happens when one culture invades and attempts to dominate another. It concludes with notes for further reading, a comprehensive bibliography and a full index. (shrink)

An eminent psychologist boldly takes on the presumptions of evolutionary psychology in an engaging exploration of the divergent ways Eastern and Western societies see and understand the world.

Despite its relatively small size, Jason Pearl’s Utopian Geographies and the Early English Novel aspires to tell a big and quite compelling story. This story is framed by the transition, followed here with a particular focus on English literature, from utopias, travel-framed descriptions of avowedly better social, political, and cultural arrangements and institutions, to euchronias, visions of improved worlds made possible by the secular course of historical progress. As it turns out—at least that is the story Pearl wishes to tell—between (...) More’s foundation of the genre as a form of spatial play in 1516 and Louis-Sébastien Mercier’s transmutation of its speculative ontology in 1772 (in Memoirs of... (shrink)