Les transformations de l’habillement féminin dans la France de l’extrême fin du xviiie siècle suscitent une réaction du monde médical. Apparentant ces nouvelles tendances vestimentaires à un dévêtissement délétère, les médecins entreprennent de réguler les pratiques de leurs contemporaines à la mode et invoquent la préservation de la moralité, de la beauté et de la santé (individuelle et collective). L’étude à la fois resserrée et contextualisée d’un échantillon de textes médicaux met en lumière les conceptions genrées et les savoirs qui (...) les sous-tendent ainsi que les procédés d’écriture et les stratégies discursives qui les caractérisent. Allant de la dissuasion à la persuasion, ces discours témoignent de la mise en œuvre d’un regard qui dénude et érotise le corps féminin. Cet article éclaire un moment où le corps vêtu est perçu comme nu, et intéresse ainsi l’histoire des représentations de la nudité féminine. (shrink)

"Dans l'Espagne du XVe au XVIIe siècle, avec les grands voyages et les explorations de mondes inconnus, l'art de bâtir des palais ou des jardins, d'écrire un voyage expérimental ou une quête mystique, de peindre des paysages et des gloires célestes témoigne d'un renouvellement du regard - philosophique, alchimique, théologique, politique. Habiter le monde s'inscrit dans une perspective géométrique et mystique de l'infini et de l'éternité. Il y aurait peut-être là la marque d'une spécificité hispanique. L'ouvrage s'articule autour de quatre (...) parties consacrées aux palais, jardins et demeures spirituelles, aux merveilles de l'univers de Séville à Mexico, à la mystique des paysages et à la magie naturelle, à la représentation de l'infini" --. (shrink)

Si le traité Du sublime n’est pas un manuel de tropes, de quoi parle-t-il lorsqu’il cite différentes manières de produire une réalité de parole à même d’arracher le lecteur à sa réalité propre? La réponse la plus brève serait : de la condition même du langage, mais autrement qu’Aristote à travers la théorie de la catharsis. La perte des repères sensibles produite par une émotion suscitée sciemment s’associe avec le mouvement contraire qui vise à stabiliser l’effet en indiquant la source (...) et le but du pathos. Un changement soudain de registre a lieu à travers cet échange. L’émoi dévoile l’âme, tandis que la parole qui produit cet effet participe en même temps de la stabilité implicite à la nature supérieure de l’âme, dont elle montre le caractère universel et transcendant. Merveilleuse ou sublime est alors la parole qui à la fois réveille et éclaire. Plus qu’une question d’usage (et implicitement de style), il s’agit d’une conception selon laquelle le langage est intimement et inextricablement lié à l’âme, étant la plus secrète et la plus fidèle de ses manifestations. C’est donc une théorie de l’âme qui se dégage d’une analyse des liens entre les deux productions conjointes dont il est question dans le traité dit Du sublime – l’effet d’émoi (de stupeur) et celui de clarté (d’évidence hors de doute) –, les deux agissant sur le lecteur pour lui permettre d’atteindre le merveilleux ou le divin qui se tient en lui dès lors qu’il peut le découvrir, mais auquel il n’a accès qu’en suivant le sentier extérieur dessiné par les paroles d’autrui : un maître du logos que l’on entend ou lit. Ce processus est celui que décrit Platon dans le Phèdre. Le traité Du sublime s’appuie sur ce dernier de manière tantôt explicite et tantôt subtile, en recourant au pouvoir du langage de fabriquer et de montrer des images. Le but de notre étude est d’indiquer certaines traces du Phèdre dans le texte de la moitié du i er s. afin d’orienter la lecture vers la nature plutôt philosophique que stylistique du traité sur le sublime. En retour, ce dernier pourrait constituer un repère dans la compréhension du rôle assigné au Phèdre dans un moment charnière de l’héritage de l’Académie, celui qui inaugure l’époque dite du moyen platonisme. (shrink)

L'histoire moderne du Liban illustre merveilleusement bien le lien étroit entre les conflits externes qui le guettent et les dissensions internes qui le fragilisent sur fond d'allégeances confessionnelles et sectaires. Pourtant, ces facteurs de vulnérabilité sont aussi les agents de survie de ce pays, car associés au destin même de ce minuscule État. Lieu de rencontre de minorités persécutées ailleurs, il se dresse en antithèse par rapport aux pays qui l'entourent. Par ce fait même, il devient l'édifice même d'une diversité (...) rare que ses propres citoyens se plaisent à défendre. C'est le paradoxe que nous essaierons de comprendre dans cet article.The modern history of Lebanon beautifully illustrates the link between external conflicts it faces internal divisions and weaken the background confessional and sectarian allegiances. However, these vulnerabilities are also the agents of survival of this country, because the destiny associated with this tiny state. Meeting place for persecuted minorities elsewhere, it stands in antithesis compared to surrounding countries. By this fact, it is the building itself a rare diversity as its own citizens like to defend. This is the paradox that we try to understand in this article. (shrink)

La pensée et la sagesse sont universelles, traversent les lieux et les temps, en unissant les hommes. Bouddhistes et philosophes examinent ici " la merveilleuse concordance " que Schopenhauer, à l'aube du monde contemporain, relevait entre sa philosophie et la sagesse millénaire du Bouddha. Les textes présentés ici sont les versions intégrales des conférences prononcées lors du colloque " Sakyamuni et Schopenhauer " qui s'est tenu au Dharma Ling de Paris les 13 et 14 mars 2004 sous l'égide de L'UDHAO.

Ideology and its unsaid: the invention of the word and the invention of the notion As a neologism, the invention of “ideology” is justifiably attributed to the French Idéologues,and to Destutt de Tracy in particular. However by defining the scope of the term as “the science of man”, de Tracy broke with the political metaphysics which was in the process of being formulated in the 1770s and 80s, and which came to dominate the legislative debates between 1789 and 1794. The (...) present article examines the reasons for the marginalisation of de Tracy’s notion at this time. The emphasis is placed on the strategic dimension of the attested usage of the pseudo-concept of ideology in the context of the Directoire, itself a period which was strongly marked ideologically. This approach to the history of concepts enables us to reappraise the question of the invention of ideology and its reception by the young Marx. (shrink)

Section précédente Quatrième section – Un chaos irisé C'est tout d'abord la liquidité merveilleuse du monde originel, pris sous une « éclatante giboulée ». Chez Rimbaud, le thème est une espèce de hantise ; c'est le « clair déluge » de Michel et Christine ; ce sont les « jardinets dégelés » ou les vitres encore ruisselantes » de Après le Déluge et Enfance. Monde vu dans un prisme de « limpides larmes », éblouissement sonore et lumineux, « - Poétique (...) et Études littéraires – GALERIE – Nouvel article. (shrink)

Lors de la commemoration du septieme centenaire de l'anniversaire de la naissance de Dante Alighieri (1265-1321), Etienne Gilson qui avait publie dans les annees quarante un ouvrage rapidement devenu un classique sur la pensee de Dante (Dante et la philosophie), a repris la plume pour rendre hommage au grand poete et penseur italien. Dans ce volume sont publies les neuf articles qui abordent certains des themes fondamentaux de la reflexion de Dante comme la nature du ciel Empyree, le rapport entre (...) poesie et theologie ou encore la signification de la vision merveilleuse. Le volume s'ouvre avec une belle introduction a la pensee de Dante et se termine par une meditation sur Dante et Eugene Delacroix. (shrink)

La lumière et l’ombre constituent un couple conceptuel qui, également dans la cadre de la philosophie, induit de nombreuses allusions . La lumière se présente, historiquement parlant, comme un paradigme des lumières . Typiquement dans ce paradigme apparaît l’hésitation dans le tournant des lumières au romantisme : l’ombre se voit revalorisée dans le sillage de la transformation romantique du côté sombre de l’existence humaine. Sur l’exemple de la nouvelle L’histoire merveilleuse de Peter Schlemihl d’Adelbert von Chamisso, il est possible d’illustrer (...) de façon prégnante ce tournant de la lumière vers l’ombre. Cet article présente une interprétation philosophique de l’aliénation de l’ombre en tant que perte d’identité, comme illustré dans le conte. Après cette interprétation, suivra une tentative de déterminer la structure du rapport entre le corps et l’ombre comme lien avec l’identité. En aucun cas l’ombre ne doit être réduite à un simple phénomène secondaire, mais doit être observée en tant qu’élément important de la constellation formant l’identité. . Bien que son apparition soit caractérisée par l’éphémère, l’ombre fait essentiellement/proprement partie de l’identité du corps, le corps étant défini justement par le fait qu’il produit l’ombre lorsqu’il est éclairé. Le rapport de la lumière, du corps et de l’ombre se rapproche par conséquent de l’exemplification d’un modèle alternatif de l’identité, d’après quoi une simple caractéristique potentielle devient indispensable dans une occasion particulière . Avec le concept d’identité occasionnelle, il est possible de corriger la rigide notion ontologique de l’identité. (shrink)

Tang Zhen (1630-1704) est l'un des philosophes et écrivains éminents du XVIIe siècle chinois. Sa jeunesse coïncida avec une des périodes les plus sombres et les plus dramatiques de l'histoire chinoise : l'effondrement de la dynastie Ming et la venue au pouvoir des Mandchous. Après une brève carrière officielle (il est sous-préfet au Shanxi en 1671), il redevient simple particulier et vit jusqu'à sa mort dans la misère ; il n'entretient de contacts qu'avec de rares savants de l'époque. En revanche, (...) dans son isolement, il consacre trente ans à la rédaction d'un seul grand ouvrage, le Qianshu, ou Ecrits d'un sage encore inconnu, qui comprend deux groupes d'essais : sur la sagesse, et sur la mise en ordre du monde. Il y rassemble et y condense, dans un style remarquable, les pensées, jugements et réflexions de toute une vie axée sur le perfectionnement moral, l'aspiration à la vérité et à la sérénité. Tempérament entier et intègre, soucieux d'application pratique, il aborde tous les sujets fondamentaux de l'éthique, de la politique, de la philosophie. Longtemps ignoré dans son pays, il n'a été redécouvert qu'au milieu de ce siècle, et sa critique violente de l'absolutisme l'a rendu célèbre. Ses pages passionnées, où la réflexion abstraite se mêle à d'innombrables exemples réalistes, sont attachantes, émouvantes : on y voit un esprit à l'œuvre face au monde ; comme il le dit " l'esprit est une chose merveilleuse ", et le sien, éclairé et souvent proche de celui de nos philosophes des Lumières, travaille pour lui-même, avec fécondité, avec bonheur. L'œuvre de Tang Zhen est traduite (avec tous les éclaircissements nécessaires) pour la première fois dans une langue occidentale. Traduite, dirons-nous, fraternellement, par un esprit proche du sien, à la fois exigeant, sobre, et tolérant : celui du maître de la sinologie française, Jacques Gernet, qui nous propose ici une découverte majeure. (shrink)

La science et ses applications ont radicalement transformé le paysage de nos sociétés. Son pouvoir en a fait un objet de fantasmes tel que nous projetons sur elle nos peurs et nos espoirs. Elle est encore perçue comme le moteur d'un progrès salvateur, capable de remplacer les religions et leur message de rédemption. A l'inverse, les scientifiques sont parfois craints comme des apprentis sorciers mettant en danger notre monde. Partant de l'histoire et de la philosophie des sciences, mais aussi de (...) la science-fiction populaire et du thriller ésotérique, l'auteur interroge: Qu'est-ce qu'une preuve scientifique? Quelles histoires merveilleuses ou épouvantables la science raconte-t-elle? Qui porte la responsabilité du geste scientifique? Un voyage passionnant et original dans l'univers de la " science ", pour comprendre d'où elle vient, ce qui l'anime, quelle est sa puissance, ce que nous attendons d'elle. (shrink)

Une vingtaine de Pères latins ont commenté ou cité le Psaume 22. Trois d’entre eux, Augustin, Arnobe et Cassiodore, en ont même donné un commentaire suivi. Ils s’attachent tous à en faire ressortir l’interprétation spirituelle, notamment celle du verset 5 - « ta coupe qui m’enivre, qu’elle est merveilleuse ! » - et ils soulignent à partir d’Ambroise sa convenance aux sacrements de l’initiation chrétienne.

Le s jour de Voltaire et Mme Du Ch telet Cirey, depuis le retraite forc e de Voltaire en mai 1734 jusqu' la mort dramatique et douloureuse de Mme Du Ch telet en septembre 1749, fut une p riode merveilleusement f conde, et l'empreinte en fut durable dans la vie intellectuelle de l'Europe. Les contributions rassembl es ici font un tableau de la vie quotidienne Cirey, suivent les deux philosophes dans leurs tudes et leurs voyages, et dessinent les traits de (...) la philosophie newtonienne qu'ils ont cultiv e et r pandue. (shrink)

La 4e de couv. indique : "La guerre peut-elle être juste? Peut-elle s'affubler d'un qualificatif juste sans injustice? Les récits cosmogoniques sont la merveilleuse monstration que les hommes se sont toujours fait la guerre. L'attitude belliqueuse de certains souverains et les atrocités des champs de bataille ont amené des analystes à définir des critères stricts pour limiter la souffrance humaine. Désormais, tout Etat qui n'observerait pas scrupuleusement les linéaments de cet édit risque d'être déclaré Hostis humani generis. Dans sa conception (...) traditionnelle in stricto sensu, la théorie de la guerre dite juste comporte, d'une part, le jus ad bellum (droit à la guerre) ou droit de faire la guerre et, d'autre part, le jus in bello qui règlemente la conduite de la guerre. Qu'en est-il de l'après-guerre et du jus post bellum? Cet ouvrage, importante contribution au débat sur la théorie de la guerre juste, répond justement à ce questionnement.". (shrink)

- Ce seminaire de l annee 1984-1985, portant sur l Infini, est le frere de celui portant sur l Un, tenu en 1983-1984, et deja publie. Il s agit de passer au filtre de la grande histoire de la philosophie quelques concepts majeurs de L etre et l evenement, publie en 1988. L examen historique des concepts n a pas pour objectif direct leur incorporation dans ma propre entreprise metaphysique. Je cherche plutot a saisir la multiplicite des definitions et des (...) constructions, un peu comme qui regarde un objet sous differents angles et expose a differentes lumieres. Au fond, quand on cherche une idee dans l histoire, ce sont souvent les details qui importent et parfois unifient des pensees qu on aurait pu croire opposees. Cela donne a ce seminaire un tour exegetique et raffine. Mais que le lecteur ne soit pas effraye: la gymnastique intellectuelle est a la fin plus merveilleuse et plus feconde que l autre. Et puis, j ose le dire, je lui ai pas mal mache le travail! - A.B. Depuis 1966, une part importante de l enseignement du philosophe Alain Badiou, a pris la forme d un seminaire, lieu de libre parole et laboratoire de pensee. Les editions Fayard publient l ensemble de ces Seminaires de 1983 a aujourd hui, periode ou la documentation est abondante et continue. Ce volume est le huitieme de la serie. Alain Badiou est philosophe, dramaturge et romancier.". (shrink)

La philosophie est comme un casse-noix : certaines personnes ne réussissent qu'à se pincer les doigts avec, les professionnels le retournent dans tous les sens, et puis - quand même - il se trouve des gens qui s'en servent pour ouvrir ces merveilleuses noix qu'on appelle les pensées. Philosopher, c'est bien ; philosopher soi-même, c'est mieux. Philosopher soi-même chaque jour sur le quotidien, sur du banal, c'est le mieux, quand on ne compte plus sur la religion ou l'idéologie politique. (...) Le maître à penser, c'est toi. A quoi ressemble un petit-déjeuner? As-tu assez de courage pour te reconnaître dans le miroir et te reconnaître sur le " trône "? Que se passe-t-il quand tu es tenté au bureau? Une fois réveillé, vas-tu interpréter et utiliser tes rêves? Finalement, rien de tel qu'un simplissime " Où, quand, comment, pourquoi? " devant un gros problème. Chaque jour est un beau jour pour philosopher... (shrink)

Qui connaît aujourd'hui le philosophe français Emmanuel Mounier et sa révolution personnaliste? Les pages de cet ouvrage lui rendent hommage et donnent le goût de découvrir son extraordinaire aventure en faveur de l'homme. Visionnaire et engagé, sa brève et intense existence (1905-1950) fut consacrée à remettre la Personne au centre de la pensée et de l'agir dans une crise historique sans précédent. L'écriture vive et sensible d'Emannuel Pic et l'étonnante recherche graphique de Fred Bourguignon accompagnent le fondateur de la revue (...) Esprit dans la contemplation et la traversée d'un surprenant mur blanc. "J'ai souhaité à travers ce bref récit rendre aimable Emmanuel Mounier à une nouvelle génération d'hommes et de femmes confrontés à des questions anthropologiques inédites. Pour y parvenir, je n'ai pas voulu faire une nouvelle étude biographique car d'autres l'ont fait de merveilleuses manières avant moi (Domenach, Lurol). Il s'agit davantage d'un récit où défilent les moments clés de la vie du philosophe personnaliste et la progression de sa pensée sur la personne. Ainsi progressivement émerge sa vision de la personne en relation à travers les multiples visages qui l'ont poussé à se libérer et à s'engager contre tout ce qui peut réduire et contraindre la sublime vocation des êtres humains à expérimenter de vraies communions. (shrink)

Le temps réel nous afflige, inaugurant traumatiquement le tragique de la perte irréversible de la présence. La philosophie, jusqu'à J. Derrida inclus, en a su quelque chose, mais a occulté ce savoir en remettant dans le sujet, comme intentionnalité et auto-affection, ce qui vient du dehors l'arracher à lui-même. Freud en a su quelque chose, mais a relégué ce savoir dans la sphère des pensées privées, se laissant par ailleurs fasciner par la monstrueuse et merveilleuse atemporalité que lui présentait son (...) objet, l'inconscient. Ce que Lacan a confirmé, l'identifiant à la structure du signifiant. Sa pratique clinique lui a pourtant aussi inspiré, à de rares mais précieux moments, une écoute psychanalytique du temps sur laquelle on a ici mis l'accent. Restait alors à marquer la juste place de la préoccupation ontologique dans un champ psychique commandé d'abord par la pulsion et le narcissisme. Pulsion, narcissisme, souci de l'être et du néant : c'est ce nœud qui fait sens, ce que confortent deux études cliniques : celle de la mise en œuvre du temps continu androgynique chez Wagner, et celle de la philosophie du devenir créateur chez Nietzsche. (shrink)

Le 31 mai 1703, Étienne-François Geoffroy, qui était alors chimiste à l’Académie royale des sciences, soutint une thèse de médecine présidée par Guy-Crescent Fagon à la Faculté de médecine de Paris sous le titre An medicus, Philosophus Mechanico-Chymicus? S’appuyant notamment sur les travaux de Varignon pour la mécanique et de Homberg pour la chimie, Geoffroy montre que le corps humain n’est pas seulement une merveilleuse machine hydrostatique, mais aussi une machine d’un ordre supérieur, dont seule la chimie peut rendre compte (...) de certaines opérations. Comme Hippocrate lui-même l’aurait suggéré, selon une lecture quelque peu anachronique, le bon médecin, loin de devoir choisir entre mécanique et chimie, doit au contraire user de leur nécessaire complémentarité pour comprendre le fonctionnement du corps humain. (shrink)

'The problem of the twentieth-century is the problem of the color-line.' Originally published in 1903, The Souls of Black Folk is a classic study of race, culture, and education at the turn of the twentieth century. With its singular combination of essays, memoir, and fiction, this book vaulted W. E. B. Du Bois to the forefront of American political commentary and civil rights activism. The Souls of Black Folk is an impassioned, at times searing account of the situation of African (...) Americans in the United States. Du Bois makes a forceful case for the access of African Americans to higher education, memorably extols the achievements of black culture (above all the spirituals or 'sorrow songs'), and advances the provocative and influential argument that due to the inequalities and pressures of the 'race problem', African American identity is characterized by 'double consciousness'. This edition includes a valuable appendix of other writing by Du Bois, which sheds light on his attitudes and intentions. ABOUT THE SERIES: For over 100 years Oxford World's Classics has made available the widest range of literature from around the globe. Each affordable volume reflects Oxford's commitment to scholarship, providing the most accurate text plus a wealth of other valuable features, including expert introductions by leading authorities, helpful notes to clarify the text, up-to-date bibliographies for further study, and much more. (shrink)

A moving cultural biography of abolitionist martyr John Brown, by one of the most important African-American intellectuals of the twentieth century. In the history of slavery and its legacy, John Brown looms large as a hero whose deeds partly precipitated the Civil War. As Frederick Douglass wrote: "When John Brown stretched forth his arm... the clash of arms was at hand." DuBois's biography brings Brown stirringly to life and is a neglected classic.

The distinguished American civil rights leader, W. E. B. Du Bois first published these fiery essays, sketches, and poems individually nearly 80 years ago in the Atlantic, the Journal of Race Development, and other periodicals. This volume has long inspired readers with its militant cry for social, political, and economic reforms for black Americans.

Housed in one volume for the first time are several of the seminal essays on Du Bois's contributions to sociology and critical social theory: from DuBois as inventor of the sociology of race to Du Bois as the first sociologist of American religion; from Du Bois as a pioneer of urban and rural sociology to Du Bois as innovator of the sociology of gender and culture; and finally from Du Bois as groundbreaking sociologist of education and cultural criminologist to Du (...) Bois as critic of the disciplinary decadence of the discipline of sociology. Unlike any other anthology or critical reader on Du Bois, this new volume offers an excellent overview of the critical commentary on arguably one of the most imaginative and innovative, perceptive and prolific founders of the discipline of sociology. (shrink)

This chapter presents an essay by W. E. B. Du Bois that deals with the issue of race. He raises questions such as: What is the real meaning of race. What has, in the past, been the law of race development? What lessons has the past history of race development to teach the rising Negro people? He describes the American Negro Academy, which aims at once to be the epitome and expression of the intellect of the black-blooded people of America, (...) the exponent of the race ideals of one of the world's great races. He concludes by outlining a proposed creed for the Academy. (shrink)

One of the most pressing issues in the urban ghettos of the Cape Flats is that of gangsterism and the discourse of power and powerlessness that is its lifeblood. Media coverage over the past two years was littered with news on gangsterism as the City of Cape Town struggles to contain what some labelled a pandemic. It is a pandemic that is closely tied to a deprivation trap of poverty, marginalisation, isolation, unemployment and, ultimately, powerlessness. The latter concept of powerlessness (...) and its interplay with these factors constituted the main thrust of this article as it explores the concept of power as deeply relational with the economic, psycho-social and spiritual dimensions. It is proposed that Kingdom power challenges the status quo within such contexts and offers the church an alternative framework within which to engage prophetically. (shrink)

Using a sample of Chinese listed firms for the period of 2004–2010, this study examines the impact of religion on corporate philanthropic giving. Based on hand-collected data of religion and corporate philanthropic giving, we provide strong and robust evidence that religion is significantly positively associated with Chinese listed firms’ philanthropic giving. This finding is consistent with the view that religiosity has remarkable effects on individual thinking and behavior, and can serve as social norms to influence corporate philanthropy. Moreover, religion and (...) corporate philanthropic giving have a significantly weaker (less pronounced) positive association for state-owned enterprises than for non-state-owned enterprises. The results are robust to a variety of sensitivity tests. Our results highlight religious influence on corporate philanthropic giving in contemporary China, an old traditional country with a typical communist economy. (shrink)

The findings of an empirical study entitled ‘Meeting the challenge of poverty and inequality in the Cape Metropole: Factors impacting the mobilisation of congregations in their response to poverty and injustice’ reaffirm that the majority of congregations are still largely operating within a ‘relief and welfare’ paradigm with regard to poverty. In attempting to analyse the hindrances to churches’ mobilisation in addressing poverty from a holistic perspective, it became clear that, while there were common challenges, several other intersectional issues also (...) play a role with regard to engagement. This article, therefore, analyses and discusses how these factors have an impact on the mobilisation of local congregations in their response to the twin challenge of poverty and inequality. (shrink)

The Radical New Perspective on Paul distinguishes between two subgroups of believers in Christ in Paul’s time: gentile believers and Jewish or Judaean believers. The same distinction is utilised in supporting contemporary Messianic Judaism, which presupposes an ongoing covenantal relationship between God and contemporary Jews that exists over and above Christianity. Many proponents of Christian Zionism, a Christian movement that envisions the Jews’ return to the land of Israel, utilise aspects of both the Radical New Perspective on Paul and Messianic (...) Judaism in support of their beliefs. Ironically, while the Radical New Perspective on Paul is a certain product of post-holocaust theology, Christian Zionism can be perceived as a perpetuation of a kind of imperial theology that brings injustice to Palestinian people, especially in view of a post-imperial South African context. While none of these connections are inevitable, to point out the relationship between these approaches to identity serves to rethink some of the preconceived notions behind them, as well as some of the (unintended) consequences that arise from them. (shrink)

Using a sample of Chinese listed firms in polluting industries for the period of 2008–2010, we empirically investigate whether and how Buddhism, China’s most influential religion, affects corporate environmental responsibility (CER). In this study, we measure Buddhist variables as the number of Buddhist monasteries within a certain radius around Chinese listed firms’ registered addresses. In addition, we hand-collect corporate environmental disclosure scores based on the Global Reporting Initiative (GRI) sustainability reporting guidelines. Using hand-collected Buddhism data and corporate environmental disclosure scores, (...) we provide strong and robust evidence that Buddhism is significantly positively associated with CER. This finding is consistent with the following view: Buddhism can serve as social norms to evoke the consciousness of social responsibility, and thereof strengthen CER. Our findings also reveal that the positive association between Buddhism and CER is attenuated for firms with higher law enforcement index. The results are robust to various measures of Buddhism and a variety of sensitivity tests. (shrink)

This book offers a critical feminist perspective on the widely debated topic of transitional justice and forgiveness. Louise Du Toit examines the phenomenon of rape with a feminist philosophical discourse concerning women’s or ‘feminine’ subjectivity and selfhood. She demonstrates how the hierarchical dichotomy of male active versus female passive sexuality – which obscures the true nature of rape – is embedded in the dominant western symbolic frame. Through a Hegelian and phenomenological reading of first-person accounts by rape victims, she excavates (...) an understanding of rape that also starts to open up a way out of the denial and destruction of female sexual subjectivity. (shrink)

Both "dialectical contradiction" and "logical contradiction" use the word "contradiction." This is misleading; it may easily lead people to believe that the word "contradiction" has only one meaning and thus confuse dialectical contradiction with logical contradiction. As a matter of fact, in dialectics and logic "contradiction" implies different things. "Contradiction" as used in dialectics refers to the two contradictory aspects in a thing. In contrast, "contradiction" as described in formal logic means the self-contradictoriness in thinking. For example, contradictions between the (...) productive forces and the relations of production, between one's merits and weaknesses, and between getting rid of the stale and taking in the fresh are all dialectical contradictions. "At once a man and a not-man," "at once existent and non-existent," "at once meritorious and non-meritorious," and so forth are all logical contradictions. The law of contradiction of formal logic excludes only the self-contradictoriness in thinking and has nothing to do with dialectical contradiction. The law of contradiction says that there can be no"A and not-A." That is to say, "A and not-A" is the logic contradiction that the law of contradiction should rule out. If we admit that dialectical contradiction is not logical contradiction, we then cannot describe dialectical contradiction as "A and not-A.". (shrink)